• L'Enfant et son secret.

    L’enfant s’éveilla et appela sa mère. D’abord, ses appels furent plaintifs puis, ils devinrent furieux et pour finir…l’enfant pleura tout en disant: 



    _» Maman!maman,maman, viens, maman, maman,maman viens me chercher, je suis réveillée. Maman, maman, maman je vais mouillée, j’ai soif! Maman, maman, maman et les pleurs devinrent des cris de panique. Mama! Maman! Maman !hurla t’elle, ou es-tu?


    Maman ton bébé a mouiller. Puis, elle se mit à geindre. Cela durait depuis plus de trois heures maintenant et la petite comprit que quelque chose était arrivé à sa maman.


     
    Elle essaya de sortir de son grand lit à barreaux mais,  elle était encore trop petite pour cela. Sa mère la mettait dans ce lit afin d’être sûre que la petite ne joue pas dans sa chambre au lieu de dormir. Comme la chambre se situe assez loin de son bureau, elle ne pouvait pas entendre quand, Emmaline jouait sagement avec ses poupées…alors, la petite n’était non pas punie, mais…elle savait quand sa mère la mettait dans ce lit là;


    qu’elle devait dormir ou, ne pas faire de bruit car sa maman allait recevoir des gens…et, il fallait qu’Emmaline soit sage. Mais cela faisait Longtemps et sa maman ne venait toujours pas. Puis…soudain… des bruits, forts Des meubles qu’on traîne, des voix, Emmaline respira un grand coup. Les larmes, la morve lui coulèrent de partout, elle hoqueta et reprit plus fort ses appels.
     
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    Maman! Maman maman ton bébé a mouillé. Maman! Maman maman viens me chercher, j’ai soif… La porte doucement s’ouvrit et le regard étrange d’une belle jeune femme la regarda. Emmaline n’eut pas peur de cette femme et avec aplomb lui dit: »


    Viens me chercher, j’ai mouillée, j’ai faim et j’ai soif, viens là…et elle tendit ses petits bras potelés vers l’inconnue qui, ne pu résister et vint très lentement vers l’enfant. Emmaline regarda cette inconnue tout en lui tendant ses bras avec impatience. Elle était très belle, de long cheveux presque blanc ondulés telle une masse vivante à chaque mouvement de sa tête.Sa longue silhouette ( elle était plus grande que maman alors… elle était grande)  se déplaçant sans déplacer ne serais-ce qu’un des jouets qui traînés sur le sol…
     
     
     
    Elle ne faisait presque pas de bruit malgré ses talons plus grands que ceux que maman mettait. Sa veste de cuir souple café au lait, son polo nacré et son pantalon noir, lui donnait un air de femme d’affaire comme celle que maman voyait de temps en temps tard le soir. Emmaline  s’impatienta et cria un  » Viens » impérieux. La jeune femme sourit de voir tant de vitalité chez un si petit être et tendant ses bras, elle saisit Emmaline qui, se blottit tout contre elle en reniflant.
     
     
     
     
     
     
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    Puis, elle demanda avec force: » poses moi par terre, je suis sale, ou est ma maman? » La grande femme soupira mais, elle déposa l’enfant à terre et son étrange regard continuait à fixer Emmaline un peu comme si elle se demandait ce qu’elle allait pouvoir faire de ce petit paquet. Voyant les yeux gris sombre de l’enfant revenir vers elle avec colère…la jeune femme attendit. Elle était curieuse de voir jusqu’où la petite pouvait aller dans ses réclamations avant d’avoir peur.
     
    _ Dis, ou est ma maman? Elle a eu un accident, hein? La fragilité de l’enfant percuta soudain la jeune femme et, elle sentit au fond d’elle, un drôle de sentiment qui, lentement, refaisait surface. L’envie de protéger cette petite chose tout mouillé qui avait confiance en elle. Tu réponds pas! Alors…ça veut dire que maman est très très mal hein? Emmaline enleva sa couche et la tendit à la jeune femme qui plissa son joli nez.  » Ma maman la met à la poubelle, il faut que tu m’aides à me laver.
     


    Tu sais, j’ai attendue longtemps avant de faire…mais maman ne venait pas, alors…j’ai eu mal au ventre, très mal, et j’ai fait pipi.Et là-dessus, Emmaline se remit à pleurer des larmes abondantes qui coulaient le long de ses petites joues rouge, bombées de bébé. Son nez coulait de nouveau et sans l’ombre d’une espèce de peur, Emmaline tendit ses bras et, la jeune femme la serra contre elle, la cajola comme elle le put.
     
     
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    Emmaline lui dit en hoquetant: » ma,mama,maman, je veux ma mam maman et reniflant très fort, étouffa  ses  gros sanglots.
    _ » Dis moi petite, ou est la salle de bain?
    _ Sorts de ma chambre, ce que fit la jeune femme. A droite, deuxième porte. Étonnée par cette petite fille, la jeune femme ouvrit la porte et trouva la salle de bain, une douche, des vasques, une baignoire, un grand miroir, et une poubelle.


    Elle y jeta la couche puis machinalement fixa le miroir.
    Elle se vit avec l’enfant dans ses bras et la tendresse ( voila, elle venait de se souvenir) emplit son coeur si  vide.La petite fille aussi brune qu’elle était blonde, rose et tendre alors qu’elle n’était que pâleur et dureté, fragilité et confiance, alors qu’elle n’était que méfiance et aussi dure que le roc. Lui remua quelque chose un sentiment refoulé depuis si longtemps. La petite toucha sa joue pâle.



