• Essai. Un goût amer.1-6.

    Cela fait bien sept années que je viens visiter ces vieilles ruines et à chaque fois, un immense plaisir me prends les tripes. Que de chemin parcouru depuis mon divorce. Que d’angoisses, de crises de larmes, d’aveux sans lendemain pour une personne peu digne de confiance. En somme, Après tous ces rendez vous chez l’avocat ,unis avec lui ,pour mieux me détruire de l’intérieur….j’avais compris qu’ils s’entendaient comme larrons en foire et cela à mes dépends.

    Je ne suis pas bête loin s’en faut mais là, je crois bien que ma pauvre cervelle n’a pas tout saisit. Le tragique de l’histoire! C’est que j’ai tout perdu et qu’en plus…il a fallut que je paie ce salopard d’avocat.

    Quand enfin la colère a fait signe en moi….j’ai fais appel à Maître Salante afin qu’il débrouille cet imbroglio. Trop tard. La maison que j’ai payé avec mes deniers et l’un de mes héritages …c’est lui Almond qui en a l’usufruit.

    Tout, j’ai tout perdu. Enfin pas mon compte et épargnes cela…il n’a pu en tirer profit. Et heureusement…sinon! Je ne voyais plus que la mort pour me libéré de cette situation.

    Almond m’a presque détruite. Sa fourberie, sa mesquinerie, sa faconde m’a tellement embrouillé que finalement j’étais prête à croire à tous ses mensonges.

    Bref.depuis j’ai reconstruis ma vie. Mon patron m’a soutenue et d’une belle façon et ça, je ne m’y attendais pas. Mes amies?
    Oh! Elles étaient là en apparence avec moi mais… en fourbes qu’elles étaient,elles rapportaient tous à Almond ,qui de ce fait connaissais tout de mes avancés en terme de négociations.

    Qu’elles amies font cela?
    Vous trouvez que ces correctes vous?
    J’ai toujours Floraline …elle, elle a été sincère avec moi du début à la fin de cette terrifiante affaire.
    Quand je me regarde dans un miroir, je vois une femme de trente cinq ans, meurtrie mais…qui sait que la fin du tunnel est proche.Encore belle. Des yeux en amande De la couleur d’un soir d’été ni bleu, ni vert.des cheveux mi court roux clair…de taille moyenne avec un petit plus au niveau des hanches….

    En quittant mon emploi deux ans plus tard, en disant adieu à mon ancienne vie…en regardant Floraline sur le quai de gare qui, me faisait ses adieux larmoyant…Je sus que j’avais raison de tirer un trait sur mon ancienne vie et de recommencer ailleurs.
    Ne gardant que le strict nécessaire…j’ai quitté Paris et ma lamentable expérience de femme marier.

    Dès que Floraline quitta le quai travail oblige…j’ai quitté à mon tour la gare du Nord. Le taxi m’attendait. Direction Charles de Gaule. Mon billet en main , mon sentiment de liberté venait de prendre vie enfin !

    Deux………………

    Dès le décollage, ma voisine de rang,se mit à gigotait comme si une punaise était coller à ses fesses.

    Ce gigottage me mettait les nerfs en pelote.-
    - Que se passe t’il lui demandais gentiment?
    -Je ne sent plus mes jambes…ce n’est pas normal…n’est ce pas?
    -Non en effet…vous devriez appelée l’hôtesse de cabine elle pourra sans doute vous expliquez ce qui se passe!

    -Oui…vous avez raison.
    Elle va pour sonné mais, sa main ne répond pas et là…l’angoisse se lit dans ses yeux couleur turquoise.
    J’appel à sa place et l’hôtesse arrive légèrement contrarier.
    -Vous avez besoin d’aide? me demande t’ Elle d’une voix qui vient de sucer un citron.
    - Ce n’est pas pour moi. Ma voisine ne sent plus ses membres. Y a t’il médecin à bord de cet appareil?

    Elle me regarde et si c’était possible, elle me glisserait bien une main sur ma grande bouche ouais mais là…il y a une vraie urgence et Je le lui fais bien comprendre en haussant le ton .
    -Madame se sent mal…que comptez vous faire pour son bien être? Elle perd l’usage de ses membres, cela me semble grave non?

    -Calmez vous Madame Lexange…vous troublez les personnes qui ont besoins de calme pour bien poursuivre leur vol.
    Pauvre conne…une femme peut d’un instant à l’autre s’étouffer par effet de compression des muscles et elle me débite une tirade sur ceux qui veulent que leur vol se passe bien. Waou … elle veut jouer ainsi…On va être deux.

