• Que pouvais-je faire?

    Je venais à peine de m’éveillée lorsque ma mère entra tel un ouragan force quatre dans ma chambre. Les volets étaient encore fermés de la façon que moi j’aimais…un peu de lumière filtrait au-travers et la journée s’annonçait  excellente quoi que!


    _ Vite chérie, vite lèves toi, on doit faire vite, n’ouvre pas tes volets, prends que ce qu’il te faut et laisses le reste. Des déménageurs viendront plus tard et emballeront les reste tu sais ce qu’il faut faire mon chat n’est ce pas?
    J'ue à peine le temps de pousser un soupir qu’elle repoussait mes draps et brusque dans ses gestes, elle m’intima l’ordre d’aller faire ma douche.Je ne voulais pas, non, je ne voulais pas partir.


    Pourquoi fallait-il si souvent faire nos bagages, qui avait cette fois fait un impers?Pas moi ça c’est sûr, j’étais rester à ma place, j’avais pris soin de jouer à l’idiote, mes études se faisaient lentement et mes profs ne m’estimaient pas très intelligentes en bref, ce qu’il fallait qu’ils croient alors…qui?



    _ Ma faute bredouilla ma mère, c’est ma faute mon chat, mais je t’expliquerai plus tard, fais vite, tiens mets ce jean et cette chemise, adjoint  à cela ce polo,il fait froid aujourd’hui et s’il se met à faire un peu plus chaud, tu pourras alors ôter ce polo sans être à nue. Là-dessus elle me sourit mais ce sourire là est crispé.

     

    _ Maman!
    _ Non , non trésor on n’a vraiment pas le temps. Je sais que le Marshall va pas tarder,on a tout juste assez de temps pour filer, grouille mon chat grouille. Ben je grouille la peur au ventre et là bouche sèche.


    On est là depuis à peine six mois, je venais de me faire quelques amis et mes profs bien que soucieux de leur enseignements, ne voulaient plus ou pas se faire du mouron pour moi et ils me fichaient une paix royale, presque le bonheur quoi!


    Dans cette jungle ou ma mère et moi nous nous trouvions prises, ce petit havre de paix tous relatif nous faisait du bien, bon maman avait faillit mais que c’était-il donc passer pour que de nouveau nous soyons obliger de fuir?Les larmes coulaient et l’eau de la douche les emportaient loin de moi et de mon envie de rester.


    _ Chérie tu es prête? me cria ma mère. Je sorts tel un elfe ou un diable de sa boîte, elle sursaute tellement j’ai agis vite, elle me fixe puis dans un murmure me dit: » tu vas devoir le faire revenir mon chat, pardon pour ça! ». J’ai froid, si froid.


    Je sais que je vais vivre un autre moment très difficile, je vais devoir me concentrer si fort, le faire renaître, le faire vivre à nos côtés, le faire obéir, le surveiller à chaque instant, le sentir prendre des forces et plus tard le faire disparaître…une torture.

    _ Pourquoi ça maman, on peu très bien partir toutes les deux et fuir…dis ce serait bien, on peu faire ça maman!
    _ Non, chat, on ne peu pas faire ça, ils vont chercher une femme avec une fillette, que nous ayons l’apparence jeune ou pas, ce qu’ils vont chercher et appréhender ce sera une femme et une fillette. Tu comprends chat!



    Il faut qu’il soit de nouveau avec nous. C’est cruel, je sais mon chat t je te demande encore une fois pardon pour cette souffrance que tu vas devoir supporter. Vite chat, partons._ Mais, il me faut un peu de temps pour le faire venir, donnes moi au moins dix minutes maman s’il te plaît , si je dois le faire en courant ce sera très douloureux.



    _ Oui mon chat, je sais,mais ils nous talonnent et j’ai si peur, pardon mon chat, pardon, mais…elle m’attrapa par le poignet,me serra si fort que des larmes et un petit cri s’échappa de ma bouche. Avec vigueur elle m’entraîna dehors sous l’oeil un peu vaseux du gardien d’immeuble.



    _ Vous allez loin Madame  Vincente? demanda le vieil homme un sourire édenté aux lèvres._ Ma mère se détourna et lança dans le vent un : » Un rendez-vous urgent à l’hôpital central j’ai oublié l’heure Monsieur Clouche, on doit faire vite, j’ai laisser les clefs sur la porte,vous pouvez vous en occuper pour nous Monsieur Clouche!



    _ Oui hurla t’il, z’inquiètez pas ma Tite Dame, je les gardes avec moi. Ma mère se glissa sur la banquette arrière et le chauffeur de taxi nous regarda d’un oeil rond._ Hôpital Central M’Dame! Mais c’est diablement loin et ça va vous coûtez un max s’avez ça au moins z’avez de quoi me payer?


    _Hein! Quoi!  Euh oui Monsieur, mais, nous n’allons pas si lion, non, nous allons directement à la gare Saint-Charles s’il vous plaît.
    _ Ben pourquoi avoir dit au vieux que…
    _ Oh! C’est parce qu’il a tendance à tout répéter et que ça m’énerve, une vraie commère cet homme là, il est super gentil,mais…il dit tout à tous le monde et j’ai pas besoin de savoir pourquoi Jos va voir Tonio le soir ou son mari est pas là, vous voyez un peu Monsieur!


