• L'Enfant sacré.

    Je travaille depuis plus de dix ans à l’hôpital central et mon taf consiste à faire changer d’avis les parents récalcitrants. Oui, je sais, ce n’est pas glorieux mais…j’ai un don alors- je m’en sert. Que voulez-vous c’est ma vie.   Ce n’est pas ce que je voulais faire mais un troublions vint mettre la pagaille dans ma vie bien tranquille, oh…je ne regrette rien, mais avant cela je passais par de drôle de moment vous pouvez me croire.



    Lorsque mon petit ami qui travail soit dit en passant dans la même unité que moi s’aperçu de mon don, il alla trouver le médecin de garde et balança son savoir et là encore- je compris que la confiance eh ben fallait pas la donner à n’importe qui. Je fus comme de bien entendu convoquer et l’homme me toisa de son mètre quatre vingt cinq moi qui ne mesure qu’un mètre soixante j’avoue que j’en menais pas large bref.



    _ Alors mon petit …on nous cache des choses hum!
    _ De quoi?


    _ Marcelin est venu me voir il y a peu et il m’a raconter une bien étrange histoire alors…je veux vérifier auprès de vous et j’attends de votre part une franchise totale.
    Que dire fasse à ça hein!
    _ Docteur Grangier, je ne vois pas de quoi ce benêt  veux parler, je pense faire au mieux mon travail alors qu’il 




    cherche à m’en coller un autre sur le dos afin d’en être lui-même débara…

    _ Non, non ce n’est pas ce sujet là dont il est question Moïra, mais, de bien mieux, et si cela s’avère exacte…vous allez avoir une sacrée promotion vous pouvez en être sûre.
    _ Ah! Que vous a dit Marcelin Docteur Grangier?




    _ On va faire un petit teste Moïra êtes vous d’accord? Cette matinée vous me l’accorder et vous me suivez dans les chambres sans dire un mot sauf si votre coeur vous y pousse ok! Pas très fière de moi mais intéresser quand même par cette nouvelle matinée qui me sortira des draps sales et des plateaux repas insipides je sautais sur l’occasion de voir autre chose.

     

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    _ D’accord Docteur je vous suis. Il se leva et sans un mot m’entraîna dans une succession de chambre ou des jeunes et des moins jeunes attendaient une greffe. Mon coeur se serra d’angoisse devant ces gens à l’agonie et je faillis plus d’une fois ouvrir mon bec mais…je tins bon et suivis le mouvement. Quand enfin ce bon Docteur Grangier eut fini ses visites, il me mena de nouveau dans son bureau et là…il me toisa de nouveau.
    _ Alors Moïra que pensez-vous de cela?
    _ C’est très dur Docteur…ils attendent depuis longtemps?
    Que pouvons nous faire pour les aider au mieux?




    _ Oui, je vois, des questions à la pelle mais pas d’idée c’est ça petite? Petite! ben en voila une façon de me parler encore un peu et il me collera l’étiquette suivante: » enfant à protéger »…puis quoi encore! _Ah je viens de vous vexée là non?
    _ Eh bien si je vous traitais de .de.
    _ Oui Moïra de quoi au juste? Quel triste sire que celui-là, non mais…il se prend pour qui à la fin!


    _ Vous vous voyez au-dessus des autres Docteur Grangier…mais pour moi, vous n’êtes qu’un homme parmi tant d’autres certes, vous possédez un statut mais celui-ci qu’est-il au regard de l’humanité, rien, que de la merde surtout si les gens…
    _ Houla, doucement Moïra doucement, je ne me moque pas de vous et je pense que chaque personne ici dans l’hôpital à sa place. Du plus petit au plus haut, chacun fait un tout. Sans les petits nous ne sommes rien mais, sans les plus grands, les petits ne sont rien ou presque rien.

     

     

    Attendez Moïra, les infirmières font un travail exemplaire, les aides soignantes encore plus, les brancardiers sont important, les femmes de services tout autant, les cuisiniers, les internes, les externes, les ambulanciers et ceux qui travaillent dans les bureaux afin que les dossiers soient traiter au plus vite secrétaire et autres petites mains, l’hôpital est une vaste fourmilière alors on essai de travailler main dans la main ouais je sais petite, il y a de forte tête et encore…je pèse mes mots là…mais bon, on ‘est pas tous des anges hein!


    Un peu étonné par son discours un peu décousu je cherche en moi ce qu’il veut me faire comprendre et soudain je saisis…cet idiot lui a dit pour la famille Lenguier, sûr c’est de ça que ce bon Docteur veut me parler. J’attends et le laisse se dépatouiller, je veux savoir jusqu’ou il va aller avant de me poser la question…J



    e bloque mes bras le long de ma poitrine et là il souffle, il vient de comprendre que j’ai un gros doute et que j’attends sa question. Il me jauge, me scrute, essai de pénétrer mon esprit, puis, il me sourit et son sourire est franc,doux, communicatif…j’esquisse à mon tour un pauvre sourire.
    _ Bon, ben je crois que vous attendez ma question,mais je sais pas comment faire pour ça.
    _ L’approche la plus honnête Docteur reste souvent la plus simple non!