    Je me lève de mon siège et d’une voix forte je demande…J’ai besoin d’un médecin et c’est très urgent, siège vingt deux…y a t’il oui où non un médecin compétent à bord?

    -Madame s’exclame l’hôtesse il est interdit de,de,…
    -Sans blague lui murmure un homme frisant la quarantaine. Que ferez vous lorsque les poumons de cette femme vont collapser???
    Elle est mourante…vous devez en informé le commandant de bord..urgence absolue.
    -Qui êtes vous Monsieur ?
    La stupidité faite femme, se tenait droite devant nous..fusillant de ses yeux charbonneux ces gens qui, mettaient en péril un vol placé sous contrôle.

    -Victor de Selvage…Professeur de Médecine à Paris.
    -Veuillez retourner à vôtre place Monsieur s’obstina t’ Elle.
    Je ne compris le geste que parce qu’elle cria. Le Professeur venait de giflé l’hôtesse.
    -Allez de suite prévenir le commandant.
    Un stewart vint voir ce qui se passait et pourquoi l’apprentis ‘hôtesse de bord, ne revenez pas à sa place. Le vol sans escale devait poursuivre sa route. Il arriva au moment où folle de rage, elle levait la main prête à riposté.

    -Que fais tu Constance?
    -Cet homme m’a giflé.
    -Eh! Tu crois que lui rendre sa gifle t’apportera des points?
    -Monsieur, veuillez retourner à vôtre place…ceci est un ordre.
    Ma voisine choisit ce moment intense, pour s’étouffer.

    -Voila le pourquoi de la giflé… Cette fille n’est pas apte à protégé des passagers…elle doit être réduite à servir les boissons et encore braille le Professeur. Aidez moi, il faut la mettre sur le côté….le commandant de bord doit atterrir de toute urgence sinon, cette femme ne survivra pas.

    -Combien de temps Professeur? Demanda le stewart.
    - Je dirais au vue de sa couleur de peau…une petite vingtaine de minutes….et encore, si je peux inséré un tube pour qu’elle puisse respirer.

    -Nous survolons en ce moment l’Irlande. J’ en avise le commandant . Il revient quelques instant plus tard et, un homme entre deux âges était à ses côtés.
    -Comment va t’ elle?
    -Mal…je ne crois pas qu’elle survive si elle n’est pas prise en charge rapidement par une équipe médical compétente.
    -Je fais le nécessaire.

    Trois…………………..

    Il s’en retourna dans sa tour d’ivoire, nous laissant sans un mot d’encouragement. Le mufle pensais je.
    Puis sa voix raisonna dans l’habitacle.
    -Mesdames, Messieurs, suite à une urgence médicale sévère…nous sommes dans l’obligation d’atterrir à l’aéroport de Dublin Veuillez attacher vos ceintures, il y a un vent contraire.
    -Vôtre attention sil vous plaît …Eluana nôtre hôtesse va passer pour votre propre bien et vous indiquer la marche à suivre.

    -Mesdames et Messieurs veuillez fermer et éteindre vos appareils. Rangez la tablette et vos sacs à mains…la descente peut être dérangeante pour certains estomacs….ce ne sera pas long et cela cessera rapidement.
    J’eus une folle envie de rire….je venais de comprendre que mon voyage se terminait ici…j’allais passé quelques temps sur le sol Irlandais et laisserai les choses advenir.

    Tous se passa bien pour Madeline Debois
    Moi? Eh bien je restais sur ce sol presque deux années . Deux très belles années à rire et à chanté avec diverses personnes…cela me fit un bien fou. Puis en voyageant, je fis la connaissance d’un homme qui, me plut à un point!!! Cette rencontre partis sur un quiproquo… J’avais envie de voir le château qui soit disant
    était hanté…donc je fis une réservation normal non, si ! Quand en fin de soirée j’avisais ledit château et son soit disant fantôme, les bras m’en tombèrent.

    En fait de château, c’était un pub ou plutôt une taverne ou enfin bref une très belle bâtisse vieille de 500 ans et des poussières. Dès mon entrer, je me perdis dans le sombre décors de la salle basse. Des tables, des bancs, des chaises d’époques? Non, mais pas récente en tout cas. Dans l’un des coins, trois paires d’yeux me fixèrent avec un je ne sais quoi qui, me fit rosir…ce qui eut l’air d’enchantés ceux qui possédaient lesdits yeux.