    Là-dessus le chauffeur du taxi se met à rire et hochant la tête répondit: » ça je comprends bien ma tite Dame, et vous avez raison de vous prémunir d’un homme comme ça! Vous savez quand même que moi aussi je vais raconter cette histoire à mon prochain client,hein ma tite Dame!



    _ Hum oui je sais, mais votre client moi…je ne le connais pas et lui non plus._ Bien dit, bien dit, bon aller on y va. Gare Saint-Charles alors?

    _ Et dans un grand soupir ma mère lui dit: » Oui s’il vous plaît. Tout le long du parcours, le chauffeur du taxi n’arrêta pas de raconter ses histoires, de belles histoires et d’autres un peu olé olé. Bref, ma mère sourit souvent, ria parfois et trouva l’homme sensible et aimable.


    Dans mon coin, je me focalisais sur ma tache qui était ardue et je transpirais à grosses gouttes ce qui alarma le chauffeur bien sûr.
    _ M’dame, la petite à l’air pas bien là.
    _ Ce n’est qu’un effet du mal des transports, il faut que son médicament fasse effet, elle l’a prit un peu trop tard, dans quelques minutes cela ira mieux. Je vais ouvrir la vitre arrière afin qu’elle respire mieux. Là, vous voyez les couleurs lui reviennent.


    Dans le train elle se sentira bien. Les voitures lui font toujours cet effet là.

    _ Ah, ben si elle va bien ,tant mieux. Courage petite me dit-il,on arrive à la gare tu vois…encore un p’tit kilomètre et on y sera.
    _ Merci Monsieur balbutiais-je …
    _ De rien petite, j’ai une fille moi-aussi et je sais comment bon ben voila quoi, les petites elles grandissent hein M’dame et parfois elles ont des soucies, je sais ça, tu vas voir tout ira bien.


    Maman lui sourit et j’essaie à mon tour d’en faire autant mais mon sourire ressemble plus à une grimace qu’à autre chose. Pourtant, cela semble le rassurer . Enfin, on  descend du taxi, j’aspire un grand bol d’air et le chauffeur ria très fort ce qui malheureusement fit que des regards se posèrent sur nous, trop de regards d’ailleurs.


    Tant pis, on n’y pouvait plus rien. Après avoir régler le chauffeur et en lui laissant un bon pourboire ma mère et moi on se dirigea vers le quai numéro trois. Maman me saisit le coude et avec force me fit monter . Le Wagon semblait vide,pour combien de temps encore?

    _ Mon chat, dépêches toi s’il te plaît dépêches toi.
    _ Il arrive maman grognais_je, il arrive, encore une seconde.



    Tu m’as pris des vêtements de rechange?
    _ Oui mon chat, mais juste un tee-sert et un pull vert, un jean blanc et quelques cu…
    _oui, j’ai saisis maman, donnes moi le tee-sert et le jean blanc, il mettra mon jean bleu et ma chemise. Pour le reste on fera avec, vite maman il n’y a personne et je peux me changer pendant qu’il arrive, regarde,il vient.

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    La détresse m’emplit le coeur et le regard de maman se focalisa sur la banquette que j’occupais désormais avec un garçon de mon âge…mon jumeau. Maman nous sourit, la peine dans ses yeux me fendit un peu plus le coeur qui était déjà si douloureux. Il nous fixa et le reproche était dans ses yeux couleur d’ambre.



    _Pourquoi maman? Tu ne trouves pas qu’elle souffre assez comme cela, il faut que de nouveau tu fasses appel à moi au travers de son âme à elle! Sais-tu maman les souffrances physiques, psychiques que tu lui inflige encore et encore! La dernière fois cela ne t’a pas suffit, réponds maman, je veux savoir ce qui se passe encore une fois pour que ma soeur fasse appel à moi par-delà notre lien, réponds maman…


    _ Je suis désolée mon chéri, tellement désolée de lui infliger cela,mais j’ai trop parler avec Sandy Mac Dooles et elle n’a pas sue garder sa langue. Tous ceux qui viennent au  Farmers Family ont compris de qui elle parlait et ils se sont mis dans la tête de venir voir ta soeur afin de communiqués avec ceux qui…
    _Ah d’accord, ce fardeau là, tu l’as de nouveau calquer sur ses maigres épaules hein, t’as pas pue t’en empêcher…


    _ Gardes donc ta langue de vipère mon fils, et rends lui la tache plus aisée, on a besoin de toi pendant le trajet et après elle pourra te renvoyé.

    _ Non maman, cela ne fonctionnera pas cette fois, tu te souviens de ma mise en garde maman! Elle réfléchit à tout allure et je vois que son cerveau carbure à deux cent à l’heure mais…elle ne se souviens pas de ce que mon frère lui a expliquer la dernière fois qu’on avait fait appel à lui et lui, il ne va pas l’aider ça non, il sait que je peux à mon tour disparaître dans l’ombre,elle, elle ne l’a pas compris j’ai si peur et si froid que malgré la douce chaleur je tremble.



