• Dringgg Dringgg Dringgg…Oui!
    -Ah! Allo Carole! c’est moi tu as vingt minutes?
    -( Hum! vingt minutes! tu parles…tu vas me raconter quoi encore?)


    -Carole tu es là?
    -Oui Lina, je suis là, mais je dois partir bientôt alors…
    -Oui oui, t’inquiète, juste que je te raconte ok? dis voir tu connais Liam! tu sais le p’tit copain d’Anaïs…
     

    -Oui, je vois bien de qui tu veux me parler, mais comme tu le dis…c’est le p’tit copain d’Anaïs, donc…chasse gardée,ok!
     

     
    - Meuhhh non, t’as rien pigé, c’est pas de lui que je veux te causer hihihihi!-Non!-Non écoutes voir,


    l’autre soir on étaient tous ensemble au coin de l’église Notre-Dame,et voila ti pas un super mec qui pointe son nez, mais alors quand je dis un super mec, c’est même plus que ça, même Anaïs en a baver dessus pour dire, tu vois un peu!
    -Hum oui  je crois que je vois, pourtant Liam est déjà canon comme vous dites?



    -Ouais et pas qu’un peu hihihihi! mais là Carole,pour dire…mes yeux m’en tombent. On attends et le mec se déhanche et vient droit vers nous, d’un signe de tête et le bras légèrement levé…
    il dit : »
     

    Oh! Liam qu’tu fout dans c’coin? »-Et Liam de rétorqué pas bégueule du tout: »j’suis avec ma nana et sa d’mie portion,tu viens? »



    -Ok,mec j’arrive .J’en revenais pas. Liam nous a jamais présenté à ses copains Anaïs et moi on pensaient qu’il était genre sombre et solitaire…moto et solo, ben non, et il trimbale du lourd, un vrai  muesli à lui tout seul, j’en boufferai bien à chaque repas.
    -Ecoutes  Lina, il va  falloir que j’y aille, mon père va se mettre en pétard si je traîne trop.Tu me rappelles ce soir et on se raconte ça,tu veux?


    -Attends Carole Attends, juste ça, le gars il demande à Liam qui c’est la deuxième nana et Liam pour rire me dis: » T’es Qui? »
     

     

    Ben tu me croiras pas,mais, le gars il m’a appeler…-T’es qui viens avec moi on va s’faire un tour et on r’vient plus tard,amène toi


    -Quoi! Il t’a appelé t’es qui! Non
    !-Sans mentir Carole, sans mentir,et en plus il s’est mis à ricaner,genre de dire ouais téqui, téquila viens .
     
    Bon je te laisse allez à ce soir,je te rappelle d’ac?
    -Oui ma Lina à ce soir,j’ai hâte de connaître la suite, bisou et je raccroche encore toute étonnée de ce qui arrive à ma petite nièce.


    Enfin petite nièce c’est à voir, on a juste un an d’écart, étant de la même famille on joue souvent un petit rôle…moi la tante sévère et elle la nièce trop imbue d’elle même pour prendre les avis des autres au sérieux, un vrai plaisir. Elle aime par dessus tout dire à ses amis que je suis sa tante, grave ça, non!  
     
     
    enfin .

    Il faut dire qu’elle n’a jamais eut de chance, son premier petit copain c’est casser la jambe alors qu’il voulait l’embrassée sur une balançoire, il a cru qu’elle l’avait évité exprès
     Et beuglant comme un goré qu’on égorge, il a dit: » t’es lourde Lina,t’es vraiment lourde, je te lourde pour de vrai,dégage lourdingue.
     



     

    Bref,il aime ce mot lourd,lourde,lourdingue, c’est lui qui est plus que lourd,bon bon, j’arrête,mais n’empêche! Puis le deuxième ben lui, il s’est cassé le bras en voulant la rattraper alors qu’il l’avait attaché dans un sac de jute


    ,elle a faillit tomber,lui chevaleresque il a tendu son bras, blang ils sont tombés tout les deux et bilan fracture ouverte pour Mitch, Micht a largué Lina.

     

    Ma pauvre Lina, elle a pas de chance côté mec, elle est hyper sympa pourtant, brunette , taches de rousseur sur le nez, yeux gris argenté, toute menue pour seize ans , mais côté force…elle en remonterai au plus costaud du lycée…


    Hier, elle a flanquée une dérouille à Nicos, le bellâtre de service,il croit que toutes les filles sont à son service et celles qui regimbes…il se permet avec ses copains de les coincées dans les chiottes. 
     

    Clotilde est nouvelle et il s’en est pris à elle, le sang de Lina n’a fait qu’un tour et bing le Nicos s’est pris son petit poing dans le pif, l’a pas fait un plis… Bilan?


    Une semaine de repos pour Nicos, trois jours de mise à pieds pour Lina, mais Clo, Lina, les copines et moi, on a bien rigolé es.
     