    Une porte s’ouvrit,une odeur alléchante s’offrit à mon nez délicat, hummm ça sent très bon et j’ai la dalle. Un homme, ni beau, ni moche en sort et se plante devant moi l’air de dire: » c’est pour quoi? » Non, il ne dit pas cela mais presque.
    _Vous avez besoin de quelque chose Madame?
    _ J’ai réservé une chambre pour sept jours.

    _ Ah oui Madame Lesange…
    _ Non pas mais Madame Lexange.
    _ Si vous voulez.
    Ben oui quoi c’est mon nom.
    _ Voulez mangé ou pas?
    _ Eh bien si cela est possible j’en serais ravie.
    _ Bien suivez moi…mon commis va monter vos bagages. Il m’indique une petite table en coin avec vue sur la Lande. J’aime car celle ci est superbe.
    _ Un seul plat et un dessert cela ira?

    _ Mmmm, oui bien sûr merci. Et me voila à rêvasser . Je me vois dans un temps assez lointain chevauchant sur le dos d’une magnifique jument bai le vent balayant mes long cheveux roux , la caresse du soleil sur mon corps en prime…je souris à cette image et c’est à ce moment là, qu’il revient avec son plat de je ne sais quoi mais …qui sent très bon. Son regard de braise me fige, je me sent moite tout à coup, je respire comme si j’avais couru un cent mètre…je me sent rougir. Un sourire en coin relève sa bouche charnue qui n’a pas l’air d’avoir l’habitude de sourire .

    Il n’y a pas un bruit dans la salle alors qu’il y a un instant, le bruit des couverts et des conversations allaient bon train. Nous nous fixons, quelque chose passe. il dépose mon assiette et d’une voix grondante , rauque, me dit: » bon appétit,je reviens après. Une menace, une promesse? J’en meurs d’envie. Le brou ha ha reprend. Je mange avec appétit, c’est pas mal du tout. Un fort courant d’air me fait frissonné…Je regarde et je le voie. Les cheveux ébouriffés…le regard encore plus sombre, la chemise légèrement ouverte sur son torse musclé…ouf j’en perd le besoin de respirer.

    Il vient vers moi, une coupelle à la main…des fruits d’automne, j’adore. Un grand sourire au lèvres, je lui murmure un : » merci, j’adore . Et là…son sourire franc éclaire tout son visage…il est superbe, à croqué, j’en bave presque. Je me reprends et je perçois son départ. Quand mon repas s’achève, un jeune garçon d’à peine dix sept ans se tient devant moi.
    _ Madame, je vous emmène à votre chambre si vous le désirez…la nuit tombe vite en notre contrée. Des livres, des revues, des jeux et autres divertissements sont à votre disposition…pas d’inter net ici Madame…
    _Quoi! Pas d’ordinateur? Vous avez bien une télévision?
    _ Non Madame, avec la montagne rien ne passe.

    Et me voila à grimper avec ce beau jeune homme vers une chambre que je n’ai même pas vue…
    _ Madame ne sortez pas sans nous le dire, la vallée est assez dangereuse…vous pourriez vous perdre ou pire faire une très vilaine rencontre. Le bois qui se trouve avant la montagne regorge de toutes sortes de choses peu compatible avec une charmante Dame.

    Quatre……………..

    Que c’est mignon dit comme cela mais, que c’est flippant quand on y réfléchit bien.
    _ Y a t’il des bandits? Il rit de ma boutade.
    _ Non pas de ce genre là Madame. Des animaux féroces cela oui alors…ne sortez pas sans me prévenir moi ou Diome ce serait mieux.
    _ Diome?
    _ Oui le responsable du château maudit.

    _ Oh, l’homme sombre au beau sourire?
    _ Si fait, si fait, il sera heureux de …
    _Non, surtout pas…mon coeur battit à mille à l’heure et il le perçut…comment cela? Il se tourna vers moi, huma l’air autour de nous se focalisa sur ma poitrine,émit un petit bruit puis me sourit…un sourire angélique à faire battre encore plus vite mon pauvre petit coeur de midinette….non mais quoi encore…j’ai trente cinq pige bien tassé,il est si jeune…il pourrait être mon fils.

