• Ma priorité.

    Comment décrire ce qui m’arrive ?

    Alors que j’allais avoir dix sept ans ( seulement?) Comment expliquer l’état de félicité qui devient soudainement ombre noire, puis…néant pour ressortir si seule, si démunie de tout?
    Imaginez-vous un seul instant 17 ans et des ami(es), pas trop non plus-juste ce qu’il faut pour bien se marrer. Quelques garçons sympas, pas des potes ,non…ils volent tous au bas de la ceinture à cet âge là ( bien avant aussi).

    Un petit copain qui lui, aimerait bien plus que ce que vous, vous êtes prêtes à lui offrir et ce malgré ses  » je t’aime » appuyés par des mains plus que baladeuses.

    Bref, une vie bien remplie quoi! Ah oui! des parents présent mais pas trop étouffants, une soeur de deux ans vôtre aînée, un lycée correct-une marge de manœuvre estudiantine acceptable et au bout de l’année, le bac en avance d’une bonne année sûr et certains. Je boss quoi pour l’avoir!

    Et voila que ma vie commence à basculé, à décliné là à la veille des vacances de Pâques.

    ****************
    La journée s’était bien déroulée. Avec les filles on avaient des idées pleins la tête. Et moi, j’étais partante pour certaines, mais pas toutes. La sonnerie venait à peine de retentir, que nous voila tel un troupeau d’oies bavardes lançaient à l’assaut de la grande grille.

    Nous n’étions pas les seules-un peu de bousculade, des grognements, des éclats de voix, des cris stridents…des beuglements des garçons…puis, le calme. Le Directeur Monsieur Dufour et trois professeurs fendent la foule en claquant des mains.
    _Non mais dès fois! On se croirait à la « maternelle »,clame Monsieur Dufour, un peu de calme je vous prie, un peu de respect et vous sortirez de ce bâtiment sans hâte.
    Messieurs , Dunar, franjean et Kalmister vont vous montrez et vous accompagnez jusqu’à la sortie, prenez conscience de votre âge Messieurs et Mesdemoiselles!

    Cela marche, les garçons se calment, les filles se dandinent et continuent de jacquassés mais trois octaves plus bas. Ouf on s’entend presque respirer. Une main attrape la mienne-OoooH! je reconnais cette sensation là!
    _Naëlla tu m’attends, j’ai un truc à te dire d’ac? Un frisson se propage le long de ma colonne vertébrale et je lui murmure: »Bien sûr Angel, je t’attends » Je glousse et me tourne vers le regard emprunt d’inquiétude de ma meilleur amie Maurane Delebrar qui me fixe.

    Ses joues roses et ses yeux brillant cherchent une réponse écrite sur ma figure.
    _ »Quoi! »
    _ Que t’a t’il dit?
    _ Oooh la curieuse…
    _ Allez Naël dis moi quoi?
    _ Bon c’est bien parce que je t’aime bien…voila,il me demande de l’attendre un peu…il a quelque chose à me dire, ça te va curieuse?
    _ Hum! et c’est tout ce qu’il t’a dit?
    _ Oui, tu sais quelque chose toi?

    Elle détourne son regard et me prend à son tour la main. Elle m’entraîne à la suite des autres – ses épaules s’élèvent et s’abaissent comme si elle venait de courir très vite. Quoi! Que se passait’il donc pour que Maurane soit si inquiète?

    *********
    Ma naïveté me perd.

    Je la suis de toute façon, je n’ai pas le choix ça pousse derrière nous en plus-il n’y a qu’une demi-grille d’ouverte-cause vigie pirate. 2011, vous pensez bien que ça craint un max ici…

    Enfin libre, je retire ma main un peu sèchement de celle de Maurane. Elle me sourit mais celui-ci reste crispé. Elle a quoi elle?_ Je te dis à ce soir Mau d’accord, j’attends après Angel, à plus.

    Elle me plante là sans un mot. Bon ben elle en verra d’autres, moi, je lui tient pas la chandelle, elle qui ne m’a pas présenté son petit copain. Elle peur pas s’attendre à ce que je partage tout avec elle non! Angel se pose devant moi, il me prend la main.

    Il me tire vers lui puis, dépose un baiser sur le coin de ma bouche. Ses yeux son sombres et je n’aime pas ça. Du coin de l’oeil, je vois ses trois potes qui nous matent en rigolant.

