• Diamon. L'Ordre du Dragon.3-4

    Les souvenirs…

    Je savais déjà ce que je prendrais mais elle, elle serait’elle du même avis que moi? Tans pas pour elle… Les paroles de mon grand-père résonne fortement en moi, dans ma tête il me dis ce que son coeur m’avait déjà appris.
    _ »Fils, tous cela t’appartient. Cherche mon testament, fils toi seul peut le trouver. Rien tu entends, rien n’appartient à ta mère ou à celui qui, se pense être ton père. Fils regarde bien avec ce regard qui te caractérise si bien…ce regard perspicace qui en éloigna tant de toi. Laisse ton esprit sondé les murs, cherche fils et trouve ce qui est tien.

    Mon fils, je te souhaite de trouver ton âme soeur pour ton bien, je te la souhaite femme mais si… le destin décide qu’il sera masculin alors fils… fais tout pour être heureux avec celui ou celle qui se liera à toi. Soit fertile mon fils pour notre lignée. Je t’aime.

    Sa signature en bas de ce document que je garde précieusement m’avait fait frémir. Qu’allais-je découvrir dans mes recherches? Quelque chose qui allait changé mon monde, cela… j’en étais sûr…pour le reste eh bien le destin fera ce qu’il veut…c’est souvent ainsi que cela se passe je verrais bien.

    _ »tu n’as le droit qu’à un seul…
    _Non mère…ici tout est à moi par la volonté de celui qui fut mon père, ma mère, mon grand-père. Elle blêmit.Ce que je viens de dire la fait fléchir.
    _Oui mère, je sais que quelque chose approche…serons nou encore enfant et parents après cela?
    Elle est en colère mais se retient d’en dire plus. Moi! Moi je n’ai aucune crainte et c’est avec force que j’entre dans cet espace ou j’ai vêcu avec un homme qui, m’a aimé, je sais, je trouve, je prends puis me dirige vers la chambre ou j’ai dormi il y a encore peu de temps.

    Là encore, je trouve mon bracelet offert par mon grand-père. La frise que nous avons découvert dans le haut grenier puis, ma cassette. D’un pas décidé, je vais ouvrir la porte qui sépare ma chambre de celle de mon grand-père. Ma mère hurle : » Non! Cela t’est interdit ». je la fixe méchamment je réplique: » Rien ne m’est interdit ici,à vous…oui, à moi…jamais. Ici, je suis chez moi depuis plus de huit ans, j’ai en ma possession un acte de mon grand-père m’autorisant à vivre ici.

    A jouir pleinement de ses appartements et si je le veux »Maman » je peux vous chassez et cela même du château. Je suis…le seul héritier de mon père oui…je viens de le comprendre à l’instant. Mon grand-père, était en fait…mon père et son fils, servit de faire valoir. Ais-je raison »mère »? Oui je le sent ,j’ai raison,pourquoi cela Madame?

    ma mère s’effondra ( encore!) Je la laisse à ses petites manigances…elle peut se débrouillé seule, elle a assez de force en elle pour cela. Ma colère, ma désillusion m’empêche d’être ce garçon à sa maman qu’elle souhaiterai maintenant que j’ai certains attributs…pas de cela entre nous , non jamais, cette femme n’est rien pour moi.

    Même si elle fut celle qui me donna la vie, elle n’a été qu’un ventre chaud pour une petite créature qu’elle a toujours détester. Nous sommes quitte. j’ai ce qu’il me faut…le testament, les documents, les titres et les fonds plus…la bague de mon père que je glisse à mon doigt, sous les cris perçant de la femme qui est parvenue à se relever, voyez ce que je vous en disais!

    _Tu es mon fils,pas le sien! jamais tu m’entends, jamais il ne ta reconnu comme étant de sa chair, de son sperme!
    _Mère, ne soyez pas vulgaire. Mon grand-père m’a reconnu dès ma naissance. J’ai en main l’acte du notaire, du prêtre, bref tout actes qui l’affirme par contre… je n’ai rien qui atteste que vous, vous soyez celle qui m’a un jour par acte d’amour, de fierté donné la vie, aimé, comblé, éduqué, élevé? ou puis-je trouver ces documents mère?

    _Ne soyez pas sot mon fils, il est évident que je suis vôtre mère, la sage femme, le prêtre, vôtre grand-père, mon père et ma mère sont autant de personnes fiables pour en attesté.
    _Oui Madame. ou sont ces personnes afin que j’entende de leur voix cette attestation?