    Il pousse un gros soupir et branle de la tête. Nous passons devant plusieurs portes closent puis, il ouvre une porte couleur bronze.L’ intérieure est splendide, digne d’une chambre de princesse. Un lit énorme à baldaquin, des tenture saumon et or tout autour, un édredon ocre et vermeil, un tapis de sol extraordinaire…une très grande fresque orne le dessus de la cheminée…des hommes, des chevaux, des chiens très grands…des femmes servant et offrants qui de l’eau, qui de la nourriture et des enfants souriants autour d’un grand arbre…une fresque incroyable. Une salle d’eau attenante là encore dans les ton saumoné ocre argent…une beauté.

    _Waou, je suis gâtée c’est splendide… ( on croirait un certain titre de film »’le Masque »’?)….
    _Cela vous plaît Madame?
    _ Oh que oui, je vais faire de très beaux rêves ici, je crois même que je vais écrire quelques lignes…oh oui, je me sent très à l’aise ici, merci, un très bon choix. J’ai les yeux qui pétillent certainement car de nouveau, il me sourit, de ce sourire angélique… Je suis rester dans cet établissement presque trois mois et j,y est vécue une formidable et torride histoire d’amour avec Diome.
    Durant la première semaine, j’appris les rudiments de la vie au château … tel était appelé ce splendide manoir…que j’avais pris pour une taverne.
    Les hommes qui y vivaient été tous d’une force incroyable…c’est sans parlé de leur foutu beauté…c’est pas permis ce truc là.

    Ils étaient tous si gentils avec moi que j’en oubliés souvent qu’ils n’étaient pas des voyageurs comme moi. Leurs plaisanteries frisés souvent le non code et Diome d’un regard remettait les pendules de chacun à l’heure ce qui soit dit en passant me faisait bien rire. L’un d’entre eux,un homme de belle prestance, blond doré aux superbes yeux chocolat, me faisait du rentre dedans et cela je l’avoue, me faisait plaisir. Un soir que j’étais allé prendre l’air tellement la salle du soir était pleine et presque suffocante…Hodnais vint me rejoindre. De sa large main, il remit en place l’une de mes mèches de cheveux. Sa douceur fit battre mon petit coeur.

    Un sifflement strident, un grognement sourd m’arracha un petit cri. Hogdais me prit par la taille, le grondement devint plus féroce. Hogdais m’emmena à la vitesse de la lumière à l’intérieure du château. Tremblant, il me fixa et ses yeux reflétaient tout le tourment du monde.
    Il me sourit tristement et me dit: » Pourquoi me l’avoir caché? »
    _ Que voulez-vous dire Hogdais?
    _Il vous aime, je ne peux lutter contre lui, vous lui appartenez…
    _ Comment ça! A qui donc? Dites moi, je ne vous comprends pas…s’il vous plaît Hogdais que se passe t’il?
    _Il vous expliquera quand ce sera le bon moment pour lui. Dès demain je partirais avec mes frères, notre route se recroisera sans doute belle amie,mais alors,je n’aurai pour vous qu’amitié. Votre choix dépendra de vous. Je vous quitte ici, retournez à votre chambre,vous y serez à l’abri. Fermez bien votre porte.

    Là-dessus,il me laissa choir comme une très vieille chaussette puante. Diome entra à ce moment là. Dieux qu’il est beau. Cet homme me donnait froid dans le dos et des frissons là ou je ne devrais pas en avoir.Il renifle, c’est une manie qu’ils ont tous…ma parole, je sent si mauvais?

    _Diome! Il y a une bête féroce dans le petit jardin. J’étais avec Hogdais nous parlions gentiment quand tout à coup un sifflement strident puis un grondement menaçant s’est fait entendre et cela par deux fois…Qu’est ce qui pourrai faire cela d’après vous?
    _Vous a t’il touché?

    Cinq…………….

    _hein! Est ce qu’il m’a touché…mais de qui parlez vous Diome?
    _Hogdais, vous a t’il touché? Sa voix grinçante, froide, dure me fit frissonné.
    _Si vous voulez parler de la bête je vous dis non, si vous voulez parler de Hogdais la réponse sera la même. Croyez moi,il a changer du tout au tout en me parlant d’une façon flippante d’un autre qui soit disant m’aimerai et que lui Hogdais ne pouvait se mettre entre lui et mon humble personne…non mais, vous y croyez vous à cette ineptie?
    -Oui.
    Sa voix se fit plus grave si c’était possible, rendant ce oui hyper flippant. Il m’invita à revenir vers le petit salon. Le calme était revenu dans le château. Ce calme me donna la chair de poule. Des hurlements se firent entendre et sans m’en rendre compte, je me blottis rapidement dans les bras de Diome. Il poussa un grand soupir. Ses bras forts se refermèrent sur ma taille. Il souffla un air chaud dans mon cou et des frissons me parcoururent l’épiderme. Avec délectation je me blottis un peu plus et là…je sentis quelque chose qui, me fit rougir fortement.