    A gauche de ces trois abrutis pas finis, il y a Stephen qui lui ne rit pas et ne sourit pas non plus. Ses yeux lancent des éclairs et ses poings sont serrés à blanchires.

    Oupsss là comment je peux voir ça moi? Stephen me regarde et ses lèvres forment une phrase que je parviens à comprendre. Là encore, j’en reste baba et Angel en profite largement pour glissés ses mains sous mon polo. Je regarde les lèvres de Stephen et je lis: » Il veut te soumettre, te mettre dans son lit.

    Il va te larguer, ne le laisses pas faire Naëlla. » Puis Stephen s’en va. Je frappe les mains d’Angel.
    _ Arrêtes toi là Angel! Tu voulais me parlé alors…je t’écoute.
    _ Ok petite Naëlla, ce que j’ai à te dire, va peut-être te surprendre mais vois-tu…j’en rêve toutes les nuits. Il faut que cela cesse, tu ne crois pas?
    _Eh bien dis-moi de quoi il retourne parce que là…je ne comprends pas grand chose.
    **********************
    Un coup au coeur.

    _Comme tu es naïve Naëlla. Cela me va à ravir mais j’ai besoin de plus là de beaucoup plus. Tu ne sent pas ce que je veux dire là tout contre toi? Tu ne sent pas?
    _Mince Angel, on en a déjà parlé, on ne va pas recommencer. Tu étais d’accord.
    _Ouais à tes dix huit ans,mais…Naëlla tu vas les avoir en fin d’année alors…qu’est ce que six mois hein!

    Aller viens avec moi on le fait juste une fois et après, on attendra le temps que tu ais tes dix huit ans.Viens Naë, viens avec moi…là dans le vieux cimetière,il y a assez de coin pour être tranquille toi et moi hein! J’ai tellement envie de toi Naë.

    Je suis mortifiée. La honte envahie mes joues et mes larmes ne sont pas loin.
    _Quoi! Six mois c’est rien! Eh bien pour moi c’est important et il est hord de question de faire ça avec toi dans un cimetière…ou t’as vue ça toi? Lâches moi Angel…la, tu vas trop loin, laisses-moi tranquille.

    Il me tient par les épaules et son regard est si sombre. Son visage reflète sa rage. Je ne reconnais pas mon petit copain…c’est pas le même. On est seul tous le monde est parti. Je parviens à me libérée une épaule mais, lui s’enroule autour de moi me bloquant à nouveau.

    Me voila contre son torse. Il respire si fort qu’il soulève mes cheveux. Ma nuque me picote du style: » danger, danger, fuis, fuis ». Oui mais j’ai pas assez de force. Il se colle contre moi et se frotte en soupirant. Il me fait avancer et comme je ne me laisse pas faire, il me porte presque.

    Je vois la grille du vieux cimetière et la colère gronde moi, je hurle: » Lâches-moi Angel, je ne joue pas avec toi sale con! » Son rire résonne dans ma tête et ses mains se resserrent sur ma chair.

    *****************
    La peur.

    Il me retourne comme une crêpe puis, il me plaque contre le grand ifs qui a du en voir d’autres. Mon dos me fait mal. Je sent l’écorce rugueuse qui s’enfonce dans ma chair. Mon polo ne va pas me protéger. Angel me cogne, me griffe, il grogne, se veut de nouveau gentil._Alors Naë, tu aimes pas ça peut-être?
    _Arrêtes Angel, arrêtes ça!

    Il redevient brutal. Sa main droite enlève mon bouton et elle fait glissé la fermeture éclair de mon jean. Il l’écarte brutalement et glisse sa main dans ma culotte.Il rit et me susurre au creux de l’oreille: » ben ma belle, t’es toute chaude là, tu me veux hein? Attends moi aussi je te veux.

    J’entends le zip -son jean glisse je sent la chaleur de ses grandes jambes. Il fait glisser son caleçon son sexe est dur.Il en fait autant avec mon jean, la peur monte en moi telle une araignée huit pattes. Je gigote, il en rit._ Attends ma belle, oui fais comme ça ça m’aide bien…encore un effort ma jolie on y est presque.

    Je me rends compte que je l’aide car mon propre jean est presque à mi cuisse. Je hurle encore et encore. Il me cogne, me pétris les épaules, me giffle et me griffe les seins,le ventre, il me mord ce con il me mord à sang. Je crie encore…là, je reçois un coup de poing à voir des étoiles et c’est ce qui me libère un peu…me croyant groguie, je me laisse glissée et rapidement, je prends une grosse pierre et d’un coup d’un seul coup, je le lui assène contre la tempe.