    Elle perd son souffle.
    _Oui, c’est ce qui me semble bien « Madame ». Nous pouvons pour l’heur fermer mes appartements. je garderai les clefs. pour le reste…je verrais avec Maître Dufin-Delpierre le notaire de feu mon père et grand -père. Sortez Madame.

    Elle est si pâle, elle chancelle et d’un pas saccadé, elle sort. Je ferme brutalement l’appartement ou plutôt l’aile Ouest. C’est ici que sera mon refuge,ici que je viendrais dans peu de temps me ressourcé avec mon amour.

    Cette aile, sera ce qui me maintiendra, m’accrochera à la vie d’humain. Je laisse ma mère seule, j’ai tellement à faire avant de partir. Ses larmes! Elles ne m’émeuvent pas. Elle souffle doucement « Diamon! »
    Je me retourne et la regarde…rien ne transpire en moi.
    _Dans deux jours, il y aura un repas suivi d’un bal. Ce bal est donner en ton honneur, des jeunes filles de la haute société seront là pour toi. Me feras-tu l’honneur de ta présence?

    _Non « Madame », je serais à Saint-Cyr l’avez-vous oublié? De plus Madame, je suis en deuil. Annulez cette ineptie Madame c’est un ordre. Cela claque comme la lanière du fouet qu’un jour elle me donna pour avoir osé déposer un baiser sur sa joue duveteuse alors qu’elle sommeillé au-bord du lac. Sachez Madame que je ne paierais pas pour ce genre de fadaise. Je vous informe sans témoin, n’allez pas me forcer à le faire devant vos amis. Je dois prendre un bain. Mon départ est prévu pour dans deux heures. Qu’un repas léger me soit servi à la cuisine.

    Je venais de lui infligeait une cuisante mercuriale. En plus de lui faire comprendre qu’elle devait me servir…Comment allait-elle prendre la chose et que dirais mon sous entendu père? Sans un regard, je partis en direction des bains réservés aux servant du château. Quelle joie de pouvoir se baigner dans une eau toujours tiède.

    Le château avait des réserves de secrets qu’un jour je découvrirais. Ce qui soit dit en passant,nous sauvera la vie. Merci à mon vrai père pour ses petites manies… Ragaillardi , je file en cuisine. Mathilde m’y attend. Elle se tient fermement sur ses pieds, fière, une assiette pleine et chaude posait sur un napperon fait de fines volutes et de fleurs. Un verre et une carafe d’eau et de vin, quelques fromages et fruits.

    _Bien. Mathilda je te remercie pour ta peine. Cela me met en appétit.
    _Monsieur est satisfait?
    Je regarde la femme qui m’a offert son coeur depuis que j’ai l’âge d’être assis à une table. Son ton et son air me chiffonne.

    Je pose mon couvert, je bois un peu d’eau puis d’une voix douce et le regard dans ses beaux yeux marron; je lui demande  » Mathilde que se passe t’il? Mama Mathilde ou est-elle?
    Ses yeux se voilent et des larmes frangent ses longs cils.
    _Monsieur va renvoyer la domesticité? Madame nous l’a apprit tout à l’heure. Elle nous a dit que Monsieur n’aurai plus besoin d’autant de servant puisqu’il allait à cette nouvelle institution.

    Mon regard doit refléter ce que je pense car ma Mathilde se recule et cherche à se fondre dans sa cuisinière derrière elle. Je fronce mes sourcils, d’une voix posée, je lui dis: »Ma Mathilde, jamais tu m’entends, jamais mes gens, mes amis depuis mon enfance quitteront ce château. Même si je ne suis pas là pour deux années ou plus, mes loisirs je les passeraient ici…j’aurai besoin de vous pour veiller sur notre grande maison. Ma Mathilde…tu m’as bien compris!

    _Oui Diamon, j’ai entendu. Je le dirais aux autres.
    _Non ma tendre mama. Va les chercher, je les attends ici. Fais vite mama je n’ai pas beaucoup de temps.
    Elle courut presque. Je termine mon repas le cerveau en ébullition. Cette femme cherchera à me pourrir la vie, elle n’a vraiment pas perdu de temps. Envolées ses peurs et incertitudes…prête à marquer son territoire…bien à ce jeu là, je suis le plus fort…elle va apprendre ce que mon vrai père m’a enseigné… face à celles qui portent un jupon. En finesse certes mais avec férocité je gagnerai cette bataille et à la fin… je la toucherai. Bien mère la guerre que tu as déclaré, je l’accepte et fois de Vladisma, je la gagnerai.


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