    _ Toi dis t’elle, tu es tiède. Maman est chaude…moi, je suis tiède comme toi. Emmènes moi voir maman. La jeune femme se raidit une voix mâle, dur, venait de raisonner  et surprise vit que la petite l’avait entendue elle aussi._ Il t’appelle!
    _ Oui petite et, je dois y aller.
    _ Bah on y va alors! Pauvre petite chose pensa la jeune femme, tu ne doutes de rien toi! Mais Valérian ne va pas aimer cela lui, non, il ne va pas aimer ça du tout. Tu n’étais pas prévu dans l’équation. Que va t’il faire de toi trésor?



    Emmaline répondit mettant très mal à l’aise une jeune femme qui , avait oublié ce mot depuis bien longtemps. »" »" »"

     

    _ » On verra bien, viens on y va ».
    _ Comment?
    _ Tu parles fort alors je t’entends.
    _ Je parle fort moi!
    _ Oui et l’autre aussi, trop fort d’ailleurs pourquoi vous parlez si fort d’abord? Riant sous cape Méryane avança doucement vers la salle de séjour ou un bel homme était replié sur lui-même et tenait dans ses bras puissants une femme, une femme qui semblait souffrir-beaucoup souffrir.


    Emmaline reconnue sa mère et le hoquet de frayeur, surpris Méryane ( prononcez Méri-iane)_ Maman! Lâche ma maman toi …le grondement de l’enfant fit sursauter l’homme qui surprit, leva son regard pers vers les deux personnes qui venaient d’entrés. Il regarda Méryane et son sourcil droit s’arqua l’air de dire… c’est quoi ça?_ Regardes donc ce que j’ai trouvé Valérian! Cette petite chose dormait ou plutôt réclamait sa mère à grands cris puissants et mouillés. elle ne me craint pas, tu comprends cela toi?

     

     

    _ Pourquoi est-elle encore là Méryane? Emmaline demanda à descendre et elle fit tant est si bien que Méryane ne put que la mettre par terre avant qu’elle ne se blesse et Emmaline se rua sur sa mère. Valérian voulut l’en empêcher mais, la petite gronda si fort qu’il fut encore une fois surprit.

     

     

     

     

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    _ Voila pourquoi Valérian. Elle réclame sa mère à grands  coups de grondements féroces et  cela, je ne le comprends pas, et toi? Valérian posa son regard sur l’enfant qui elle même le fixa avec un je ne sais quoi de très vieux dans son regard. Il fut conquis…plus même, il comprit qu’elle était  » sa ». Méryane fut foudroyée lorsqu’elle comprit que Valérian ne serait jamais à elle et tous ça à cause d’un tout petit bout de femme ou plutôt de future femme.

     




    Emmaline toucha la joue de Valérian.
    _ Tu faisait quoi à ma maman? La joue presque brûlante, son coeur battant à un rythme effrénée il lui dit: » j’essaie de lui re-donner le souffle qui lui manque.
    _ C’est pour ça que tu poses tes lèvres sur les siennes?
    _ O ou oui…petite, c’est pour ça.
    _ Ah! posant alors sa propre bouche sur celle de Valérian Emmaline lui envoya son propre souffle.


    Ce petit baiser soufflé, foudroya Valérian. Son esprit essaya de combattre le fait réel qui venait de se répétait mais…rien n’y fit. Il se sut perdu. Perdu à cause d’une toute petite fille vivante! Il chercha le regard d’Emmaline mais, il s’aperçu qu’elle donnait à sa mère le même baiser et étonner au plus haut point, il vit la poitrine de celle-ci se levait, s’abaissait. Elle respirait toute seule!

     

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    La petite main potelée d’Emmaline tapota la joue pâle de sa mère  » maman! Arrêtes de dormir, il faut que tu me laves. J’ai mouillée et j’ai soif. Maman! Arrêtes de dormir! Mérédith ouvrit les yeux et fixa sa fille._ Tu as mouillée mon coeur?
    _ Ben oui t’es pas venue me chercher. J’ai appelé, j’ai eu mal alors…j’ai mouillée.

    _ Comment es tu descendue de ton grand lit mon coeur?



    _ Elle, c’est elle qui m’a aider. Elle s’appelle Méryane et lui c’est Valérian. Ils sont là pour t’aider, tu dois avoir un petit frère pour moi et…un truc pour eux._ Quoi! Que dis tu là mon coeur?




    _ Ben tu vois avec lui, elle, elle va me laver, tu veux bien maman?

    _ Sûr mon coeur, va, après on parlera. Méryane enleva l’enfant et l’emmena vers la salle de bain sous l’air ahurie de Valérian. Il n’y avait pas d’autres termes que celui-là pour décrire son air à ce moment là. Il se reprit très vite cependant.


    _ Méry! Sans se retourner, elle lui dit: » Oui, je sais, on fait vite ne t’en fais pas…on se retrouve là-bas, emmènes la vite, elle perd ses forces.

    _ Hum! fut tous ce que lui répondit un Valérian sous le choc puis…ne ris pas Méry, c’est pas drôle tu sais ça? _ Oui, je le sais. Emmaline le fixant lui dit: » Va vite » et l’instant d’après, ils n’étaient plus là._ Dis moi petite que dois-je faire pour toi?



    _ Me déshabillée, me lavée et m’habillée, me coiffée…je sais pas encore tous faire moi! Riant de moitié Méryane lui dit: » moi, je sais pas comment on fait avec les petits, alors! _ Ben tu fais comme pour toi, tu te laves toi non! Question s’il en est une, non?

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    Méryane et l’enfant se débrouillèrent très bien, riant comme des folles.


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    Toujours riant comme des petites folles, Méryane et Emmaline revinrent dans la chambre._ Dis moi Emma, que veux tu mettre aujourd’hui? Tapotant la joue fraîche de Méryane, Emmaline lui dit: » Appelles moi Emmaline, c’est ainsi que maman m’appelle, tu veux bien? » Et, je mettrais ma robe bleu et mes collants ciel…mes chaussures bleu sombre et mon gilet blanc.