    _ Oui certes mais là, c’est délicat et je ne veux pas passer pour un débile profond…bien que je sache que certaines personnes ont un don, je ne sais si vous…Il laissa sa phrase en suspend et attendit rougissant légèrement en clair, il était mal à l’aise.
    _ Ah! c’est de ça qu’il vous a parler cet idiot là! écoutez moi Docteur, je sais que je peux en quelque sorte influencer les personnes mais…je ne leur fait pas faire ce qu’elle ne veule pas faire vous comprenez?




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    _ Oui Moïra, mais quand vous dîtes influencer, vous entendez quoi par là? Vous pourriez m’influencer pour vous augmenter par exemple?
    Mon rire le cloua sur place car je ne riais pas souvent et je savais que ce petit rire en cascade faisait des petites choses aux hommes en particulier-ce pourquoi je ne riais presque jamais mais là, sa question me prit au dépourvu et mon stress était si grand que sa question ouvrit les vannes du rire. Son regard se voila et je reculais de quelques pas. Il semblait à l’affût et ses lèvres se pincèrent, bref, j’étais mal là.
    _ Bon, je crois qu’il vaut mieux que j’aille prendre mon poste Docteur…ça va aller?



    _ Oui. Ce oui puissant soufflé par une bouche crispée me donna des ailes et d’un bon, je franchis la porte et la refermais sur lui. Dominique l’infirmière en chef me toisa et d’un ton froid elle me demanda:: » Avez-vous vu le Docteur Grangier Miss? »
    D’un mouvement de tête, je lui montrais la porte et elle s’y engouffra. J’entendis un bruit étouffer et j’allais m’en allais quand j’entendis un grand bruit.
    Curieuse j’ouvris la porte pour voir le bon Docteur et Dominique dans une position dirons nous plus que scabreuse.



    Je refermais doucement la porte et je souris bêtement. J’espérais que ce petit interlude mettrait du piment dans la vie de la coincée…Je passais à la cafet pour y prendre un repas rapide et un café bien tassé et là je retrouvais mon idiot d’ex petit ami qui se vantait devant les infirmières…
    _ Mais si les filles Grangier doit en ce moment même lui proposait une place de choix et tous ça grâce à moi alors vous en dites quoi c’est pas cool d’avoir un mec comme moi dans l’équipe?



    Les filles m’ayant aperçu me firent signe d’attendre un peu puis Chloé lui demanda innocemment: » et que vas tu recevoir toi dans cette affaire si juteuse? »
    Marcelin se rengorgea…eh bien si elle accepte, je pourrais peut-être passer brancardier en chef et prendre la place que Louis va laisser puisqu’il part en retraite dans quinze jours.
    _ Et que fais tu de Moïra?


    _ Moïra! elle va avoir un sacré travail à faire et peu de temps libre alors…je serais libre les filles ça vous tente…un beau mâle comme moi ayant si peu servi?
    Elles éclatèrent de rire et Tania me supplia d’intervenir afin  de lui clouer le bec à ce vaniteux prétentieux…ce que je fis avec panache
    _ Hello Marcelin…alors, tu es déjà sur le marché?



    Bon les filles au lit c’est pas un pur sang…c’est plutôt un mulet si vous voyez ce que je veux dire…braire il sait le faire, mugir aussi mais que d’un sens…quand au prélé…faites une croix dessus, dur,dur rien que du dur de son point de vu à lui. De colère,il me bouscula et froidement me dit: » t’es qu’une garce mal léchée… » Tania s’esclaffa d’autant plus en murmurant un: » c’est normal qu’elle soit mal léchée…c’est toi qui…



    _ » Bon ça va les filles j’avoue, j ‘suis une tanche mais…je fais très bien la cuisine pas vraie Moïra?_ Oui ça c’est vraie les filles et le ménage aussi, on peut pas dire le contraire et j’aime ça…Mais Marcelin, à partir de ce jour, tu ne fais plus partie de ma vie intime. Tu prendra tes affaires ok. Sa frustration était palpable mais, je n’en tint pas compte, je savais qu’il avait un petit pied à terre dans le loft qu’occupait Morgan et qu’il avait des vu sur elle. Grand bien lui fasse. Le Docteur Grangier me faisait plus peur que lui.Deux heures arriva très vite et la semaine passa aussi très vite.

     


    Je devais éviter Grangier et Marcelin, je slalomais afin de ne rencontrer aucun des deux dans un couloir sans qu’il y ai une infirmière ou une aide soignante. C’est le vendredi 15 juin que je fis ma demande auprès de l’administration car, je n’en pouvais plus.


    Pour attendre la réponse, je pris mes deux semaines de vacances restante de l’année dernière et je mis à profit ces jours ou enfin libre, je pus respirer à plein poumons sans ressentir de la crainte. La lettre arriva dix jours plus tard et j’en fus ravi ma demande était accepté.
    y-l. un essai.


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    Jeudi 14 Juillet 2022 à 11:13
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