    _ Regardes-la maman, elle ne tiendra pas longtemps, l’as-tu nourris au moins ce matin?_ Blême, ma mère vient de blêmir un peu plus, elle est aussi livide que moi elle se souviens elle m’a houspillée sans me laisser le temps de me nourrir correctement et là c’est la tuile.



    _ Non, je vois à ton air hagard que tu as encore oublié ce fait crie t-il d’une voix forte. Oh oui, il devient fort, de plus en plus fort et moi…de plus en plus faible et si maman ne me donne pas à manger eh bien..
    _.Lex que dois-je faire pour l’aider dis moi vite ce que je dois faire mon fils!
    _ Tu aurai du comprendre qu’il ne fallait pas m’appeler maman,pas à travers son lien à elle, pourquoi as tu fais cela? Ton lien, ne fonctionne t’il plus maman?


    _ Si Lex, bien sûr que si, mais, c’est ta soeur et tu l’aimes n’est ce pas! Jamais tu ne lui feras de mal n’est ce pas Lex? Elle a besoin de toi Lex et moi aussi, le Marshall nous course et il ne nous lâchera pas, tu sais à Phénix quand le chasseur de prime nous avaient coincés dans le Palace, tu te souviens Lex? Lex se mis à gronder et son regard devint noir


    _ Ne cherches pas d’excuse maman, là encore c’était de ta faute et pour du fric en plus elle a faillit y rester là encore et tu riais dans le wagon de tête qui nous emmenait vers une destination que toi seule connaissais …elle a faillit y rester maman mais…ça t’a pas empêcher de remettre ça hein et là regardes là bien chère maman…si tu ne la nourris pas…je l’emmène et elle ne reviendra plus jamais. Tu m’as perdu , veux-tu la perdre elle aussi? Tes coûts de pokers valent-ils la peine chère maman?



    _ Lex,je te défend de m’appeler ainsi, je reste ta mère et je veux que tu aides ta soeur jusqu’à ce qu’on arrive à…_ Oui mère ou vas t’on cette fois? La voix de Lex était douce et pourtant elle restait menaçante et maman ne le comprenait toujours pas. J’avais de plus en plus froid. Lex me prenait toute mon énergie. Les larmes coulèrent le longs de mes joues qui devenaient de plus en plus pale.


    _ Ma
    _ Non tonna la voix de Lex…appelles la par son vraie prénom,elle l’a mériter. La stupeur figea le beau visage de ma mère en une grimace digne Halloween .
    _ Alexzina ma chérie, ne parts pas, je te donne elle se mit à pleurer et balbutia un : » mon sang, prends-le ma chérie,restes avec moi, ne parts pas, j’ai tant besoin de ton amour,s’il te plaît ma chérie,restes avec moi, prends. » Et là-dessus, elle me tend son poignet…que croit-elle donc? Je ne suis pas une goule, ni une vampire, je ne veux pas de son sang, qu’elle le garde beurkkkk.


    Lex comprends et soudain il hurle un Bordel Alexzina, tu te nourris ou tu vas venir dans l’ombre, c’est pas la joie là-bas crois moi petite soeur. Je veux que tu vives et que tu m’aimes à travers notre lien, bouges toi Alexzina je te l’ordonne. Et sans pouvoir faire autrement, je perce le poignet de ma mère et je suce son sang. La chaleur inonde mon corps et je me sens revivre. Ma mère retire vivement son poignet puis, me regardant avec tendresse,elle me dit: » mon chat, un peu de patience, je vais te trouver un bon gros morceau de viande saignante ainsi tu tiendras le coup plus longtemps.


    Elle sort du wagon et je la voie qui marmonne et elle se dirige vers le restaurant sera t’il ouvert? Lex me fixe et son regard reprend peu à peu la couleur de l’ambre, comme moi ses yeux se font velours. _ Alexzina, il ne faut plus faire appel à moi, tu le sais petite soeur, je vais t’entraîner avec moi si je reste trop longtemps à tes côtés et le sang , ne suffira pas.


    Dans combien de temps serons nous sur place, le sais-tu Alexzina? Je sens la peur de Lex, et, à mon tour je pousse un gros soupir puis je lui réponds: » Elle ne me dit jamais rien Lex, non, je ne sais pas ou nous allons,ni combien de temps va durer ce voyage, elle cherche encore des excuses mais…je sens bien que cette fois, elle est à court de solution.


    Nous sommes telles des souris, le piège du gros chat se referme sur nous et, elle ne l’a pas tout à fait compris, elle se voile la face et nous courons un très grand danger. Je ne sais pas si j’aurai assez de force cette fois Lex, je me sens si lasse et j’ai si faim. Mon ventre se mit à gronder avec force. Une fillette d’à peine six ans, me regarda étrangement et son petit sourire m’amusa. Lex sursauta en la voyant et d’un petit coup sur mon bras me rappela à l’ordre: » Pas touche Soeurette, pas touche…danger. » J’avais si faim…y-l.

     


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