• Essai. Une Aventure de J.K. Landris.

    L’homme frappa très fort sur le montant de la porte faisant de ce fait sursauter J.K. Elle leva la tête d’au-dessus du document qu’elle avait bien du mal à finir et d’une voix un peu sèche dit:


     » Entrer donc, cette porte n’approuvera pas longtemps vos coups! ». Elle bougonna  »  il a pas de montre lui! vue l’heure -non mais, j’y crois pas là ».

    Une tête, des épaules massives, un corps avenant se présenta alors, l’homme  avait l’air contrit puis, il se reprit et d’une voix de baryton demanda: » Je cherche J.K.Landris, pouvez-vous me dire s’il est sur place? » Elle le détailla des pieds à la tête et poussa un soupir-encore un-pensa t’elle.

     

    _J.K ,n’est pas présent ce soir, vous voulez laisser un message Monsieur?_ L’homme regarda autour de lui, il fixa  un tableau représentant des enfants jouant sur la plage , son coeur bondit dans sa poitrine, ce tableau était si reposant. L’oeil de l’homme se posa ensuite sur les autres murs.



    Ils étaient couleur chocolat et une bande de couleur plus clair venait redonner un éclat de douceur à la couleur sombre.Une petite table basse, ronde, de  couleur crème et chocolat tronquée avec deux fauteuils crème. Sur la petite table il y avait un beau bouquet champêtre et la douce odeur des fleurs emplit ses narines.



    Il se tourna enfin vers la jeune femme qui derrière son bureau acajou le fixait dans l’attente.
    _ Quoi! Qu’est ce que j’ai oublié?
    _ Votre nom Monsieur Et votre demande!
    _ Oh , oui, je suis distrait pardon.



    Voila, je suis à la recherche de mon fils  Laban, les forces de police, la gendarmerie, mon ex-femme, son compagnon et un monde fou n’ont pu le trouver alors; je me suis dit que lui, il pouvait le trouver, il en a les capacités.

     


    N’a t’il pas retrouver cette jeune personne qui avait disparue depuis plus de six ans!
    Oui, c’est ce que je me dis, lui il pourra. Dites-moi Mademoiselle quand sera t’il là?
    _ Monsieur !

     


    A voir l’air peiner de cette belle jeune femme Frédérick Mortroit se figea le coeur soudain très froid.
    _ Monsieur Mortroit, il faut que vous compreniez que cette affaire est toujours en cours et que J.K, ne pourra peut-être pas vous venir en aide.

    Il faut que vous mainteniez le contact avec votre ex-femme, tenez bon Monsieur Mortroit, vous serez…



    _ Vous connaissez mon nom, pourtant je ne vous l’ai pas donner que je sache! Ce soudain coup d’éclat de l’homme mit les nerfs de J.K à rudes épreuves elle qui détestait qu’on lui coupa ainsi la parole ... son soupir de lassitude se fit plus prononcer.

     


    Elle le regarda. Il pensa… ces yeux bleu, son petit nez, sa bouche orangé, cet ovale du visage tout cela  lui rappela soudainement quelque chose.Il poussa l’audace de lui demander-:


    _ » Dites-moi Mademoiselle, depuis combien de temps travaillez-vous pour Monsieur Landris? » Attendant sa réponse il se permit de prendre place sur le fauteuil près du bureau et de la boire de ses yeux gris ardoise.

     

    Elle continua à le regarder avec cette fois-ci un léger sourire en coin.


    Son air fatiguée le frappa alors, elle poursuivit pourtant sans lui faire comprendre qu’il était tard et qu’elle avait finis sa journée depuis déjà deux heures, il poussait un peu mais elle le comprenait alors elle tint bon, se contentant de lui démontrer qu’il était normal pour une agence de détective privée d’être au courant de beaucoup de chose, le contraire pourrait démontrer que ladite agence ne valait pas grand chose.

     

     

    _ Monsieur, votre affaire et en toute lettre sur la plupart des journaux. On en parle à la radio quoi-qu’un peu moins depuis peu,  la télévision s’est jeter elle aussi sur ce fait qui n’est pas divers mais-qui va le devenir avec ces vautours.