    Il glisse le long du caveau de la famille Delflandre. Je penserai à y mettre une belle potée de fleur. Je remets vite fait mon jean, mes mains tremblent tellement. Je regarde celui qui fut mon petit copain. Il reprend déjà ses sens. Il me jette alors sa hargne au visage.

    _ Si tu m’avais laissé , je t’aurai quand même larguée t’es pas une fille pour moi. Moi, je veux vivre et toi, tu m’en empêches. J’ai des besoins que toi tu n’as pas encore…ça viendra mais…je n’ai pas le temps d’attendre t’es qu’une pauvre tarée.

    Tu crois que tu me plais? Saches que non, tout ce qui m’intéresse chez toi…c’est ta  » petite fleur de printemps » ma petite amie et bien moins prude que toi et avec elle-j’ai beaucoup de plaisir. Dégages de ma vue avant que je ne change d’avis.
    _Pauvre mec, tu peux à peine tenir debout,tu ne me fais pas peur et j’ai pas du tout envie de toi!

    _ Ah ouais! Pourtant tu mouilles et c’est moi qui t’ai fa…_ Je dois dire que je suis d’accord mais plus là non, j’avais des papillons quand tu m’as embrassés tout à l’heure mais depuis je n’ai que colère,haine contre toi et j’ai envie là de te tabassé comme tu m’as tabassé.

    _ Arrêtes tes mièvreries Naë, je ne t’ai pas tabassé comme tu le sous entends.Attends juste un instant Naë, juste un instant. Et là, je sus qu’il me fallait partir et vite-ce que je fis. Je me rendis au Central de Police Et lorsque Jean-Dominique Peterson un ami de mes parents me vit dans l’état ou j’étais, il appela son amie policière Marie-Véronique Vernant.

    La blonde pulpeuse me regarda avec un rictus au bord des lèvres. Elle me saisit par le bras ce qui me fit crier. J’avais de plus en plus mal. Jean-Dominique brailla un
    _ » mais t’as quoi aujourd’hui toi? » à sa collègue qui toujours le rictus aux lèvres osa dire que:
    _ » c’est encore une petite merdeuse qui a voulue jouer avec un garçon et qui a perdue hein petite c’est bien ça? »
    Méduser je la regarde qui s’avance vers moi l’oeil brillant et la moue dégoulinante de fiel.
    **************************
    La honte, la détresse, la peur.

    Je regarde l’ami de mon père et je braille: » je veux pas qu’elle me touche. L’autre connard est comme elle, le même regard, les mêmes manières. Je veux pas qu’elle me touche! » Et là les larmes coulent.
    Je tremble et je m’affaisse Heureusement des mains secourables me retienne.Une autre femme qui elle pose sur moi ses yeux emplis de larmes contenues et ses mots que j’ai bien du mal à comprendre glissent tel un baume apaisant sur ma chair meurtrie et mon esprit en déroute, mon coeur s’est fait la malle

    ._ Viens avec moi Naëlla, je peux t’appeler Naëlla et te tutoyer?
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    L’horreur du geste.

    Ses gestes sont doux, elle me prend doucement par la main et elle me dit:_ » Viens avec moi Naëlla, tu acceptes? Je hoche la tête. J’ai si mal. Mon crâne me fait mal. Mes yeux ne focalisent plus, j’ai la nausée.

    Elle m’entraîne vers une petite pièce fermée. Elle l’ouvre tout en m’expliquant ce qu’elle allait me faire. J’opine mais doucement sinon je vais vomir. Elle m’aide à me dévêtir en grimaçant et en ayant de temps en temps des petites exclamations outrées.L’une d’entres-elles revient le plus souvent… » le petit salaud ». Je pleure encore. Plusieurs flaches crépitent autour de moi.

    Je ferme les yeux, soudain…je sent qu’on m’observe. Quelqu’un ose me reluquer sans mon autorisation , c’est quoi ce cirque là!
    _ Il y a quelqu’un qui me reluque derrière la vitre, je veux qu’il ou elle dégage de là ( bon c’est pas ce que j’ai vraiment baragouiné)-mais, elle a compris elle ouvre avec violence la porte.

