• Essai. Un défi.Un pari.Une connerie.

    Le soir pesait sur moi telle une chape de plomb.un seul espoir restait encore dans ma mémoire et cela me faisais frissonner d’effroi .qui allait m offrir son aide? Elle seule pouvait encore le faire, rien que dit penser cela me donne envie de gerber.

    Quelle belle connerie fait chier!
    Comment cette belle me de avait elle commencer me direz vous!
    Eh bien par un simple et merdique pari.je ne suis pas un caïd mais j’aime mon bizness.


    Et ce soir assis autour de cette table ou du beaux monde me faisait face j’étais aux anges.
    La mise sur le tapis était cosécante et ma main très bonne.L’ordure qui misait plus de cent mille euros sur la main souriait de toutes ses dents en or 22 carats au moins.

    Il puait la vanité à l’état brut, il buvait comme du p’tit lait des verres pleins d’un millésime qui me donne à moi envie de chialé.

    J’avais plus le choix, c’était suivre ou je me couchais …et là c’était hors de question. Saligopard tu ne m’auras pas sur ce coup là!


    T’as beau me scruté de ton regard noir de requin sûr de lui, je resterai zen, tu ne m’auras pas aux regards ça non! Le bluffe et moi on est copain comme cochon alors à ce jeu là…t’es perdant.

    Il me fixe de ses yeux froids , son sourire en coin ,me donne la chiasse. Pourquoi avais-je accepter de jouer avec Bélicourt Andraije Miscolow? Ben ça c’était grâce à Alexandra,eh oui, cherchez la femme, vous trouverez le pauvre connard qui se fait plumer sauf que là…si je lâche le morceau…c’est un trou bien profond qui m’attend.

    …j’en ai pas envie. A trente trois ans j’ai encore de belles années devant moi, j’en ai bouffées quelques unes et elles sont bien derrières moi, y en a qui me collent encore au derche mais j’arrive à m’en sortir,mais sur ce coup là…

    Alexandra m’a bien coincé.Je me remémore l’histoire tordue qu’elle m’a sortie…si j’étais une femelle, j’en perdrais mon maquillage à force de chialé mais pour ça…j’ai pas le genre et loin s’en faut.
    Un mètre quatre -vingt dix-huit…des muscles tannés et bardés de cicatrices à force de me faire bousculé par les balourds de ma section…un nez un peu trop fort là encore signe d’un p’tit coup reçu après un combat mal gérée…faut bien que jeunesse se passe…non!

    Une mâchoire carrée, bref, il paraît que je suis canon…m’en foutrais du canon moi! bon les filles m’ont à la bonne et il y a pas mal de gaulées parmi elles alors j’accepte ce terme, j’aime quant elles me serrent tout contre elles frétillant de leur corps ouhhh ça me fait un effet plus que boeuf.


    si vous voyez ce que je veux dire! Ouais sauf que là, devant Andraije,j’avoue que mes petites plumes sont en alerte.La boule est lancée, elle tourne, le croupier semble très mal à l’aise,il tremble sur ses cannes d’abeilles, ses yeux chassieux me fixent puis, fixent Andraije…Il bégaye…le-les,je-jeux, i ils sont fa fait. Le pauvre, encore un peu et il pisse dans son froc. Vous me suivez?
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    Je regarde cette boule qui tourne et je souris dans ma barbe.pas moyen’ ce coup ci c’est idem…la boule va s’arrêter sur le numéro…hein!

    Il a acheter le croupier ‘un rouleur de première main,comment est ce possible?


    Pas grave,je sais qu’elle s’arrêtera sur ce fichu 10.je ne sais pas comment,ni pourquoi mais c’est comme ça. Ma vision ou quelque chose qui y ressemble m’indique chaque fois le nombre et sauf un joueur de première main sera capable de subtilisé cette foutue boule ,
    et de la changer sauf que ça fonctionnera pas.



    qu’elle idée de débile que de faire un poker tranché par une boule de…je vois les yeux d,Andreije qui luise de plaisirs! Quoi! Ok le croupier relance… _Andreije,c’est quoi le problème?

    _C’est rien petrouchouchka, c’est rien.
    _Comment ça c’est rien, on avait dit pas d'arnaque…et voila que ton troisième croupier vient de relancer la boule qui soit dit en passant était très bien lancé, si c’est pas de l'arnaque expliques moi !


    _Da petrouchka, da, tu triches chaque fois, je contrôle différemment avec croupier, normal ça,non?
    _Non Andreije, c’est pas normal, et je ne triche pas, cela ne changera absolument rien, de ça tu peux en être certain et, si tu me joue encore un sale tour de p…; tu vas salement le regretter.
    _Ah! les mots de violence de ta bouche parle pour toi petrouch…
    _

    Hé... 

    arrêtes avec ce stupide petit nom que tu me donne là, c’est trop con!
    La mine renfrognée, il rejette la tête en arrière et avec un sourire torve appela: » Dimitri viens avec ».


    Ledit Dimitri l’air plus fourbe que lui c’est pas possible…poussa devant lui une pauvre petite chose nue, ensanglantée , pleurant doucement en se tordant les mains, les yeux baissés sur le sol.

    Ses pieds laissent une traînée sanglante, ses petits reniflements me vont droit au coeur. Je sens la colère qui monte mais, je ne dois pas me laisser dominer par elle.

    _Avance pouchka, avance…Dimitri lui donne des petits coups de sa crosse, elle avance un peu plus vite sous l’oeil goguenard d’Andreije.