    Diome devait ce soir me trouver fort à son goût. Tremblante, je fis un effort pour me décalé afin que nos corps, ne soient plus aussi fondus l’un presque dans l’autre…n’eut été nos vêtements…Il gronda. Si je vous assure que si. Diome poussa un espèce de petit soupir qui ressemblait fortement à un grondement. Je levais la tête, ses lèvres recouvrirent les miennes et je fus transporté.Mon esprit vacilla, mon corps s’offrit de lui-même. Dès cet instant, je ne m’appartint plus. Il prit possession de moi,me fit sienne et je ne m’en plein pas le moins du monde. Soumise? Oh que non. Mais ma vision des choses changea du tout au tout. L’amour de Diome n’avait rien à voir avec celui que j’avais connu avant.

    Le respect, la confiance, la modération, tous cela et plus encore, je le vécu avec Diome. Lui, il m’apprit ce que le verbe Aimer voulait dire. Avec lui, l’amour prenait tous son sens. Pas d’intrigue, pas de punition, pas de chantage, pas de menace…rien que du plaisir et encore du plaisir offert sans modération. Les mois passèrent à la vitesse grand V. Quand enfin un sursaut dans mon ventre me fit chancelé…je comprit qu’il me fallait partir. Là encore Diome me montra sa vraie nature. Malheureux? C’est peu dire,pourtant…il me comprit. C’est avec un serrement dans le coeur que je le quittais lui et sa contrée avec la promesse de ne rien dire sur son domaine, ses hommes, sa vallée,sur lui. De lui faire signe si…j’avais besoin de lui. De revenir vers lui dès que j’aurai réglé mes affaires. Oh Diome si tu savais!

    Six…………….

    Aujourd’hui…

    Je suis sur le vol qui me ramène chez moi en Bourgogne. Mon enfant doit naître sur le sol de France. Diome m’a regardait d’une drôle de façon…comme s’il attendait que je lui parle de quelque chose d’important. A t’il un soupçon? Je n’ai pas son numéro de téléphone, il n’a pas le mien ni mon adresse. Moi! Moi je ne peux repartir . Mon enfant doit avoir un âge certain pour pouvoir prendre l’avion de plus…saurais-je retrouvé mon chemin…j’en doute fort.

    Après quelques difficultés administratives…j’ai pu faire quelques analyses et tout va très bien. Dès demain j’ai une écho à faire et j’ai hâte. Ma première écho…c’est vraiment top, je vois tout ou presque…Je ne veux pas savoir son sexe. Mon plaisir sera plus grand. Je suis retourné dans la maison de grand-mère. Elle est si belle que j’y ai ma place. Diome me manque. Mes papiers sont en règles, mon abruti d’ex a cru qu’il pourrait me vandaliser mais mon avocat a fait un excellent travail la preuve! J’ai reçu un chèque d’un montant qui m’a fait sourire. Yes, il était temps que ce débile paie pour ses mauvaises actions.

    Voila, je suis enceinte de cinq mois et cela se voit vraiment beaucoup. La plupart des femmes que je croisent lorsque je dois faire l’écho sont interdite face à ma montgolfière. La sage-femme qui me suit reste au aguets et me recommande de faire très attention. Elle me rabâche la même rengaine et cela devient lassant. Bon d’un autre côté…je la comprends. Mon écho…mes analyses tout est bons et c’est super. J’ai le droit d’avoir une aide à domicile afin de me ménagé c’est pas beau ça?

    Bref. Deux fois par semaines, une jeune dame doit venir pour m’aider. Soit pourquoi pas! Six mois. Et voila qu’un petit matin, la sonnette résonne alors qu’il n’est que huit heures trente. Je grogne, ça sonne encore. Okay…que je braille, j’arrive,poussez pas mémé elle va roulé! Je regarde par l’œilleton…on ne sait jamais hein! Là, je vois une femme dans la cinquantaine …elle regarde un peu partout et attends. J’ouvre prudemment.