    Je me couvre de mes petites mains meurtries. Je suis presque nue et c’est là que je vois Angel qui me regarde avec horreur. Oui mon petit vieux, c’est toi qui a fait ça, regardes donc. Son père laisse passer son fils et à son tour, il me regarde. Ses traits délicats se crispe,il fronce les sourcils, ses yeux lancent des éclairs mais…pas contre moi.

    J’entends la policière qui braille: » Mais t’as quoi dans ton crâne, t’as pas fait assez de dégât là…en plus, tu l’invites à mater la pauvre petite qui a subie cette violence!
    C’est pas assez que vous en rajoutez une couche en la violant de nouveau avec votre regard! Dégagez de là, je vais en référer à Dougal ça vous pouvez en être sûr! La porte claque. Une autre se ferme.
    _Ah les abrutis! ça va petite? Elle me fixe puis elle crie mais, je n’entends presque plus rien…à part un t’es sûr de pouvoir le faire sans la tripoté?

    _ Oui Régina, j’en suis sûr. Je suis pas un pervers malgré ce que tu penses de moi. J’ai et je dois protégé cette petite, tu le sais Régina, elle reste ma priorité. C’est pas parce que j’étais pas là-bas avec elle que je ne l’ai pas protéger. Je lui ai donner de la force, elle l’a battu et à put fuir.

    Malheureusement, ce jeune saligot la salement amochée…sa tête, regardes ça Régina, le sang qui coule Tu n’as pas vue?
    _ Non Salomonn, je n’ai rien vue. Elle a du cran cette petite, elle sait ce qu’elle veut ou pas. Tout à l’heure elle a senti les deux idiots qui la matait derrière la vitre sans tain.

    Elle a braillée je sais pas quoi dans une drôle de langue mais j’ai fait comme si j’avais saisis. Je les ai virer de là. Oui, elle a du cran. Quelle dommage, elle va avoir tant de peine et tout un tas de truc à géré en plus de sa soeur. Je ne l’envie pas tu sais!…

    Salomonn la regarde ses yeux caramels sont doux et son sourire laisse percevoir sa gentillesse pourtant, quand la bombasse blonde entre dans la pièce…je sent celle-ci se refroidir aussitôt et je sais que Salomonn en est l’instigateur.

    _Désolée pour tout à l’heure, j’avais pas vue l’état de la petite, vraiment Salomonn je l’ai prise pour une jeune pouf…..

     

    _Oui Marie-Véronique, tu as encore laisser le fiel te coulé de la bouche alors que cette jeune fille souffrait dans sa chair, dans son intimité, violenté…elle a été si durement violenté par celui qu’elle aime. Battue et mise plus bas encore par une femme flic qui aurai dû la prendre sous son aile avant que de la jugée coupable…
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    _Salomonn s’en prit aussitôt à Marie-Véronique…lui assénant une vérité
    ._Tu dois changé Marie, ce n’est plus le temps pour la vindicte personnelle. Les jeunes filles, ne sont pas toutes coupables. Elle eut du mal à encaisser la mercuriale surtout venant d’un homme plus froid que la glace. Que pouvait’il savoir lui de son tourment à elle,hein?

    Pourtant elle se reprit et demanda d’une voix grave: » J’ai compris un peu tard certes, mais j’ai compris. Tu crois qu’elle me pardonnera? »
    _ Si elle survit lui dit Salomonn de son ton froid…si elle survit tu le sauras.
    _ Hein! Si elle sur…? Mais as ton appelé un médecin?
    _ Oui fut la réponse si tranchante dans l’air glacial que machinalement Marie-Véronique sentit ses poils se dressaient et se frotta les bras en signe de malaise.

    Salomonn poursuivi, je crois qu’il arrive, il est temps, je pense qu’elle entre dans un coma que j’espère léger…on verra cela. Le jeune homme ou est’il?
    _Son père a réussi à le faire sortir,il a offert une…
    _C’est pas vrai… Doug l’a laisser partir Pourquoi?
    _ Certainement un gros chèque ou une promesse quelconque. Tu sais qu’il va y avoir de gros changement. La structure va être modifier. Dans quel quartier serons nous demain?

    Le patron fait ce qu’il peut avec les moyens du bord…il changera si la petite…bon tu vois ce que je veux dire. Il n’est pas obtus,il cherche à nous maintenir à flot. Dis moi Salomonn a t-il vue ta protégé?
    _Non, il le sait.