    Donc Monsieur, il est normal que Je connaisse votre nom! J’ai suivis l’affaire et j’ai pris des notes, je conçois que votre patience s’épuise, il vous faut …

     

    _ Vous savez quelque chose n’est ce pas ? Vous ne voulez rien me dire,mais, je sent que vous en savez plus que cela, alors dit-il d’une voix grave, dites moi juste si mon petit va bien, juste ça!

     


    Il l’implorait et ses beaux yeux étaient brillant. Elle soupira plus fort, se tortilla sur son siège et ne sachant quoi faire, elle tenta une autre approche, juste un peu plus personnelle.


    _ Monsieur Mortroit vous étiez marier depuis combien d’année?
    _ depuis presque dix ans.lui répondit-il le regard  franchement froid.


    _Votre épouse vous a tromper n’est ce pas et depuis deux années, elle vit la moitié du temps avec l’autre ,et l’autre moitié avec vous n’est ce pas? Vous venez de comprendre ce qui n’allait plus dans votre couple que depuis dix sept mois n’est ce pas!

     

    _ Vous voulez dire que- que- ce serait ma femme et son ignoble copain qui serait derrière cela-qui aurai pris mon fils!


     C’est cela? Vous êtes J.K Landris c’est ça?
    oui, c’est ça, vous êtes Landris, c’est le J.K qui m’a tromper, mais j’en suis sûr maintenant, vous êtes Landris dites-moi?



    _ Merci de le comprendre, certains le comprennent très tardivement, bon, oui je suis Jeanne-Keltia. Landris et oui, je sais quelque chose mais comme je vous l’ai dit tout à l’heure, l’affaire est en cours et je ne peux m’immiscer dans ce..

     

     

    ._ Je vous engage là maintenant ou dois-je signer vite dites-moi?

     _Euh d’une il est fort tard, deux, je ne peux vous faire signer de contrat Monsieur Mortroit, je peux par contre vous conseiller si cela vous va?



    Et s’il vous plaît cesser de m’interrompre je déteste cela. Le tout dit d’un ton plus que cinglant. Il posa de nouveau son regard triste sur son beau visage et un léger sourire flotta sur sa bouche révélant deux belles fossettes.



    (Non dit-elle pas ça, merde alors, il a des fossettes, niet, je dois pas craquer. C’est une sangsue ce mec je le sent, si je cède juste un peu, je l’aurai sur le dos pour le reste de l’affaire pas question! Dieu qu’il est beau… Son coeur d’artichaut commença à fondre et J.K se frappa mentalement.).



    Se tortillant de nouveau sur son fauteuil, elle lui dit: » Demain, on se donne rendez-vous demain à dix sept heures. Venez avec celui qui vous semble plus près de vous dans votre affaire, je crois qu’il s’appelle Georges ou  Croje, quelque chose dans le genre.

     

     

    _ Vous voulez parler de Jorgen?
    _ Ah! oui, c’est ça, Jorgen, beau prénom.
    _ Oui il est vrai qu’il me soutient et qu’il s’implique dans cette affaire et j’ai même cru à un moment qu’il était un peu…comment dire… fleur bleu, vous comprenez!

     

    Elle poussa un autre soupir mais le rire n’était pas loin, fleur bleu non mais, qui parle encore comme cela à notre époque? Elle se gifla mentalement elle venait de nouveau de dire ou de penser à ce mot désuet  » époque » alors fleur bleu hein!

     

    _ Vous, vous trompez grandement Monsieur Mortroit. Jorgen Quefrangen n’est pas gai,oh que non!



    _ Vous le connaissez bien J.K?
    _ Pas dans le sens que vous semblez penser, mais oui, je connais bien Jorgen. Il y a de cela six ans, il m’a bien aider dans une affaire trouble et infâme. Il était présent et grâce à lui, j’ai tenue le coup jusqu’au bout.


    Le salopard a été mit en cage pour cinquante années, il ne peut plus m’atteindre et cela je le dois à Jorgen,

    j’avais juste oublié son prénom. Faites-lui confiance et surtout ne dites rien à votre ex, continuer à faire comme si vous étiez au bout du rouleau.
    _ Vous voulez que je fasse quoi!
    _ Il faut donner le change Monsieur…


    _ Appelez-moi Frédérick ce sera mieux.
    _ Cessez cela Frédérick ou vous irez vous pendre ailleurs compris?
    _ Houla!