    _Madame je suis vôtre aide à domicile. êtes-vous au courant? J’ai deux heures à vous consacrez si vous le désirez.
    _ Mmm, oui je suis au courant. Il est tôt!
    _ Oui je sais bien mais…après vous, j’ai un petit monsieur qui attend les infirmières et voyez vous, elles ne passent pas avant dix heures…le temps de faire ses soins, je me suis dit que vous, vous ne verriez pas d’inconvénient à ce que je passe un peu plus tôt!
    Ben voyons…
    _Eh bien Madame!!!
    _Oh suis-je distraite.Caroline Marsat, appelez moi Caroline voulez-vous!
    _Hum oui.

    _ A combien en êtes vous si ce n’est pas indiscret?
    _Six mois,bientôt sept. Entrez donc Caroline sinon Jean-François mon voisin va croire que vous me voulez du mal et il va venir me tenir la jambe pendant un temps fou. Cet homme me rend dingue…je crois qu’il focalise sur moi et j’en prends peur voyez-vous.
    _Oh, il serait sage d’en faire part à quelqu’un, ne croyez-vous pas?

    _ C’est fait…Je lui montre la maison D’Antonin un ancien officier de la Marine à la retraite qui me traite comme sa fille et veille sur moi depuis quelques semaines…il a semble t’il compris les manières peu orthodoxes de Jean-François et depuis, il se prend pour mon père…je trouve ça charmant.
    Caroline prend très vite ses marques et avec elle tout se fait les doigts dans le nez si je puis dire.

    Sept mois, bébé se fait lourd. Une étrange torpeur me prend souvent ce qui inquiète Caroline et le docteur Silveson. Diome me manque je l’appel souvent dans mon sommeil. Depuis quelques jours,je suis oppressée. Jean-François tient à m’aider. Dès que je rentre de l’hôpital ou de mes courses,il est là devant chez moi, je n,ose ouvrir ma porte, je ne veux pas qu’il entre.

    Sept…………….

    Antonin apparaît,il tient un gros bâton dans sa main gauche. Il prétexte sa démarche claudicante pour le justifié, moi, je sais que ce bâton lui servira d’arme si Jean-François kulin cherche trop d’embêtement.
    _Tu veux quoi toi?
    Fulmine Jean-François. Antonin le fustige de ses yeux cendre.
    _Que tu laisses ma voisine tranquille. elle n’a pas besoin que tu traîne ainsi devant chez elle, son mari sera bientôt là et tu peux me croire…sa fureur te calmera mon gars, reste loin d’elle c’est un bon conseil.
    Je fixe Antonin et Jean-François aussi sauf que lui, le regarde avec un degré de haine qui me coupe le souffle. Antonin le vois aussi et son bâton fait quelques tours dans sa main ce que voyant, J-F prend la décision de tourné les talons. Il grogne, il souffle, j’entends un » un jour je l’aurai, elle sera à moi. » Purée c’est quoi son problème à celui là! Je me tourne vers Antonin.

    _Ne t’inquiète pas petite, je le tiens à l’oeil,il ne te fera aucun mal. Sache que je ne suis pas le seul à te protégé…Gorges Clem et Filder machiq sont du lot, les autres préfèrent rester anonymes.
    J’en revient pas.
    _ Antonin, je vais faire comment si Kulin me guette ainsi? Il me fout les jetons de plus en plus. Caroline a eu la peur de sa vie avant hier quand ce malade l’a bousculé pour pouvoir entrer dans ma maison. Les bleus qu’elle a, sa douleur l’a obligé à rester chez elle c’est pour ça que j’ai fait quelque courses…Mais j’avoue que bébé bouge beaucoup et que là, j’appréhende.
    _ Je suis désolé petite, Gorges n’a rien pu faire,il est trop fort ce con là. T’as pas eu de courrier petite? Pour le reste sache qu’à partir d’aujourd’hui je m’occupes de toi. Si t’as des courses tu le dis, si tu dois aller à l’hôpital tu le dis…je reste à la maison,je suis pas sourd et il me reste de bons réflexes. S’il s’imagine s’en tirer comme ça le bougre,il se trompe grave.

    j’eus envie de rire en entendant Antonin s’exprimer ainsi mais, une crampe plus sévère que d’habitude me coupa le souffle.
    _Antonin,j’ai très mal là, vous pouvez vous charger des courses,il faut que je m’allonge…Aille aille aille.
    _Petite,j’appel l’ambulance?
    _ Non Antonin, ce n’est qu’une crampe.
    Huit mois et ma montgolfière fait rire Antonin et les autres.Caroline est revenue et je suis la reine.à suivre.y-l.


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