• Diamon L'Ordre du Dragon.5-6

    Dix personnes se tiennent apeurés devant moi. Ils ont les yeux bouffis, le nez qui coule et encore des spasmes plein la poitrine.

    _Bonjour à vous. Je tiens à vous dire que, j’ai une absolue confiance en vous tous. Je ne vais renvoyé aucun d’entre vous. Ici, vous êtes chez vous. Oui, bien sûr vous êtes mes servants mais…votre estime m’est chère et à moins que quelqu’un ne veuille partir! ( aucune réponse) Je vous demande de continuer à faire votre travaille.

    Sachez aussi que votre salaire sera revu…donc, à moins que moi Compte Vladisma Diamon de Neurval…leur regard accrocha le mien dans l’attente. Oui à moins que moi je ne vous le dise de vive voix, personne ne sera renvoyé. Je vous demande de bien vouloir en prendre note. Ma « mère », mon  » père » n’ont aucuns moyens, ni droit d’aller contre mes ordres. Mes amis…je n’ai pas assez de temps pour vous voir chacun à tour de rôle et j’en suis navré mais…dès mon retour, nous, nous verrons et nous parlerons. Etes-vous d’accord avec ce principe?

    ————– Il est si difficile d’apprendre!———————–

    Un « Oui » tonitruant retentit dans la cuisine. Ce qui y amena ma mère. Elle ouvrit à la volée la grosse pote et resta coite devant mes gens debout le sourire aux lèvres.
    _ Tiens « Madame » vous arrivez à temps. Quelqu’un de malveillant osa dire à mes pauvres gens qu’ils allaient être renvoyés…avez-vous ouïe cela « Madame »?
    _Oui mon fils, répondit elle les lèvres serrées.
    _Ah, je vois, donc sachez le « Madame » qu’il en est hors de question. Mes gens resteront ici même si moi, je n’y suis pas est ce bien clair?

    Ma voix venait de prendre un ton un peu plus froid qu’il ne seyait pour cette discussion devant les petites gens cela se voyait dans son regard un reproche à peine voilé, que m’importe!Elle le ressentit. Elle fit celle qui n’était pas vraiment au courant puis, elle hocha sa belle tête.
    _Je ferais comme il te plaira mon fils.

    (Ah! tu veux jouer ainsi!)
    _Merci « Madame » . Voyez mes amis « Madame la Comtesse connait mes ordres…elle s’étouffa presque sous cette gifle verbale. Comprenez-moi bien, ici, c’est chez moi de part la volonté exprès de mon Grand-Père qui fut mon vrai Père et personne ne donnera d’ordres sauf moi ou encore ma future épousée. Ce château et toutes ses possessions, terres, titres, bien de valeur, les valeurs outre l’argent et l’or sont aussi miens…les appartements ici et hors la France tout vous m’entendez « Madame » tout est à moi. Si j’apprends que vous complotez contre moi, j’arriverai alors et cela « Madame » ne vous plaira aucunement.

    Ah oui, une chose encore. Aucun bal, aucune réception qui n’aura mon aval, ne sera payé par mon notaire ou sur la cassette du château. Mon intendant me fera ses comptes et je les aviserais en temps et en heure. Oui,le notaire sera mis au courant ainsi que mes avocats. Cela étant dit…je suis au regret mes gens de devoir vous quittez ainsi et aussi vite. « Madame » veuillez quitter cette pièce, vous n’y êtes pas à votre place…Mama Mathilda en est la Maîtresse.

    Furieuse du double affront reçue devant la basse extraction , ma « mère me fusilla de son regard azur. Je venais de remporter une nouvelle manche. Qu’allais ‘elle fomenté derrière mon dos? Le regard de mes gens m’apprit que je serais mis au courant. Leur souriant, j’avisais Germain.
    _Dis moi, la petite calèche est elle prête?
    _Oui Monsieur le Comte, je vous attends.
    _Alors mon ami, allons y.

    ———————————————————————————–
    ————-Enfin je le rencontre———————————————-

    il y avait foule devant l’institution, des calèches, des voitures ouvertes ( par ce temps?) des carrosses ( comme c’est désuet!) De jeunes hommes habillés comme pour la parade avec père et mère c’est d’un navrant! Il est vrai que pour certains cela, se justifier de par leurs jeunes âges mais…pour d’autres…ridicule mais, il paraît que le ridicule ne tue pas…à voir! Bref, je regarde tout autour de moi… je vois d’autres jeunes hommes vêtus de bonne façon.

    Je me dirige vers eux, ma place sera avec eux. Nous laissons cette jeunesse doré passer en premier. Cette cohue n’est pas pour moi. Une main épaisse, forte se pose sur mon épaule.
    _Dis voir, tu ne serai pas plutôt avec ceux là toi!
    Oups son français vient de la campagne, cela se sent et ce dans les deux sens. Je le toise froidement. Il ôte sa main et se dandine d’un pied sur l’autre. Il est très grand, un autre s’amène presque aussi grand.