    Hier c’était le début des vacances, c’est sûr que j’aurais préférée être avec mes copines, mais, je travaille avec mon père et j’ai pas le choix. J’ai hâte que Lina m’appelle ce soir,  elle va en avoir des choses  à me raconter… 
     
     
    Deux. 

     

    En attendant, mon père me braille après car j’avance pas assez vite. Bon, ben, je suis juste là pour aider, j’ai pas les capacités de ses autres ouvriers moi!


    Il l’oublis souvent ce truc là et il prend un malin plaisir à me rabaisser je déteste cela. Le dire à maman ne va pas m’aider, il faut que je trouve la parade…oui, mais laquelle?


    Ah! je sais…je vais demander aux copines de passer au magasin ce mercredi ce sera la cohue comme tout les mercredi et père sera sur les nerfs, ce sera la total…oui, c’est ce que je vais faire.Il me regarde,il me jauge, il soupèse ma capacité à encaissée.


    Bien, il va voir. Encore une journée de galère et après à moi la liberté, mais avant…ma petite vengeance ouais, je sais, c’est pas cool de vouloir faire ça…mais si vous étiez à ma place que feriez vous hum?

    J’attends!

     


    Ce soir c’est la panique alors qu’il ne restait qu’un quart d’heure avant la fermeture du magasin,  Orlando s’est blessé grave, il pisse le sang et père a un grave très grave problème à régler car…Orllando ne devait pas travaillé ce soir,( ‘pas déclarer)



    Il ne sait pas s’il doit appeler les urgences, moi, j’attends pas Orlando est très mal, je prends mon phone et je fais le 15, j’explique vivement ce qui motive mon appel et mon père me fonce dessus toutes griffes et écumes dehors.



    Je me faufile à travers les rayons et je finis par donner l’adresse du magasin. Un père furieux, vous avez déjà eu ça devant vous? Ben, ce soir je viens de voir mon père se transformer en un monstre sans coeur et sans âme.



    Il m’empoigne par le devant de mon tee-short préféré, me crache dessus et il est à deux doigts de m’envoyer une gifle magistral.

    Heureusement Martine le retient et le repousse violemment, mon tee-short craque et je me retrouve en soutif orange devant trois personnes, la honte totale.
     
     

    Je crie à mon tour et croise mes bras devant ma maigre poitrine,ben oui, mais c’est la mienne.
    Mon père souffle comme un taureau en furie,il ne cesse de me regarder et je vois quelque chose aux fonds de  ses yeux qui me fait peur.

     

    une grosse trace de haine? non, j’ai du rêver ça, c’est pas possible autrement, j’avoue que là j’ai peur. Je me détourne de lui et j’appel ma mère. Mes larmes coulent toutes seules et j’arrive à peine à baragouinée trois mots. Ma mère me coupe en hurlant presque un

     

    :’ t’es ou ma chérie? » je lui dit au magasin et j’entends ma furie de mère qui beugle dans le téléphone un bouge pas j’arrive,surtout que les pompiers arrivent toute sirène dehors et maman qui panique, je répéterai pas les mots qu’elle a employée, c’est pas beau! 


    Mon père est de nouveau sur moi et un : » salope » sort de sa bouche. Pourquoi t’as appelé ta mère? Tu pouvais pas encaisser comme un adulte et la fermé?


    Maintenant dégage dans l’arrière boutique, je veux plus voir ta figure ( bon j’écris figure, mais c’est pas ça qu’il a dit) . qu’est ce que j’ai pu faire à mon père pour qu’il me traite comme ça?



    Qui m’a pris mon père?Maman est arriver je l’entends, sa voix monte d’un octave s’il la laisse dans l’ignorance ce sera terrible, pourtant il le sait, mais que ce passe t-il ce soir? Je sorts de l’arrière boutique et maman me voit, elle se rue sur moi.

     

     

    _Chérie que t’est-il arrivé? Orlando t’as fait du mal?



    _ Hein! Non maman ça c’est papa!
    _ Que! Attends tu me raconte quoi là!
    _ La vérité maman la vérité, va regarder les caméras tu verras, tu me diras après ce qui c’est passer pour que papa me traite comme il l’a fait!


    ._ d’accord chérie, allons visionnée ces vidéos. Ce que nous fîmes et maman ne sut quoi dire. Elle fronça ses jolies sourcils, ses yeux prirent une teinte que je n’avais jamais vue.



    La colère lui faisait les pommettes rouges sang, pas besoin de blush ce soir. Elle respira un grand coup, prit les vidéos et d’un mouvement brusque se dirigea vers le magasin, ça aller barder.

    *********************

    Bon, je ne peux laisser maman avec cette colère qui enfle à chaque pas, je lui prend le bras et lui murmure un: » maman j’ai envie de rentrer chez nous, dis tu veux bien! »


    et là ma bravoure s’effondre d’un coup, je craque, je me mets à pleurée comme une toute petite fille, j’en ai honte mais je ne peux arrêter les flots.