    _Bon comprenez que ma journée a été très longue, il est presque minuit, j’ai besoin de sommeil, on se voit demain et faites ce que je vous dis.

     

     

     

    Le ton de Jeanne était ferme et il sentit qu’il était temps de lui foutre la paix. Elle allait l’aider, il avait gagné, il savait qu’elle était spéciale et qu’elle avait cette chance incroyable, alors oui-il comprit.


    Sans rien ajouter, il se leva et d’un sourire tendre la salua. Jeanne poussa un autre de ses soupirs dont elle avait le secret. Elle se leva, ferma sa porte à double tour. Elle s’étira, se massa les tempes.

     

    Tendue, elle était tendue. Demain oui, demain sera un autre jour. D’un pas chancelant, elle inséra une petite clef dans la porte dissimulée dans le mur droit et monta l’escalier de bois sombre. Ses pas fatigués la menèrent à son petit deux pièces ou enfin, elle put jeter ses escarpins rouge sang.

    Elle leva ses bras et ôta son chemisier de soie carmin et ses mains firent glissé la fermeture éclair de sa jupe noire. En sous-vêtement , elle se dirigea vers sa douche.



    Son chignon tomba et laissa enfin libre sa crinière blonde  elle tomba en cascade sur ses épaules tendues.La douche lui ôta un peu de sa fatigue, sèche, elle se dirigea vers son lit ou sa couette l’appelait depuis au moins deux bonnes heures.

     

    Là, son soupir fut l’un de ceux qu’elle n’oserait jamais lâcher  devant quelqu’un car, il ressemblait plus à un soupir d’amour…qu’à un
    soupir de fatigue. Son sourire l’accompagna dans son sommeil.Demain, elle le verrait de nouveau demain…
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    Il est à peine cinq heures trente.Jeanne le sait, elle ne dormira plus. Cette affaire lui noue les tripes. Pauvre homme pense  t’elle. Bon, ce n’est pas le tout, il faut que j’appelle Jorgen, sinon, il va encore me braillé dessus.


    Pfutt quelle galère. Avec paresse car Jeanne ressent encore une fichue fatigue, doublé d’un mal de crâne qui va elle en est certaine s’intensifié.Elle rabat sa couette, fixe d’un oeil morne son grand lit, pousse son premier soupir et d’un bon pas, se dirige vers sa petite cuisine. 


    Un bon café voila qui fera l’affaire. Sa cafetière se met en route, le son, l’odeur lui titille le coeur et les sens. Hum, comme ça sent bon se dit’elle. Un mug à effigie de son chat mort de vieillesse l’année dernière, une madeleine ou deux au diable l’avarice. Elle attends son café.


    Elle se tortille sur son assise, merde, il faut qu’elle y aille là sa urge. Les toilette,vite, ouf l’était temps et flute tout juste avant le café pas bon ça…d’habitude c’est le contraire, un mauvais jour s’annonce.


     
    Elle le sait bien, son corps lui sert de balise et s’il se dérègle c’est misère à venir. Après sa toilette, elle retourne prendre son café. Le tout avalés rapidement, elle sort son portable et fait le numéro de Jorgen. Trois sonnerie.


    Il répond, sa voix bourrue lui fait chaud au coeur, il murmure « Jeanne! »Oh merde! Quel délice cette voix , rauque, chaude, puissante, elle s’émeut de nouveau puis, elle se mets des baffes mentales.


     

     
    _ Oui, Jorgen, j’ai besoin de toi pour une vilaine affaire, tu me suis? 
    _ Faut voir petite, j’ai justement une affaire en ce moment et c’est pas piquer des vers si tu vois ce que je veux dire!_


    _Oui, c’est de ça que je te parle, Frédérick.
    _Oh! Frédérick, t’en est déjà là, tu vas toujours aussi vite ma douce!
    _ Jorgen, tu vas pas commencer à me couper la chique comme tu en a l’habitude, tu le sais, j’ai horreur de ça. Elle cria presque.
    _ Arrêtes ça ma douce, mon oreille aime pas tes brusques changements de son.



