• Il était une fois!

    Chaque histoire commence souvent par ces mots là:

    Il était un fois…
    Il était une fois!
    Dans le pays des Eveillés, vivait un peuple d’une étrange beauté. Chaque famille avait la même couleur de cheveux, mais les filles avaient un petit plus.Ils n’étaient pas très grands, juste assez pour faire peur à leur ennemi: les Endormis. Non, non non…n’ayez pas peur, les Endormis, n’avaient que le nom et ils n’endorment pas leur ennemi non… au contraire. C’est un peuple avide de connaissance, d’une grande vivacité.



    Rien ne va assez vite pour eux et chaque saison qui passe leur apporte de nouvelles connaissances. Ils sont bruyants peut-être… et, pour les E

     

    veillés qui n’aspirent eux qu’à une certaine tranquillité…eh bien, ils les trouvent assommants.
    Oui, c’est le terme qu’ils emploient. Moi? Moi! Eh bien. Je vous raconte. J’étais parti à l’aventure dans les très-hautes forêts de l’Emzonie, je me suis égaré, oui! cela arrive, même au plus, comment dire… au plus grand de tous.



    La nuit arrive vite en cette saison, et l’inquiétude me gagne.  Enfin, je découvre   un énorme tronc d’arbre.
    Oh! il fait au moins trois fois le plus grand, le plus gros de l’arbre le plus  gros, le plus grand  que  vous connaissez.

    Non, je ne mens pas…Je regarde à l’intérieur, je m’avance doucement et j’écoute le son étrange qui semble en provenir.

    J’allais levé la tête, quand un ploc retentit…et me voila par terre, endormi.



    Ce qui se passa ensuite, je ne le compris que bien plus tard. Je venais de rencontrer les Endormis, et croyez-le, ou non… ce sont les filles qui m’ont trouvé.

     

     

    D’abord, je les pris pour des fées, avec leurs ailes dorés, leur cheveux aux pointes multicolores; c’est du moins ce que je pensais avoir vu, elles avaient chacune un arc et des flèches bien étranges.
     
    L’une d’elle avait un petit marteau, du moins cela y ressemblait, elle le levait bien haut semblant attendre un signal quelconque, puis, une fois de plus, ploc. Plus tard , je dirai la mi-journée, j’ouvris de nouveau les yeux… je ne me trouvais plus dans l’immense tronc d’arbre…non, j’étais étalé de tous mon long dans une maison ronde.
     
    Ma première impression fut de me dire: Eh là! on dirai… oui, c’est ça, cela y ressemble beaucoup… à quoi me direz-vous? Et bien… à ces petits dôme que font les abeilles solitaires pour y déposer une larve.
    On en trouve souvent au bord d’une fenêtre à la campagne. Mais voila, bien que cela paraisse étrange, ces maisons là sont habités; par plusieurs membres d’une famille.Un son étrange, proche du cri de la chouette effraie, sembla se répercuté dans le dôme.
    Les petites fées se mirent à projeter vers moi autant de son étrange, puis soudain…un gros fé ( euh, je sais que cela lui fit beaucoup de peine, de m’entendre le traité de gros fé, bon, je ne savais pas moi…) se posta devant moi, puis il me fit signe avec ses deux euh! bras de me lever-Oh fis-je, excusez moi. Je ne mettais pas aperçu que j’étais allongé par terre? Oh! herbe? Euh! feuilles? Je rougis et le gros fé me fit me sembla t-il un sourire. Cela fait drôle vous savez…
    Quoi! Oh! je ne vous ai pas décrit mes hôtes?Bon, il faut que je le fasse, sinon, vous ne comprendrez pas mon histoire.
    Attendez: au moment ou j’allais pour partir, vous savez , quand on dit gentiment, bon, ben…je ne m’ennuie pas, mais là…il faut que j’y aille.

     

    C’est là que le gros fé se planta devant moi et il se mit à gazouillé, oui, c’est ça, gazouillé et vas-y que je t’explique et que je t’explique et que les autres hochent la tête en signe d’encouragement, d’assentiment. Moi: bouche bée, je reste allongé, ah oui, tien, je suis encore allongé.
     