     

     

     

    _ Hum! Oui, je comprends…dis moi Emmaline quel âge as tu donc? Montrant ses petits doigts, la petite lui en montra trois en disant » à peine ».
    _ Oh! A peine! Eh bien…c’est absolument incroyable. Bon allons-y sinon ils vont s’inquiéter là-bas. Une fois habillée, coiffée Emmaline tendit de nouveau ses petits bras  vers Méryane qui n’y tenant plus , lui demanda: » pourquoi tu n’as pas peur de moi? » Quand elle fut à sa hauteur, nichée dans les bras de Méryane, la petite lui répondis: » Toi, tu as pas peur de moi?

     

    _ Non, bien sûr que non, pourquoi aurais-je peur de toi?
    _  Hum! Maman te dirait que tu devrais… Reposant la petite Méryane la fixa avec dureté.
    _ Tu me prends pour qui petite? Ne répondant pas à cette question là Emmeline lui en posa une autre…
    _ Tu sais qui a fait ça à ma maman? Méryane recula de quelque pas et fixa Emmaline avec un sentiment d’angoisse.

     

    _Quoi! Elle la grande Méryane aurait peur d’une si petite chose? Non, c’est pas possible se dit-elle.

    Elle ria et fronçant ses fins sourcils voulu reprendre Emmaline dans ses bras mais…elle ne pu avancer. Le  doigt d’Emmaline était tendu vers elle et semblait l’ en empêchait.



    _ Tu connais le nom de celui ou de celle qui a fait ça à maman? Demanda de nouveau l’enfant et son regard était si sombre et si dur que Méryane frémit malgré elle.
    _ Eh bien…je peux te dire que oui…mais…je ne te dirais pas son nom. D’ailleurs que pourrait une petite chose comme toi contre un tel guerrier de l’ombre? Tu peux me le dire?
    _



    _Donnes moi son nom, c’est tout ce que je te demande Méryane…c’est tout ce que je te demande.

    Et contre son gré, Méryane répondit glacée d’effroi.
    _ Loganeil Everista.

    _ Bien Méryane…bien, maintenant, tu me conduis à lui.
    _ Sûrement pas cria Méryane, Sûrement pas petite.



    Les yeux sans âge d’Emmaline se fixèrent sur ceux de Méryane et elle fut vaincue.  L’enfant tendit ses bras menus et Méryane se saisit d’elle avec force mais…Emmaline se mit à rire. _Maintenant Méryane, maintenant…et elles disparurent. A croire que la petite fille savait très bien qui était Méryane et qu’elle n’en avait aucunement peur.

    L’instant parut très court

     

    à l’enfant, le grand hall d’entré ne lui causa aucun trouble contrairement à Méryane…Il faut dire que celle-ci connaissait très bien le Sir noir qui vivait ici. Comment allait donc se passer cette intrusion dans le riche manoir de Lord  Loganeil Everista? Sa colère allait les  glacées elle en était sûre et que ferait-il de cette étrange mais émouvante petite chose?

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    Méryane craignait pour l’enfant, les points communs de l’homme pervers qui vivait ici et ses propres penchant inavoués la firent trembler.
    _ bien on monte?



    _ Ne sois pas si pressés petite fille, ici…c’est l’antre d’un être très différent de Valérian…et sa rage sera pas très belle à voir pour une si petite chose comme toi! _ Ne te prends donc pas la tête Méryane, je saurais me défendre et te protéger, il n’aurait pas du s’en prendre à ma maman, c’est interdit!

    Méryane ria  nerveusement, doucement , mais c’était à cause du stress qui commençait lentement à monter jusqu’à son cerveau.



    _ Viens on rentre,il en est encore temps, le Lord doit être très occuper ce soir, allez petite,nous reviendrons plus tard avec Valérian et Arthus tu veux bien?
    _ Non, et ce non était glacial tout comme le regard sombre d’Emmaline. Un pas pesant se fit entendre puis, un homme assez grand, vint leur proposer de le suivre ce qu’elles firent du moins pour une…




    Méryane resta un instant comme collée au marbre gris clair. Le regard froid d’Emmaline lui redonna un semblant de courage.
    _ Madame, vous vous sentez mal demanda l’homme ?
    _ Hum! Non pas du tout répondit Méryane, juste un peu inquiète de réveiller le maître



    ._ Oh! le maître ne dors pas…il attend la visite d’un autre maître et cela ne lui fera pas de mal de voir vos jolis minois.

    Surtout que vous avez avec vous une tendresse qu’il goûtera avec plaisir…un beau cadeau pour lui. Beau choix Mademoiselle Méryane, très beau choix. 


    _ Elle voulut répliquer mais Emmaline lui fit signe de ne rien dire. Estomaquée par sa placidité face au danger Méryane ne sut que faire et mentalement appela Valérian au secours. Un pincement violent lui arracha un petit glapissement…de la douleur! Depuis quand ressentait-elle de la douleur?

     

     


    Fixant la petite elle reconnue que ses petits doigts avaient une étrange et phénoménale force. Qui était donc cette petite fille? Un éclat  dans les yeux d’Emmaline  lui donna la nausée. Encore un truc qu’elle n’avait plus depuis belle lurette. Pourquoi donc cet enfant lui faisait ressentir tous ces maux divers et variés de son passé?

    _ Pour que tu sache ce qu’il va ressentir lui et plus encore, tu veux comprendre, savoir, ressentir, goûté à la même chose que lui?


    _ Non murmura t’elle et reprenant Emmaline dans ses bras, elles suivirent le major d’homme qui ne les avait pas attendu et du coup pas entendu non plus…il aurait pu sauver son maître…mais, à trop se croire au-dessus des autres, on oublis que le danger peut survenir de n’importe ou…la preuve.
    _ Tu sais Emmaline que ta maman t’attend et que Valérian va être fou de colère contre nous deux, tu le sais cela petite?