    Maman me fixe froidement puis, ses yeux reprennent vie, elle m’entoure de sa douce chaleur, elle ôte son manteau et me le pose sur les épaules. sa voix se fait douce tout en conservant un soupçon de gravité.

    _ Oui ma chérie tu en as besoin, allons nous en, nous réglerons nos comptes plus tard, cela peut attendre pas toi, viens.



    Elle m’entraîna vers la porte de secours et sans un regard en arrière, on se dirigea vers sa golf. Elle tremblait tellement de colère qu’elle eut du mal à insérer sa clé de contact

    ._ Respire maman, respire. Elle croisa ses mains devant elle et elle murmura quelque chose que je ne compris pas sur le moment.


    Puis, reprenant un peu plus fort, elle me dit_:  » Carole, j’ai un aveu à te faire ma chérie, cela va te faire très mal et j’en suis désolée. Le lieu n’est pas adéquat pour faire ce genre de révélation, mais, je n’ai plus le choix…pas après ce qui vient de se passer au magasin.


    Pourtant j’aurai du me méfié,mes amies m’avaient déjà mise en garde contre lui, contre le fait qu’il te traitait de plus en plus mal quand je n’étais pas présente. Je les croyaient jalouse de mon bonheur et j’ai fermé les yeux, d’autant qu’à la maison il te traitait avec amour et respect.

    Trois

     

     

    ****************

    Pardon ma chérie, pardon de mettre voilée la face comme ça. Bon, j’y vais. Carole, tu es née le 17 mars 1972 à  Bézier. Ton père s’appel Alexandre Galiard. On s’est séparer sans qu’il sache que j’attendais un enfant.

    Quand j’ai rencontré Yohan Trivier celui que tu appel papa, tu avais presque deux ans. Il a accepter de nous prendre toutes les deux sans me posés de questions.


    Alors je lui ai fait confiance, un an plus tard on se marier et ton petit frère venait au monde sept mois après. Et depuis, je pensais vraiment qu’il t’aimait comme sa propre fille.

    Il n’a jamais rechigner pour l’achat de tes vêtements bizarre trouvant même cela touchant quand tu allais lui parlé le soir de tes rêves et de tes envies.


    Il me racontait en bref vos conversations, j’en avais les larmes aux yeux quand il se mettait à rire d’une de tes petites blagues, ou quand il me disait que tel ou telle copain ou copine avaient trouvé un petit(e) ami(e).


    Jamais il ne me racontait tes vrais secrets, il me disait: » elle me les a confiés, alors tu trouverais normal que je trahisse ses secrets?


     » Non que je répondais, puis on rigolais tous les deux en se disant qu’on espérait que cela dure très longtemps.


    Notre amour avait l’air si sincère que je ne voulais pas voire le gouffre qui lentement se creusé entre lui et toi. Te souviens tu de l’avant dernier noël, celui qu’on a passé chez tata Elsy?

     

    _ Oui maman, je m’en souviens, ce noël là restera gravé en moi, Tata Elsy ma chuchoté à l’oreille que j’étais un rajout à peine accepté par la famille.

    Papa lui a sourit et tu les as foudroyées du regard et c’en est rester là, mais pour moi, un trou profond que je n’arrivais pas à combler s’est ouvert et  il est rester grand ouvert, maintenant je comprends. Pareille pour les cadeaux.


    Thomas en a eu pour son argent comme on dit et je n’étais pas jalouse, parce qu’il est mon petit frère et que je l’aime . Mais, quand ils m’ont tendus ce paquet informe, j’ai eu un serrement au coeur.

    Ils ont chuchoté de plus belle, quand j’ai ouvert,mon coeur à fait boum dans ma poitrine. C’était une carte avec une ville entourée de rouge.

    Une boussole, un petit sac et un couteau. J’ai dit merci et je suis sortie.J’ai entendu un grand rire,j’ai pleuré ce soir là et depuis,il m’arrive de pleuré la nuit quand vous dormez

    . _ Je sais trésor,je sais. j’ai crue que tu avais un chagrin d’amour et j’ai fait semblant de ne pas comprendre et ton père me disait: » laisse là, le temps apaise les blessures du coeur. » L’ordure!


    _ Maman!

    _ Ben quoi c’est vrai…
    _ Peut-être mais tu dois penser à Thomas.
    _ Oh ma grande fille qui s’inquiète pour son frère, tu as vraiment grandi tu le sais ça
    !

    _ Sans doute maman, mais, j’aurais tant voulu que ce secret là me soit confier lorsque j’étais plus jeune, j’aurai peut-être eu moins mal! J’ai froid maman on peut rentré maintenant?
    Sans rien dire ma mère mis le  contact.
    y-l.


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