    Oh! mais c’est ça, il me demande de me lever-oui, c’est sûrement ça. Mais alors! je vais démolir leur maison si je me lève. C’est ce que je dis à mon gros fé là, mais une espèce de gros bourdonnement se répercute dans la maison et je crois bien que j’ai hurlé.
    Bon, c’est pas glorieux, mais il faut avouer que là… 
    Un oeil, un oeil énorme guette par la petite fenêtre et tous, oui tous se mettent à rire et ce son là, croyez-moi- vous ne l’avez jamais entendu. Une merveille.
    Mon attitude doit être pour eux une curiosité, car ils m’entourent et le gros pointe un doigt! Non, une pince! Non, une griffe! Non, j’avoue je ne voie pas à quoi ça ressemble. Machinalement je regarde mes propres mains et là,
    je hurle, je hurle-car mes mains, ne sont plus mes mains-j’ai les mêmes choses que le gros ( pardon) et je continu de hurler. Alors un ploc retentit dans ma tête, oui encore un ploc.
    Je sombre tout en regardant l’oeil géant qui me fixe. Une tape, deux tape, j’ouvre à nouveau le yeux. Ahrgrrrr mon cauchemar continu.Je fixe les mains de celle qui m’a éveillé, oh! des mains elle a des mains, je regarde mes griffes, trois à chaque bras et soudain, hompfff, je me dit:  » ah non! je ressemble au gros fé, moi qui suis beau ( oui mesdames,oui, je suis beau) mais là, hon,hon,hon! c’est pas le top.
    -Pourquoi as tu des mains toi, Et pourquoi j’ai comme le gros, des griffes?
    Je lui pose ces questions, mais je sais qu’elle ne pourra me répondre-et- comme je le dit…elle ne peut me répondre, elle  fixe le gros fé qui s’avance vers moi en faisant la lippe- puis, il tend l’une de ses griffes vers ma tempe.
    Là, je le regarde féroce, puis je recule, mais deux bras vigoureux ( tiens, c’est bizarre pour une si belle fille d’avoir autant de force, oumps dans les bras). Je ne peux bouger de peur de faire du mal à cette gentille fille qui me tient si fort contre elle. Elle sent bon, une odeur de paille, de miel, de fleurs fraîche et de soleil, un délice.Alors je reporte mon regard sur la griffe, elle se pose doucement contre ma tempe-elle s’éloigne avec le gros fé qui fait toujours la tête et la lippe.

     

    Il me parle j’en suis sûr, mais je ne comprends pas; alors, hochant la tête( m’ouais ce qui lui tient lieu de tête) il s’avance de nouveau vers moi, puis de son autre griffe… il me touche très légèrement l’autre tempe
    ( un peu comme s’il réglait le son sur un poste de radio, vous voyez ce que je veux dire ?) Alors, j’entendis.

    D’abord, un léger, très léger bruit un peu comme lorsque l’on froisse une feuille très fine, puis lentement, d’autres sons me parviennent et je perçois  le léger gazouillis des filles.
    Il y en a quatre. Magnifique créature.

    Le gros pousse un énorme soupir ( normal vue sa poitrine, enfin vue sa… bref, il me donne l’impression de lire en moi et là…une idée lumineuse se fait jour en moi- c’est exactement cela, il lit en moi, vertige, le gros fé hoche la tête tout en pinçant des lèvres!!!Non, pas des lèvres…nouveau hochement de tête, là je suis foutu)

    Un rire, un rire énorme sort de la bouche de mon hôte qui de ses six griffes, se frappent allègrement les cuisses. Bon, cela le fait marrer bien-mais moi, je suis devenu quoi?
    -Un gros fé moche avec six grosses griffes. me dit-il pince sans rire.
    Tu es un mâle et tout les mâles Endormis sont ainsi. Quand à nos filles, elles, elles sont très différentes comme tu peux le constater; mais tu ne fais pas parti de nous, alors soit sage avec nos filles, sinon la malédiction de notre race sera sur toi et sur toutes les générations après toi, respire homme du dehors.
    - tu as changé juste le temps d’être avec nous- de nous comprendre et peut être d’être celui qui nous aidera à mieux vivre avec nos ennemis les Eveillés- eux aussi tu apprendras à les connaître et là aussi tu auras une surprise.Comme tu as pu le voir, nos maisons sont des dômes, nous vivons à l’abri dans l’arbre sans-vie et ce depuis des centaines  et des centaines de générations.
    Les oiseaux sont nos amis, pas nos ennemis, l’oeil que tu as vu tout à l’heure appartient à pipitt- c’est lui qui nous emmènent là ou nous devons aller- c’est sur son dos que nous voyageons. Nos dômes sont dans le vieux tronc, sous son écorce et personnes ne peut nous trouver, si on ne le veut pas.- Mais eh moi alors!
    - Toi!, toi – c’est ma fille Nané qui a voulu que tu apprenne de nous et puis tu avais peur dans la vieille forêt, Nané me l’a dit.

     

    Je regarde Nané, belle, comme elle est belle, pour une fille de son espèce, n’oubliez pas que je réagis comme un mâle de chez eux…en tant qu’humain je ne…oupssss! Ils ont compris  ce que je voulais dire, bast, il faut bien qu’ils comprennent qu’avant tout, je suis un Homme moi.Mon aventure avec les Luciobeilles commence.
    y-l.

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