     

    _

     

    Oui la grande, je le sais et pour maman elle se repose et reprend des forces grâce à Arthus, quant à Valérian comme tu dis…j’en fais mon affaire, dommage pour toi ma belle.
    _ Les expressions d’Emmaline n’étaient plus celles d’une petite fille d’à peine trois ans et Méryane s’en rendit soudain compte. 

     


    _ Ce n’est pas possible murmura t-elle, tu n’es pas celle que nous attendons…non, ne me dis pas que…
    _ Alors, je ne te dirais rien. Tais  toi maintenant Méryane, il écoute et tous ce que tu diras sera entendu par lui, ne lui laissons aucune chance, ferme ton esprit ma grande et là-dessus Méryane se sentit incapable d’avoir ne serais-ce qu’un brin de pensé. Ce fut fulgurant mais elle perçu la peur au-dessus de sa tête et serrant les dents elle sourit.


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    Elle regarda l’homme installé dans un élégant fauteuil de cuir blanc…il s’était mis à l’aise. Une chemise noir ouverte de trois boutons, un pantalon de toile écru e des espadrille blanche aux pieds le tout lui allait à merveille.

    _ Oh! qui voila! Méryane quelle bonne surprise. Dis moi donc ce qui t’amène en cette soirée, ce n’est pas que je veuille être un mauvais hôte mais comprends moi, j’attends quelqu’un avec impatience. Depuis tous ce temps que deviens-tu? Tu n’as pas oubliée n’est ce pas…tu me dois quelque chose… Mais entre quand même…que m’apportes tu là!

    Hum quel trésor vraiment Méryane…je vois que tu te souviens de mes goûts quelle charmante attention. Les paroles dites avec sincérité semble t-il laissaient tout de même percés un voile de menace et Méryane ne s’y trompa pas plus que Emmaline qui, tout sourire s’approcha de cet homme beau et ténébreux.

    __ Emmaline je t’en prie murmura Méryane tremblant pour l’enfant . D’un geste de sa petite main, geste gracieux, elle fit signe de ne pas s’inquiéter…comme si cela était possible face à l’homme le plus tordu du monde des non vivants. 
    _ Viens là petite, comment te nommes tu? 
    _ Emmaline.

    _ Emmaline! tiens c’est étonnant…j’ai déjà entendu ce prénom là, mais du diable si je me souviens d’ou! 
    _ Peut-être ce soir non?

    _ Ce soir! Oh!!! oui cela me reviens. Mon amie Mérédtith à avancer un prénom comme celui-ci. Connais-tu Mérédith petite? Méryane voulu intervenir mais l’homme se leva si vite et la prenant à la gorge lui susurra: » dis moi Méryane as-tu apporter le loup dans ma propre bergerie?
    _ Tu me fais mal, lâche moi, tu dois t’en prendre qu’à toi même lâches moi je te dis! _Lentement il sentit ses doigts lâchés le cou tendre de Méryane. Un effroi marqua ses traits fins et sa bouche se tordit dans un rictus désagréable.

     

    Il voulu lutter mais Méryane s’échappa. 
    _ Comment fais tu cela Méryane? Tu as drôlement progresser le sais-tu? Soit une gentille fille et montres moi comment faire! 
    _ Ce n’est pas moi Loganeil. Hum pas toi dis tu hum! Il se tourna vers l’enfant qui le regardait et son regard n’était plus sombre non, il était brûlant.

    Un feu vif, ardent semblait avoir pris possession des pupilles de l’enfant et chose incroyable…elle était légèrement plus grande. Une peur, sournoise, vicieuse s’ insinua en lui lui faisant perdre ses moyens. Il fronça ses sourcils et chercha dans  dans les yeux de Méryane une confirmation de ce qu’il voyait.

    Comprenant soudain que celui qu’il attendait n’était pas un homme, mais une enfant, une enfant terrible, il se mit à trembler et il allait implorer celle-ci quand d’un geste, elle le fit taire._ Non Loganeil ,non, ne dis pas un mot, je veux pouvoir savourer tes tourments, ne cherche pas par un semblant d’excuse à m’ôter ce petit plaisir.

    Tu as ce soir choisit la mauvaise proie. J’étais encore à l’abri, mon heure n’était pas venue, tu as mis tes gros sabots chez moi, tu as blesser ma mère, tu vas le payer…oui, je sais, on te l’a demander, je saurais qui et lui ou elle aussi paiera.

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    Loganeil souffla soudain très fort et hurla. Méryane entendit un craquement sec, comme lorsque l’on casse une vieille branche bien sèche. Le crac fit frémir la jeune femme et elle chercha autour d’elle d’ou  pouvait provenir  ce craquement. Ses yeux s’orbitèrent d’effroi lorsqu’elle vit l’homme dans une position complètement abracadabrantesque.

     

    Il regardait derrière lui alors que, ses jambes étaient de l’autre côtés et…son visage reflétait une horrible souffrance. Il était au-delà des hurlements. Il restait muet, essayant de supplié une personne devant lui… mais Méryane ne pouvait  croire en ce qu’elle voyait. Ce n’était pas possible…pas la petite Emmaline! Elle ne pouvait pas commettre ce genre d’atrocité! Troublé , son esprit se révoltait devant le fait même que cette enfant si douce puisse devenir un être abject.




    Une voix très douce se fit entendre dans sa tête : » te souviens-tu de ce qu’il t’a promis Méryane?

    De ce qu’il rêvait de me faire à moi, une petite fille de trois ans  » à peine », t’en souviens-tu Méryane?
    Je sais que ton esprit en est conscient alors… laisse moi lui faire voir, comprendre et ressentir tous ce qu’il a fait à ceux et celles qui pourrissent en ce moment même dans son immense sous-sol…
    Tu veux  voir Méryane?