    _Eh bien! Quel belle attelage que voici! J’entends un rire ténu qui me tord le ventre. Outch c’est quoi ça? Le deuxième me fixe puis prenant visiblement les autres à témoin, me jette un
    _: »t’es pas comme nous toi, faut que t’aille avec les polis messieurs, va donc ».
    _Hum! Tu dis?
    _Va avec les autres tu comprends pas notre langue?
    De nouveau ce petit rire ô dieu qu’il me plaît.

    Je veux bien faire le pitre pour l’entendre encore.
    _Moi, c’est George tenson lui, c’est Morgon Tenson on vient du bas de la Seine. Nôtre mère est très fier de nous. Note force va honoré la France qu’elle nous a dit. Et ce petit rire qui revient.
    _Ah, c’est une brave femme votre mère et elle a sans doute raison. Vous avez la carrure… oui da un bel attelage. Moi c’est Diamon et comme vous, je veux servir la France si cela s’avère nécessaire.

    Un « ô » résonne, je veux connaître celui qui possède cette voix, ce rire de cristal presque pur. Mon corps tremble et je sais que je viens de découvrir mon âme soeur. (Grand-Père…pardonnes -moi)
    Deux garçons d’à peine quinze ans viennent vers moi et me souriant, me disent.

    _On aimerait bien rester près de toi si cela ne t’ennui pas…tu pourrais être notre grand-frère de coeur-tu acceptes?
    Je les fixe de mes yeux perçant et je vois leurs angoisses. Oui, je les comprends très bien. Souriant à mon tour, je leur offre mon soutien en leur mettant une main sur l’épaule et c’est tout naturellement qu’ils se placent juste derrière moi.
    _Nous sommes les deux frères Simon et Alator de Mercourvil,merci à toi.

    Un grand gars ayant l’air farouche me suis de ses yeux aussi sombre que la nuit. Il hoche sa tête, j’en fais autant. Un timide sourire fleuri sur ses lèvres minces et le voila qui s’avance vers les deux autres._
    Je m’appel François-Xavier de Montreville merci à toi.
    Quoi!
    Ils forment mon clan ou quoi? ça ricane, je me déplie fixant tout les autres ah oui, les deux costauds semblent très guillerets…ils ont vue quelque chose que moi, je ne peux pas encore voir.

    Deux autres garçons viennent d’eux-même derrière ceux qui ont décidés d’être protégés par mes soins.
    _Bonjour moi c’est Gaston Revlin Et lui, c’est mon cousin Franciscain Revlin.
    Il m’en manque encore un et cela fera le compte. Je me trompe rarement, ces jeunes hommes seront mes compagnons d’infortune comme de fortune et nous serons valeureux.Oui, là il me manque mon sixième partenaire et non le moindre. En tout, nous sommes une bonne quinzaine hormis ceux de la haute société et de la très haute société.

    Devant nous les portes sont ouverte. Ce château ayant appartenu au Compte de Saint Cyr puis offert à Madame de Maintenon qui en fit une école pour jeune fille démunis devint par la grâce de Napoléon l’école pour jeune homme de bonne famille. Il est de bon ton d’accepter quelques hommes de basse extraction afin que le peuple frémisse de joie lors des représentations surtout si quelques uns des hommes du peuple se voit retenu pour l’honneur de la France.

    Mes six amis feront partis de cela foi de Diamon de Neurval. Les autres seront simplement des soldats ou iront servir le palefrenière qui a toujours besoin d’hommes pour ses nobles bêtes. D’autres deviendront maréchaux-ferrant une très belle place. Leur défaite deviendra pour les leurs une victoire et c’est cela Saint-Cyr.

    Les premiers sont entrés donc…je pousse mon petit troupeau. Nous entrons l’un derrière l’autre pour voir cet immense hall d’entrée. Je suis habitué,pas mes camarades. je les laisse admirés les lieux. Six hommes rigides habillés de vert nous font signe d’entrée de suivre le long couloir. Encore des hommes en vert eux,ils nous ouvre une porte et nous laisse le passage.

    Bien ce sera sans nul doute une salle de classe. Des tables alignées, des bancs, au loin un énorme tableau. Un homme bardés de médailles le front plissés;le regard noir nous fixe. Oh la la…Je le reconnaît. Je me fais petit,hors de question qu’il me ramène vers ces petits poltrons, ma place est ici.

    Son regard de glace se pose sur moi. Je lui renvoie le mien et je ne le lâche pas. Un léger sourire ourle le coin de sa lèvre. Un tout petit hochement de tête puis il s’en retourne vers ses propres affaires. Ma bataille commence.


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