    Là, je me retiens à la table.
    _Tu vois petrouchka, je fais comme je veux moi-aussi,j’ai plaisir avec femme et je donne beaucoup pour enfants dans orphelinat, j’ai bonheur d’aller voir les petits tu sais mais, quand on me roule,on en paie le paquet, da petrouchka!


    _Tu ne m’a pas écouté n’est ce pas Andreije! Ce n’est pas grave, moi aussi j’ai quelques petits trucs dans mes manches…tu veux les voir Froskaïlia?
    _ Son mufle morva quand il souffla tel le vieux taureau qu’il est.

     

    Mon petit nom ne lui fit aucunement plaisir . Qu’à cela ne tienne. Trois gros calibres sortent des vestes de ses gorilles.
    _ Non, j’y crois pas,pas de ça voyons Andreij! Tu crois que cela va m’arrêter?


    Mon regard semble lui fournir l’information. Il cherche du regard une échappatoire qui mal’heureusement n’existe pas du moins pas pour lui. J’ai promis à Alexandra que je ferai justice, cela va venir,tans pis pour ceux qui chercherons à s’interposés,moi, je fais ce que l’on m’a demander de faire.


    Deux gorilles se placent l’un devant la fille, l’autre en biais me tenant ainsi en joue. Pauvres gars. Je lève une main puis l’autre, je regarde Andreije et je lui dis: » Pour Alexandra,pour les autres femmes, pour les enfants et enfin pour moi Froskaïlia.


    Ses yeux deviennent comme fous et se levant aussi vite que son gros ventre le lui permet,il bouscule celui qui le maintenait en dehors de mon champ de vision. Un bruit écoeurant, des morceaux qui volent qui, se collent sur son beau costumes, un hurlement lui échappe.


    Dimitri fixe ceux qui viennent d’être réduits en bouillis. Il me scrute.

    _Dis voir tu viens de…il n’a pas assez de temps pour finir sa phrase.
    Dimitri n’est plus. Andreije se plaque contre la malheureuse tout en pignant…Désolé vieux, j’ai qu’une parole. La fille pousse un hurlement qui déchire les tympans. Le croupier reste à sa place


    --------------------------------------------------------------------------------------------------------Et voila, j’ai fait mon taf. Manque plus que la police enfin quand je dis la police, je me comprends. J’ai pas à m’en faire avec eux pour la protection des citoyens. Mon portable me joue l’air de la traviata, va falloir que je change c’est ringard.

    _J’écoute!
    _ C’est fini dis?
    _Oui_Tu as fais le ménage?
    _ Et puis quoi encore!

    _Le croupier il est…
    _Oui, vivant, arrêtes Alexandra,il n’était pas compris dans l’enveloppe et encore moins la femme qui soit dit en passant va avoir besoin de soin adaptés.

    _Tu as fais du mal à une femme?
    _ Merde Alexandra, tu me connais mieux que ça... quoi que  a entendre ce que tu me raconte,j’ai un gros doute. Poulette ça coule de source?
    _ Oh , je pense que le feu n’a pas prit, alors si tu pouvais venir, ce serait bien. Dis tu viens?

    _ Ok poulette, je comprends, c’est ton copain qui est là? C’est comment déjà son petit nom,me souviens plus…Vladimir?
    _ Mais non, c’est … Constentin, tu n’écoutes jamais toi, un verre ça te tente mon loup?


    Merde là ça chauffe pour elle.
    _ Eh bien si je passe d’ici une heure ça te va poulette?
    _ Hummm ce sera parfait mon loup,je t’attends. à plus.

    Que vient’il de se passer là? Alexandra me donne comme consigne de voir Constentin tout en me prévenant qu’elle a du monde pourri chez elle, qu’elle a besoin de moi le plus tôt possible…C’est pas vrai, quand donc pourrais_je prendre ma bière moi! ça me gonfle.

    Bon c’est pas le tout mais Constentin n’aime pas qu’on le dérange si tard alors, j’y vais avant ou après avoir butés ceux qui font des misères à ma poulette hummm.
    Chaud ça, !
    Aller je passe voir d’abord ma poulette et gare aux plumes des mecs si elle a ne serais-ce qu’un bleu. Mon costard à bien morflé, des glaires, du sang,des merdes quoi qui colle sur ma veste et mon futal, ça m’horripile.

    Pas le temps de changer ça, je fonce y en a qui vont goûter à ma sauce piquante.
    Un quart d’heure plus tard, je longe le mur Est de sa demeure.La lumière brille dans le grand salon.


    On ne se refuse rien dommage pour la déco poulette. J’écoute,la fenêtre est rester ouverte il est vrai que pour une fin novembre,il fait encore doux.

    _T’es sûre qu’il va venir?
    _Ouiiii!
    _Lâches-là greg si tu l’amoches de trop le patron va te faire cuire tes couilles et te les faire bouffées.
    _La brute beugle un gros: »Connard ».



    _ Peut être bien, mais je tiens à mon paquet moi toi non?
    _ T’es bien un français toi tout dans la gueule…
    Un français dans la place, serais-ce ce petit fouille merde de Marco? Si c’est le cas…je connais le boss et il va goûter à ma sauce blanche lui. Je jette un caillou tout contre la vitre et j’attends._

    -C’est quoi ce bordel ?
    _ Eh bien dit le français…l’homme de l’ombre est dans la place et si j’étais toi Greg je la lâcherai pendant qu’il est encore temps, s’il se frotte les mains…t’es cuit. Et j’aime pas la bouillie.
    Lâches là bordel de merde cria le petit français. Un rire accompagna sa diatribe et ce rire, c’est le mien. Que la fiesta commence.
    y-l.


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