     

    Et soudain;  l’esprit de Méryane fut submergés d’images et aussi d’odeur fétides. Elle supplia la petite de cesser, elle ne pouvait supporté les images  atroces de ces yeux …morts pour certains, mais d’autres qui vivaient… si peu encore. Comment avait-il pu faire cela? Emmaline cessa pour Méryane mais, pas pour   Loganeil qui, hurlait d’une façon muette, ses cordes vocales bloquées  par  la magie de l’enfant.

    Ses membres se disloquèrent, ses viscères se lâchèrent et une vilaine odeur emplit la grande salle. La porte s’ouvrit sur le major-d’homme qui apportait les rafraîchissements et en-cas. Son regard se posa sur son maître et là…son coeur  fit un bond puis, il cessa de battre.


    _ Dis moi Méryane! Combien de centimètres font tes talons?
    _ Mes talons? Attends, environ dix huit centimètres je crois , pourquoi?
    _ Portes moi dans tes bras s’il te plaît.
    _ Es tu fatiguée Emmaline? On peu rentrer si tu veux, on nous attend tu sais?
    _ Oui mais avant…il me reste une chose à faire et tu vas être obligée de m’aider ma grande, en souvenir du bon vieux temps.
    _ Que veux tu faire? Que vas tu m’obliger à faire petite?


    Méryane n’en menait pas large et bien qu’elle sache que son ancien aître méritait une punition, il lui semblait que celle de l’enfant était plus que sévère…elle était sûre que les instants à venir allaient être horrible, tant pour elle et sûrement plus pour lui. Elle se focalisa sur l’immense cheminée ou un petit feu mouronné faute de bois et huma  l’odeur de bois brûlé que la douce brise lui envoyée et elle sursauta en pensant à quelque chose de terrible.




    _ Non Méryane pas cela, non ma grande, j’ai mieux que cela, viens! Regarde ce corps Méryane, approche toi de lui, voila comme cela, bien…là ou je te dirais de poser ton pied, tu le poseras sans rien dire. D’ailleurs tu ne le pourras pas. Allons y maintenant! Écoeurée Méryane obéit à l’ordre  sachant qu’elle ne pouvait lutté.

    Ses yeux se fermèrent révulsés de l’intérieur sachant ce qui allait se passer. Elle aurai vomi si elle avait eu quelque chose dans son estomac…ce qui n’était pas le cas bien sûr.

    _ » Bien! Un peu plus à gauche, là super. Tu  mets le deuxième un peu plus à droite, voila parfait! Et soudain…l’enfant fut beaucoup plus lourde dans les bras de Méryane et un craquement horrible se fit entendre suivi d’un non moins cri d’agonie. 

    _ Bien alors maintenant tu décales ton pied droit d’un tous petit… »stop » voila! Ton pied gauche maintenant  » attention, doucement oui, « stop » parfait et de nouveau un bruit écœurant et humide se fit entendre, un gargouillis suivit et Méryane qui était encore plus blanche si cela était possible se sentit partir.



    _ Bien, enlèves tes pieds, cela suffit pour le moment…voyons voir…se retirant du corps embrocher de Loganeil Méryane n’osait regardait ses si belles chaussures. Voyant le dos de son ancien maître, elle vit une seule trace de sang noirâtre. Pas d’écoulement avec abondance comme elle l’aurait penser.

    _ Tu n’es pas au cinéma ici ma grande lui susurra Emmaline. Tu devrais le savoir, vous ne possédez que très peu de sang en vous c’est d’ailleurs pour cela qu’il vous en faut si souvent, réfléchit Méryane. Le regard de l’enfant était si vieux que Méryane en chancela. 
    -_Qui êtes-vous donc et ou est l’enfant?


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     Qui je suis?
    Quelle importance mon amie! Il ne faut pas divulgué ce qui doit encore être cacher, vois celui-ci l’a oublié et il va payer pour cela et, pour toutes ses atrocités bien sûr.




    Ecoutes moi Méryane, je ne suis pas quelqu’un de si horrible, mais sache-le, on m’a fait revenir pour quelque chose de bien particulier et je m’y tiendrais. Si tu es avec moi…ce sera bien, mais si…tu-es contre moi, alors tu comprendras ce qu’il va vivre car toi aussi un jour tu le vivras.Et soudain, le regard d’argent s’éteignit des yeux de l’enfant,mais Méryane savait qu’elle était encore là et pour preuve les paroles suivantes lui donnèrent raison
    .


    _ Loganeil, tu vas vivre, ce que tu as subi ce soir n’est qu’un petit aperçu de ce que tu pourrais recevoir comme punition, je te laisse un peu de temps, car sache-le, il m’en faut mais…tu vas devoir faire un retour en arrière, redevenir ce que tu était avant de plonger dans l’atrocité. Es tu d’accord avec moi?

     

    Un gargouillis atroce suivit d’une toux et d’un bruit légèrement écoeurant suivi mais l’enfant avait perçu ce qu’elle voulait entendre et elle compléta sa mise en garde.




    _ Loganeil, je te laisse deux mois pour faire ce qu’il faut envers ceux qui vivent encore, je les veux en bonne santé et surtout qu’ils oublient ces moments passés en ta compagnie, je te laisse un autre mois afin que tu dédommage les familles de ceux et celles que tu as tuées fais en sorte que ces gens récupèrent leurs  enfants ou ce qu’il en reste afin qu’ils puissent faire leur deuil.


    Je sais que tu connais un être froid comme de la glace et qui travaille avec ceux qui ont pour métier de retrouvés les assassins, lui, il t’aidera et tu lui dira qu’un jour je viendrais le voir…il doit entendre ma voix.
    Loganeil…je vais revenir dès demain avec Arthus et Valérian, maman sera là elle aussi, je veux ton manoir, il est très bien exposer et surtout à l’abri de certains individus. Ecoutes moi pour ce soir, je te redonne force vive, cache ce corps, donnes lui une sépulture décente, lui…il t’aimait tel que tu était comprend le.