    Douglas n’aurai pas du, il vieillit mal, avant il aurai prit ce petit saligaud et l’aurai émasculé pour l’avoir seulement blessée, mais maintenant…il n’ose même plus rugir contre les truands et intrigants de tous bords.Je ne lui fais plus confiance. Ou est Stephen? Ne devait’il pas veiller sur elle?

    _Oh! Il l’a fait et elle a comprit mais trop tard. De plus, ce n’était qu’une histoire de rupture, il devait largué la petite parce qu’elle couche pas. Sa nouvelle amie qui soit dit en passant est la petite peste « Maurane » se la joue fine depuis le début…mais elle lorgnait le bel Angel ben là…voila c’est fait. Elle est sa petite amie et Naëlla va devoir se faire d’autres ami(es).

    Pas si cool les jeunes de maintenant. Quoi qu’à notre époque pas si lointaine c’était si je ne m’abuse identique…mais moi, je remercie Valéry car grâce à elle, j’ai pas épousé Thimoté Sardan. Combien de fois on est aller chez lui pour violence domestique? Je compte plus.

    Un jour pourtant, je le pincerai ce gros tas de graisse et il paiera pour la misère qu’il m’a fait subir et pour celle qu’il fait vivre à ses gosses et à sa femme.

    _ Eh bien, y a pas que moi qui a bouffé du chien aujourd’hui? T’as pas envie de faire équipe avec moi toi?
    _ De la daube, mais si ça se présente Salomonn, je suis partante. Bien regarde voila le médecin des urgences, il s’est pas pressé comme d’hab…et tu vas l’entendre si ça urge, il va encore nous faire la leçon.

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    Paragraphe quatre.*******
    Voila le médecin des urgences. Il n’est pas pressé comme d’hab et tu vas l’entendre si ça urge.il va encore nous faire la leçon. Bel homme,un mètre soixante quinze, musclé, le sourire facile la colère aussi. Ce con à tout pour lui. Il ne se prive pas. La seule chose que je lui reproche, c’est d,être un vrai fumier avec nous.

    - Ouais t’as envie de te le faire m a grande, c’est ça que je comprends
    - alors salomonn Régina , vous couvez quoi là? L homme pose un regard sur ma pauvre carcasse et il frémit…son sourire disparaît sa bouche se retrousse il montre ses dents… Bien blanches et belles soit dit en passant. Sa blouse ne lui va pas du tout. Son jean par contre lui va comme un gant. Et là, je comprends Régina.

    L homme pose son sac par terre il se met à genoux devant moi. Il regarde mes yeux, me tâte la nuque. Je frémis et je baragouine dans ma barbe un :.( mal ça, arrêtes ça .)
    - Ouaips c’est grave. Tu viens avec Réginabraille t’il , et tu m’explique le topo?
    - Okay, je préviens le patron et j’arrive.
    - salomonn demande t’il,tu connais celui ou celle qui lui a fait ça?
    _ Marco te le dire ne te servira pas alors, tu laisses tomber. Tu penses quoi pour la petite c’est grave?

    -Regardes la salomonn … ces bleus le sang qui coule de son oreille ,la plaie qu’elle à la tête… Je vois pas le reste de son corps mais…je devine. Alors…oui salomonn c’est plutôt grave. Elle a les yeux qui se révulse elle tremble elle s’est pissée dessus c’est pas de l’eau ça, en plus, elle est brûlante.
    Je crois qu’elle a une sérieuse commotion tout en espérant qu’elle n’a pas un caillot derrière son joli crâne… Il faut que je l’emmène et fissa.

    On a eu un accident sur route, c’est pour ça que j’arrive si tard. J’ai laissé Elvire avec les accidentés elle en connaît un rayon et puis, il faut bien qu’elle fasse ses preuves … le feu, il n’y a que ça pour savoir si tu vas pouvoir tenir la distance…si t’es fait pour ce métier de dingue.
    Tu m’aides? Il ne faut pas trop la bougé. Quel con je fais… J’ai qu’ un petit brancard . Allez salomonn on y va.

    Regina braille t’il si fort que je n’ai qu’ une envie… Me bouchés les oreilles mais, mes bras, ne répondent plus. Je sombre doucement dans la nuit. J’ai soif, mes yeux me brûlent, j’ai mal à la gorge. Quelques chose de gênant dans ma bouche dans ma trachée. J’ai envie de vomir. Je me redresse, du moins je le pense. Une alarme retentit la porte s’ouvre et des voix criardes entrent en même temps qu’une infirmière.

