• Quand la haine embrase mon coeur.

    De nouveau je m'éveille, la bouche pâteuse, le coup meurtri, endolori. Attachée, je suis encore attachée, liée, brisée pourtant, alors que j'émerge un peu plus, je me sents forte. La colère n'en est plus, ce qui reste de celle-ci, s'apparente plus à de la haine pure et dure. Je ne sais pas ce qui c'est passé pour que j'en sois arriver là, ni ce qui t'a pousser à me vendre à tes amis, tes copains. Nauséeuse, j'ai soif, faim? non j'ai dépassé cela. Mon corps est détruit. Je souffre mais je ne le montre pas.
    Ce qu'ils m'ont fait...n'est pas pardonnable. Gémir? Jamais faire la morte oui je sais le faire, ils ont abusés, frappés, pincés, drogués,  m'ont salis de toutes les façons . Des mots orduriers m'ont été jeter à la  face, ils ont pissés sur  mon corps, leur sperme à couler sur ma peau glacé , sur ma tête, mes cheveux en sont gras et sec. Ma poitrine n'est que plaies et bleus, morsures. Mon ventre et mes fesses ont subis la flagellations.


    Que c'est 'il passer dans ta tête?
    Alors que nous allions nous séparés, puisque nous étions parvenus au bout de notre histoire, j'étais confiante et heureuse de ce dénouement si facile.
    Oui nous nous séparions en bon terme et subitement...
    Tu as invité  en premier Xavier  à venir manger à la maison . Xavier a eu une drôle de façon de me regarder pourtant, mon jean, mon polo n'avaient rien d'indécent...Je me suis senti mise  à nue sous son regard. Tu lui as mis une tape sur l'épaule et vous vous êtes mis à discuter, me laissant de côté...cela ne me dérangea pas, j'étais habituée, tu le faisais à chaque soirée. Pourtant, ce soir là, j'en ressentis comme un pincement dans la poitrine. Le repas fut sympathique.
     
    A la fin de  celui-ci, je me sentis fatiguée, déphasée. Ce sont les rires abjects qui m'ont réveillées. L'horreur avait débutée sous les coups de Xavier. Ses attouchements, ses  baisers brutaux  , ses mains caleuses, ses morsures, ses plaintes. Il a été le premier à me salir, puis tu es venu, souriant, le regard vicieux. Tu t'es approché de moi, je n'ai rien vue venir mais, j'ai sentis l'aiguille perforant ma chair avec brutalité puis vos rires gras se sont estompés. L'horreur à recommencer avec Pierre et Philippe. Je ne peux plus parler, un jour peut-être j'écrirais ce que j'ai vécu entre leurs mains mais pas maintenant.


     J'avais soif, mal partout, ma tête me donnait le tournis, la nausée, mon odeur soulevait mon estomac. Je ne voulais pas pensé, pas réfléchir. De la drogue encore et encore, à boire oui mais l'eau n'était pas pure non, elle aussi me semble t'il était porteuse de cette drogue que l'on nomme de l'oubli!
    Pourtant rien ne me fut épargné Xavier tous salaud qu'il fut s'inquiéta de ma santé. Il te disait que mon coeur ne pouvait pas supporté tant de drogue, qu'il fallait cesser de m'en donnait pour lui, mon esprit était à la ramasse. Rien de ce qui s'était passé, ne resterai dans ma mémoire.

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    Deux.
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