    Il regarda l’enfant et osant se redresser, il sentit les forces lui revenir alors docile, il vint et posa ses genoux sur le sol, il lui prit une main et la posa sur son front glacé et lui dit: » Maîtresse, plus jamais je ne te ferais défaut, je suis ton fidèle serviteur et j’accepte tes punitions car elles sont justices. Protèges moi Maîtresse,prends mon manoir et tout ce qui s’y trouve il est à toi et ceux qui te suivent seront dès à présent mes amis.

     



    Méryane, je te demande pardon accepte le, jamais plus tu ne seras obligé de te cacher de moi, je serais à présent un fidèle compagnon comme au temps ou presque jeune encore nous nous amusions dans les montagnes du grand Nord. Veux tu Méryane me tendre la main? Il tendit sa main en posant un regard doux sur la jeune femme et, elle accepta sa main alors…il se releva.

     

    _ Je veux bien faire de nouveau partie de ton cercle et être ton amie mais Loganeil plus jamais je ne serait tienne acceptes tu cela? 
    _ Bien sûr, j’ai moi aussi une compagne, mais…sera t-elle fidèle? Cela mes amies j’en doute un peu car elle aime boire à la source vive.
    _ Eh bien Loganeil invites la à venir demains soir et je verrai ce qu’il en est!
    _ Bien Maîtresse bien.
    _ Loganeil appelle moi Emmaline c’est mon nom et tu le sais non!

     

     

    _ Oui et il se mit à rire . Son exubérance faisait plaisir à voir et un voile de ténèbres venait de se déchirait et Loganeil en était libéré. 
    _ nous partons, mais…demain nous serons de retour,prépares nous l’aile Ouest j’aime le coucher du soleil et maman aussi s’il te plaît prévoit aussi de la nourriture pour maman et pour moi, bien que je boive, je mange comme maman alors prévois.
    _ Je vais faire le nécessaire c’est promis. Et toi Méryane ou dormiras-tu?
    _ Avec Emmaline et Mérédhit je suis leur garde du corps attitrée.
    _ Oh! C’est très..

    ._ Quoi Loganeil? C’est très quoi!
    _ Eh bien, tu es une femme et…
    Il ne pu continuer sur sa lancé car Emmaline voulant éviter un combat prit sur elle de les transportée toutes les deux chez Valérian ou trois personnes forts en colère marchaient de long en large dans l’attente de leur venue et cela promettait d’être ardue.


    -------------------------------10



    Lorsqu’elles arrivèrent au « Logis Bleu », des voix se faisaient entendre et le ton de celle-ci n’était pas des plus serein. La colère de Valérian, car c’était lui qui était très en colère était couverte par une voix calme, grave, avec un accent Anglais ou Écossais difficile à dire derrière une porte.

     

     

     

    Le vaste parc était illuminée par de petites lumières genre lucioles toutes en douce teinte et cela donné à ce grand parc un air féerique qui plut aussitôt à Emmaline  qui, aurait aimais s’y promener, mais le moment n’était pas très bien choisit pour cela…il y avait urgence en la demeure .Méryane murmura doucement à l’oreille d’Emmaline: » Que la fête commence petite! »

     

     

     

     

    Elle frappa à la porte, les vois se turent et, la porte s’ouvrit en grand. L’homme qui se tenait devant elles n’avait pas l’air commode du tout. Si la colère pouvait faire fumer les oreill es  , le nez, les yeux eh bien…cet homme là, fumerait de partout. Ses muscles étaient si tendus, que la malheureuse chemise couleur lilas, craquait aux entournures.

     

    Méryane soupira et osa un léger: » Salut Valérian, on peut entrer? » Il rugit…pourquoi pas à l’intérieur Méryane?

    _ Parce que ce n’est pas moi qui…
    _Quoi! Tu l’as laisser faire le transfert et si…

    _ Calme toi Valérian; nous ne risquions rien lui dit Emmaline d’une voix forte et grinçante lui faisant ainsi comprendre que son courroux n’avait pas de place ici. Comme je n’étais pas invité, j’ai préféré attendre devant la porte qui ma fois est très belle, de quel facture ce style? Un marmonnement indistinct fut la réponse et Méryane sourit sous cape.

     

     
    Pourtant elles restèrent dehors à attendre. Arthus géant blond  se précipita et envoya boulé Valérian, fit une petite courbette devant Emmaline et avec douceur s’effaça en lui disant: » ma maison t’appartient, entre et soit la bienvenue en ce lieu autant de fois que tu le souhaiteras ». Emmaline et Méryane entrèrent et l’enfant fut frappé par la beauté et la simplicité du lieu. Les tons ocre et orangé offraient la douceur et la quiétude à son corps fatigué.

     

    Un feu  ronflait allègrement dans la cheminée et  envoyait ses couleurs or rougeoyantes, la somptuosité de ses rouges puissant ombrés de noir.  Une douce odeur de cuisine envahit le nez délicat d’Emmaline. Elle sut ainsi qu’elle était affamée, son estomac se mit à protester bruyamment. Arthus rugit de rire pourtant Emmaline demanda en premier lieu: » dis moi Arthus, maman va bien? »

     

     

     

    _ Oui Emmaline, elle a mangé, prit une douche et là, elle dort…mais elle t’attend tu peux en être sûre. Son inquiétude à ton égard n’a d’égal de l’inquiétude de Valérian…mais viens, il faut que tu manges et Méryane aussi…elle est trop pâle pour être bien. Venez donc. Elles le suivirent sous le regard furibond de Valérian et elles surent qu’elles ne perdaient rien pour attendre que le calme de l’homme était fictif.

