_ J’ai vu quelque chose qui m’a intrigué alors, j’ai fais un détour…je voulais être sûr
_Tu te rends donc pas contre de mon angoisse, je suis celui qui prends soin de toi ne me refais plus un coup comme celui-là, rien n’est sûr par ici,t’es inconscient ou quoi!
_Oh! écoute Amsel, je ne suis pas sans ressource et ça, tu le sait non?
_ C’est pas la question,tu cours un grand danger et moi avec alors reste concentré bordel!
_Bien,mais si je vois de nouveau le phénomène,j’irai voir et tu ne m’en empêchera pas.

Ma voix déraille sur ces derniers mots, je sais qu’il se croit investis d’un pouvoir sur moi mais…il se trompe lourdement. J’ai pas vraiment besoin de lui,je peux survivre pendant six jours sans lui ou un autre que lui…lui par contre…ne peut vivre que deux ,trois jours sans quelqu’un comme moi et ça…il le sait.Il se penche en avant, son sac semble peser plus que d’habitude.

Une odeur vient chatouillé mon nez très sensible. Serait_il blessé? Il tremble, se voûte un peu plus, bingo, ce con est blesser. Manque de bol c’est pas l’endroit idéal pour qu’il s’écroule, je pourrais pas le porter. Il tangue, bon j’ai plus qu’à voir ce qu’il a.

_Amsel tu as un souci?_Pas vraime… Ben et ma pomme elle ressemble à une poire! Il vient de s’effondrer. Ce fils de rat me laisse là avec lui en plein milieu d’une artère dégagée…Le mouvement , je le revoit,je le ressent, ami! Ennemi?


Je fouille les manches de mon zlir,j’y dégote un mécal. Je regarde…bleu…bien c’est bon pour lui. D’un geste sûr,je lui enfonce le mécal dans le gras du bide.

Il grogne mais reprend ses esprits, ce sera juste mais on doit se mettre à l’abri._Tu m’as shooté!Faut pas gaspillé, c’est un quoi que t’as pris?


_ Je grimace et doucement je lui réponds-un bleu.Il peste,rajuste son sac, se redresse et d’un regard qui en dit long me montre le bloc suivant. Des murs, des gravas, un monceau d’un tout, quoi! C’est là-bas qu’il veut qu’on aille?

Il me pousse, ses gestes se font lents, oui,il est pas au mieux.
_Amsel, t’es sûr?
_ Pas le choix,pour cette nuit ça devrait le faire, j’ai besoin de repos et toi aussi, cette planque reste mieux que l’artère non!
_ Oui, si tu y crois. Je dois te dire qu’on est suivi, je le sais,je le sent.
_ Ou? J’ai envie de le frapper, comme si je pouvais à l’heure qu’il est me servir de…
_Non, n’y pense même pas petit, n’y pense même pas, allons y vite traverse,te retourne pas je veille.

On cours,le refuge n’est pas très confortable.
Pas de toit, pas de mur protecteur enfin on fera avec pour cette nuit.Il fait sombre, j’ai soigné Amsel,un autre mécal bleu lui a redonné un peu de force,là, il lui faudrait de l’eau,ouais mais j’en ai pas. Des pas,je les entends, il s’imagine que parce que je mesure un mètre quarante sept pour une quarantaine de kilos que je ne vaut rien! Il va déchanter.



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Le Médic.
Je plonge en moi, je suis confiant. Je dois savoir si celui qui se faufile est un ami, ou , un ennemi. Je protège mon guide. Ma respiration se fait lente, je plonge. Il se cache, il sue la peur je le sent.

Je ne suis plus loin de lui…une pierre tombe, un souffle, un crissement, une plainte.

Oh! il rampe, un soldat? Je le pique, il se met sur le dos les bras en l’air et chante d’une voix nasillarde et tremblante: »Médic, Médic, je soigne,pas armes, Médic ».

_Bien, j’ai besoin de toi, tu vas me suivre sans faire de bruit. J’ai un ami qui a besoin de toi Médic.
_Oui lequel? …Bleu? Rouge? Blanc?, vert? J’ai,oui j’ai, je te suis mais…on ne doit pas faire de bruit…l’ennemi n’est pas loin. Je viens bien de le lui dire non?

_A combien de nous tu l’estime?
_Pas plus que trois…
_Combien sont-ils?
_ Une bonne dizaine.
_Des armes?

_Oh oui des tas, des vrais salauds, pas de pitié,pas de prisonniers,ils n’ont pas de temps à perdre,tu sais en plus tu veux pas et tu peux pas savoir.
_Ok! Viens on y va. Le sable se lève, ça nous fait un voile ou pas de toute manière ce sera pas un problème. T’es blessé toi?

_ Moi! non jusqu’à présent je suis passer à travers mais…mes potes eux…ils ont morflés.
_D’ac, aller on se secoue. Il me suit, son sac est énorme,lui aussi d’ailleurs. Chouette,il a des réserves, ça va me faire un bien fou. J’en ai fichtrement besoin, ma vitalité baisse trop vite.
_Vous n’êtes que deux?
_Oui et non, pour l’heure, je te dis oui mais…faut pas croire tous ce que je dis. Je vois Ans,il n’a pas bouger,mauvais signe.


_Allez,fais ton boulot,il a vraiment besoin de toi. Au fait c’est quoi ton nom?
_Merci de me le demander, tu es le premier à le faire.
Jonhson Ferlier,3ème groupement, je suis un moitié-moitié. Ton ami il s’appel comment?
_Anselm, c’est mon guide.



_Ah bon! comment ça! Le gouvernement a autoriser cela? Étrange…tu t’appel comment toi petit? Ah nous y voila, de part ma taille, je suis un gamin pour lui bien…je vais pas lui enlever son idée…il verra qu’il se goure dans jours à venir du moins s’il reste avec nous à voir. Segas.
_Quoi! C’est toi Segas! t’es sûr là?



_Eh bien si j’en crois ma mère…oui j’en suis sûr,pourquoi tu as l’air étonné!
_Oh pour pas grand chose mais…il paraît qu’il y a trois ou quatre Segas de lâcher et que celui qui trouvera le bon aura gagné le droit de rentrer chez lui avec…une belle prime.
_Ah! Et tu y crois toi à ça? Je lui demande afin de voir si je peux avoir confiance en lui, il pue trop pour que je puisse sentir autre chose…est ce fait exprès?

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