    - Oooh ne bouge surtout pas, surtout ne bouge pas, je t’enlève tout ça. Bon alors je t’explique je tire doucement et toi,tu respire sans accoue. Laisses moi faire et tout ira bien. Je suis Irène ton infirmière de jour. Heureuse de te voir parmi nous. Là,là,là,tous va bien, ne cherches pas à parler… Ton larynx est un peu abîmé mais cela va revenir.

    Elle me sourit elle m’offre un peu d’eau enfin elle tient un genre de brumisateur et de fines gouttelettes d’eau entre dans ma bouche. Beurkkk c’est pas top. Elle sourit puis me dit…oui c’est vraiment pas bon, ça vaut pas de l’eau mais, c’est tout ce que je peux t’offrir jusqu’à ce que tu puisses déglutir normalement . Bon le médecin ne va pas tarder, il t’expliquera ce qui t’es arriver.

     

    Et l’homme qui donne des ordres sera là lui aussi.y-l Elle rougit.
    -----------------------------------------------------------------------------------------------

    --Une surprise et un coup au coeur.

    Dis moi Naëlla,pour Stephen,tu veux bien m’expliquer?_ Ah…oui je comprends mais, ma tête me fait vraiment très mal. Oui Stephen ben on se connaît depuis au moins la sixième et à partir de là, on s’est jamais perdu de vue. Juste une fois ou , il a disparu trois bon mois.

    Quant-il est rentrer, il avait changé,il était plus froid,plus dur aussi. Il m’a jamais voulu me parler de ces trois mois. En souriant,il me disait: » j’ai pas vraiment le choix chaton,mais ce que je peux te dire…tu le sauras et attends…je peux t’enseigné un truc qui pourrait nous servir, t’es d’accord? Stephen et moi on est presque du même âge..à quoi…sept mois prêt !

    Bon, je m’égare, c’est la douleur. J’ose un pâle sourire mais eux , ils ne sourient pas. Hum mmm. Stephen m’a enseigner le langage des signes, puis une fois que j’ai bien défini et compris les gestes, il m’a appris à lire sur les lèvres et j’ai eu droit à un scoup, na,na,na!

    _ Un scoup petite!
    _ Euh oui bon, Stephen m’a dit que celui qui lui a enseigner ces astuces, ben c’est son oncle Sal et que si un jour j’ai un problème…il lui téléphonerait et j’aurai quelqu’un de confiance pour m’aider.

    _ D’accord petite, je vois, oui je comprends mieux. Tu dis qu’il s’appel Stephen, tu connais son nom de famille?_ Pourquoi? Il n’a rien fait au contraire, il voulait m’aider…mais j’ai pas réagis assez vite et Angel est devenu un monstre.

    La dessus, les vannes de mon ciel se sont ouverte et vlan ça coule tous seul. Je vois trouble, mon nez coule aussi, je hoquette et j’ai vraiment très très mal.Pis, mes parents sont partis,j’ai pas eu la chance de les voir et de leur dire combien je les aime…qu’ils fassent un bon voyage et surtout qu’ils reviennent vite.

    La femme flic me tend un lot de mouchoir en papier et souriant me dit: » t’inquiète pas ma jolie, ils savent que tu les aime et ils vont vite revenir._ Ah oui, le toubib des urgences va pas tarder lui aussi. C’est un mec cool mais pas souvent à l’heure. On a intercepter le petit prétentieux Angel, c’est ça? Reniflant je hoche la tête.

    _ Il se la joue et étonnement,il était avec une fille…attends que je dise pas de bêtise.Elle regarde un petit calepin,pince ses lèvres, me regarde et je comprends qu’elle n’ose pas me dire qui était avec Angel. Oui mais moi, je veux savoir._ Qui?

    _ Euh c’est pas vraiment important tu sais. Je fais les gros yeux, je dois être pathétique mais elle ne sourit pas. Elle presse ma main puis, me murmure, une certaine Maurane, tu connais?
    _ Hein! Non c’est pas possible…Maurane ma meilleure amie, elle déteste Angel…elle me l’a dit, elle le trouve infect.
    _ Ben si tu veux mon avis…elle a changer et elle le trouve tout à fait à son goût.Elle était pendu…
    _Reg! L’homme nous regarde, son regard est sévère. Regina comprend, elle baisse la tête.

    _ Pardon ma jolie.---.
    à suivre.


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