     

     

     

    Emmaline fut conduite à la cuisine et Méryane se dirigea directement à la cave. Elle revint un peu plus tard et ses joues étaient moins pâles, ses yeux moins caves. Elle semblait prête pour un autre combat. Valérian fit son apparition et son air était toujours aussi furieux.

    _ Ou étiez-vous attaqua t-il?
    On est retourné à la maison de Mérédith, vous n’y étiez pas, on a chercher…rien, pas d’odeur, tout était Propre…quelqu’un avait fait le ménage Méré dit que c’est Léxia qui est venue faire ce ménage. Mais si tard! cela me semble bizarre! Pourtant Méré dit que c’est plus que probable car Léxia à comme un septième sens quand tout est en vrac à la maison. Elle apparaît, ne pose jamais de questions et repart, laissant tout niquel chrome.

     

     

     

    _ Hum! Oui c’est vrai, c’est ainsi que fait Léxia et non, je ne connais pas son adresse. Mais…maman elle, elle  la connait je pense!_ Eh bien non, c’est par téléphone que le contact c’est fait, et encore par téléphone que la décision a été prise, l’accord fut signer le jour ou cette femme est venue, son salaire lui est verser via une boîte temporaire et voila…la colère refaisait surface et son indignation était très forte. Ou étiez-vous bor…

     

     

     

     

     

    _Ah non Valérian pas de ça devant la petite réagit Arthus, elle te dira cela si tu la laisse te répondre car même Méryanr n’ose te couper la parole._ Hum toi tu oses…n’est ce pas! _ Oui et si c’est nécessaire je te ferais fermer ta grande bouche afin que les autres puissent intervenir capich!

     

     

     

    _ Ouais capich mon ami. Bon j’attends les réponses à mes questions promis je ne dis plus rien motus bouche cousu et sur ces paroles, Valérian s’installa confortablement, prit un bol le remplis de glace  chocolat menthe et  commença à la manger sous le regard ébahis d’Emmaline.

    _ Quoi murmura t-il?
    _ Rien…


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    Emmaline le regardait et dans son esprit il y avait tout un tas de questions qui se mettaient en place, aurait’elle des réponses à ces innombrables questions? De cela elle n’en était pas très sûre car, l’homme bien que mangeant une glace et semblant l’apprécier au plus haut point, n’était pas des plus commodes.Dans son esprit, elle lui appartenait mais…avait’il bien réaliser la différence entre elle et lui? Là encore elle n’en était pas si sûre. Comment lui faire comprendre que son heure n’était pas venue que tous ce qui venait et allait se passer, n’était qu’un sombre incident de parcours!



    L’homme est beau certes, mais, il n’est pas de son monde à elle.
    Il est sombre, elle est lumière, il est prompt à cogné, elle aime la discutions, quels sont donc leurs points communs? Ils en ont, ou, ils en ont eus c’est certain rien qu’a voir comment il la couve de son regard bleu-vert…mais là encore…elle a terriblement changée, le remarque t’il? Oui, elle en est persuadé, mais…elle ne doit pas se laisser avoir par son air de martyr à l’agonie, elle doit le contrer lui faire comprendre très vite qu’il perd son temps et le sien…dur, cela va s’avérer très dur.

     

    _ Valérian!
    _ Hum, oui mon coeur!

    _ Tu dois comprendre que mon âge reste un frein à ce que ton coeur souhaite. Regardes moi bien Val, ne vois tu pas que je ne suis qu’une enveloppe et que je suis prisonnière de cette enveloppe…Mon développement  se fera  au fur et à mesure que l’enfant grandira.



    Mon esprit va s’endormir dans peu de temps et l’enfant va reprendre le cours de sa propre vie. Je serais coincée à l’intérieure d’elle et ne pourrai interagir c’est ainsi . Il faut que tu comprennes qu’il n’y a plus de nous Val, tu perçois ce que je veux t’expliquer là! Arrêtes de me regarder comme cela…Val!
     
     
    _ Oups! scuse moi …mais oui je ne suis pas encore débile, du moins pas à ce point là. Je t’attends depuis deux cent ans, j’ai cru devenir fou lorsque ce pieu est entrer en toi, que je t’ai vue partir en fumée…Mon esprit à battu la campagne durant trente longues années et alors que je croyais que seul la mort allait  m’apporté  la paix…Arthus est venu me voir.

    Il m’apportait un vieux grimoire, les lettres de noblesses , les actes accomplis par celui qui l’avait écrit transcender ce grimoire. Sir Léopold Kunigham de Fort-Anferm digne descendant direct d’Arthus me contait à travers les vieilles pages du grimoire une histoire qui fit bondir mon coeur tout sec.
     
    Arthus! Je l’aurai embrasser si à l’époque, il ne puait pas autant le bouc. Il élevait des Chèvres, tu te rends compte!!! Des chèvres pour pouvoir survivre, c’est lui qui me montra comment redevenir l’être un peu plus charmant que j’étais avant de te perdre. Crois moi, il lui en a fallut de la patience. Arthus et un homme digne de son ancêtre.
     
     
    J’ai tant à te dire et si peu de ce fameux temps, je le sais bien. D’ailleurs, ton regard se fane déjà,mais avant que tu ne partes ma mie…écoutes moi encore, je veux juste te dire que je vais t’attendre oh oui alors, tu restes mon âme vive et jamais  au grand jamais, je ne veux revivre tous ce que j’ai vécu loin de ta présence.
     

    Je fis un bond et mon coeur tambourina dans ma poitrine… » un intrus Val, un intrus ici »
    ._ Comment cela?
    Je filais vers la chambre de ma mère, j’étais sûre qu’elle était en danger et lorsque j’y parvins, une drôle d’odeur me monta la bile, je faillis vomir. Qu’est ce que c’est que cette horreur là! Val ouvre vite cette porte, elle est fermée de l’intérieure et la clef y est encore, enfonce là s’il te plaît Val.
     