    _ Alors laisses-moi continuer vieille carne que tu es! Je le vois ce soir à 17 heures trente et on a besoin de toi, tu connais ceux qui sont impliqués dans l’affaire, les endroits vérifiés, les petits points qui ont échappés aux autres et  les détails plus sombres, je suis sûre que tu as déjà ton avis sur cette affaire,non?_

     


    Petite, tu veux que moi, je vienne aussi? Tu as compris quelque chose de loin, tu as saisie l’histoire?

    _ Oui, Eh Jorgen, c’est pas simple et ce sera pas beau. Tu en est, j’ai vraiment besoin de toi Jorg tu sais comme l’autre,bref, tu sais!


    _ Petite! Je serais là et on va voir ce qu’on peut faire, il dit quoi le Frédérick?_
    Il a peur, très peur pour son petit, il sent que j’ai flairé un truc, il attends avec impatience, attends-toi à un coup de fils ce matin à moins qu’il ne soit devant ta porte, c’est un homme important alors,il sait sûrement ou tu vis, gaffe à tes fesses mon flic adoré! 

    _ Hum ma douce, elle sont à toi tu le sais hein!

    Quand tu veux et attends que tu veux. Le rire profond de Jorgen lui remua les entrailles.


    Elle rit avec lui et poussa son fameux soupir, au bout du fil Jorgen gémit. Elle raccrocha furieuse contre elle-même. Merde, que vas-t-il se faire comme film, oh misère, pourquoi pense t’elle toujours à lui?


    Quefranger Jorgen, bel homme de trente cinq ans, célibataire, blond,yeux gris-bleu, 1 mètre 82 pour 72 kilos. Musclé oui mais harmonieusement, il aime les femmes, toutes les femmes.

     

    Il a un sens  particulier de la justice. Un bon flic,juste un flic,il ne veut rien de plus cela lui suffit  et ce depuis dix ans.

     

    Oh! il aurai pu être bien plus que cela, mais, son tempérament, sa forte tête et son sens inné des vilaines choses en avait fait un être à part, solitaire, vengeur, il ne recule devant rien pour parvenir à coffret le salaud,homme ou femme s’entends.

     

     

    Et il reste tellement homme que l’on ne peut lui en vouloir, sa haine  de l’injustice, des pédophiles, des violeurs, des tueurs, des malfrats lui fait voir rouge.

     

    L’armée l’a même foutu dehors car trop imprévisible et ne respecte pas assez les ordres pour le genre de mission qu’il devait accomplir. Fin stratège, tireur d’élite, aucune arme ne lui fait défaut.


    C’est un très bon flic et il veut que cela dure ,tant qu’il y trouve son compte, il restera avec le Centrale et ça, tous ses potes en ont conscience.La sonnerie retentit et Jeanne soupire de nouveau.

    _ Oui!_ Mademoiselle Jeanne?
    _ Oui!
    _ Il est très tôt je le sais bien,mais, il y a une nouveauté dans l’affaire, je peux vous voir ce matin?


    _ Qu’elle nouveauté Frédérick?
    _ Oh! merci, vous vous souvenez. Eh bien, Hank Grastore le flic de service m’a appelé hier soir,il m’a dit qu’il y avait eu un souci avec le compagnon de ma femme, que celui-ci avait cherché à fuir, du moins c’est l’idée générale. Le souci majeur, c’est qu’il s’est vraiment échapper, S’il vous plaît avez-vous une idée?_
     
     
    J’appelle Jorgen et on se voit au Mac-Do d’ici quinze minutes ok?
    _ Pourquoi au Mac-Do?
    _ Monsieur, c’est ça ou rien, alors, je vous y attends avec Jorgen, sinon c’est non pour moi compris?

    Sur cette note sèche, Jeanne raccrocha et s’habilla tout en composant le numéro de Jorgen,priant pour qu’il soit encore chez lui. La sonnerie retentit au moins dix fois avant que Jorgen ne décroche.



    _ Ouais petite, au Mac-Do en bas de chez toi dans dix minutes, ça urge,j’arrive garde ta petite culotte ma douce. Il raccrocha et elle soupira. Jorgen et sa blague du à un film qu’il avait aimé  » Abysse ».

     

    y-l

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