     

    Je frisais la colère noire et l’hystérie.Sans rien ajouter, Valérian se pinçant le nez donna fortement de l’épaule et la porte vola en éclat. Une femme très belle certes était assise à califourchon sur ma mère et ses mains encerclées le cou gracile de ma chère maman.
    _ Lâche là tout de suite ou tu vas t’en repentir grondais-je.
    Elle me toisa de haut en bas et son sourire narquois me fit voir rouge. Je bondis sur elle Val ne pouvant intervenir, je mordis sauvagement son long cop et d’un geste puissant lui arrachais la tête. Je fis en sorte qu’aucune goutte de sang ne touche ma mère. Je retournais celle-ci sur le ventre et m’appliquais à lui massée la colonne vertébrale recherchant les lésions

     

    . Ma petite main trouva sa trachée et doucement je la palpais. Heureusement pour moi celle-ci n’était que fissurée. Avec patience, je laissais mon pouvoir dériver sur l’ensemble de la personne qu’était ma mère et elle hoqueta …elle pouvait respirait ouf!!! Valérian fixait la jeune femme avec dédain. 
    _ Elle revient à elle, que comptes tu faire d’elle Emmaline?


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    Demandes à Méryane de s’en occuper tu veux bien Val? Il me fixa,mais ne dit rien, son regard s’attardait sur mes yeux et,je le vis frémir.
    _ Maman? Maman, tu vas bien?
    _ Hum mmmm oui poussin, je vais disons-le …mieux. Merci tu es venue à temps, c’était quoi cette harpie là?
    _ On ne le sait pas maman, mais…tu peux en être sûre, ils vont le découvrir, viens, je t’emmène ailleurs…ici ce n’est plus sûr.
    _ Hé… ou tu comptes aller petite?
     



    _ Je vais là ou on était tout à l’heure Méryane et moi, elle vous montrera le chemin, je veux savoir qui elle est d’accord Val! Je veux des réponses avant de partir, hâtez-vous, mes forces diminues grandement. Dans un souffle, j’emmenais maman chez Loganeil. On étaient revenues dans le grand hall d’entrée et nous tombâmes nez à nez avec un Loganeil très pâle et fort surpris.
     
    _ Maîtresse! Mais, vous ne deviez venir que demain, le manoir n’est pas prêt et pourtant j’ai fait aussi vite que possible…



    _ Ne t’inquiètes pas Loganeil, il faut juste une chambre propre et chaude pour ce soir, as tu cela ici?
    _ Oui bien sûr, mais…c’est une chambre pour homme, il y a certaines odeurs qui peut-être vous chatouilleront le nez .
    _ Peste, ce n’est pas grave pour ce soir elle suffira montes nous s’il te plaît ma mère est fatiguée.
    _ Euh, je suis désolé Méré pour le mal que je t’ai fait tout à l’heure, dis…tu ne m’en veux pas! Son air de je m’en foutiste me fit grincé des dents et contrit, vraiment contrit il baissa la tête en murmurant assez fort un  » vraiment désolé pour ce que je t’ai fait ».Après  avoir montés quelques marches, nous parvînmes à un palier, le couloir désert sentait le musc et la cannelle avec un je ne sais quoi d’ancien. 



     
    Loganeil me fixa et je lui fit signe de continuer, je connaissais cette odeur, mon coeur le savait ainsi que mon esprit et Loganeil le voyait et attendait ma question mais…j’avais autre chose en tête pour l’instant. De belles toiles ornés le couloir plutôt du style champêtre et un peu hum disons le lascive pour certaine…certains diraient bucolique! Moi, je dirais osé. Enfin, je n’aurai pas du être dans ce secteur alors…
    _ La chambre sur ta gauche Maîtresse.
    _ Loganeil tu me fatigues avec ta Maîtresse appelles moi Emmaline compris?
    _ Oui Maî euhhh Emmaline. Il ouvrit la porte et l’odeur me percuta de plein fouet. Elle m’enivra et je sentis maman fondre dans mes bras.

     
    _ Là tu la poses sur le lit, les draps sont propre et les couvertures aussi. Attends je vais aéré la chambre._ Surtout pas criais-je le faisant sursauté, on n’ouvre aucune fenêtre ou porte sans mon avis, tu me comprends bien Loganeil? Je revins vers maman qui était très comment dire… exciter!_ Hum murmura Loganeil c’est à cause de l’odeur, cela va s’atténuer tu vas voir… Il alluma le feu dans la cheminée prussienne et la douce chaleur  envahit bientôt l’espace doublée d’une odeur de bois brûlé.


     
    _ Ah au fait, les autres vont arrivés sous peu, j’espère que cela ne te fera rien? Il me regarda légèrement de travers et soudain, la porte de la chambre s’ouvrit sur un homme trapu, pas laid non mais, franchement…il me fit un drôle d’effet. La peur sournoise s’infiltra en moi et je fus aussitôt sous mes gardes et bien m’en prit. 
     
    _ Ah voici Hector le fils de mon ancien major-d’homme. Il va faire en sorte que tout soit prêt pour demain matin si cela te va Emmaline. a l’énoncer de mon prénom, son regard vira au noir et il fonça non pas sur moi, non, mais sur maman. Loganeil fut le plus rapide, il le ceintura, mais l’homme était très fort et j’avoue que Loganeil avait perdu de sa superbe à cause de moi. D’un geste je ficelais l’homme,mais…j’écoutais son délire.
     
    _ Elle doit mourir, il ne faut pas qu’il la retrouve, l’enfant ne doit pas naître. catin tu vas mourir.Là, il allait un peu trop loin, je le bayonnais sous l’oeil méduser de Loganeil.

     

     

    _ Il veut que ta..
    _ Chutt fis-je! Ne dis rien devant lui, je ne peux le rendre sourd de toute façon en digne serviteur qu’il est…il doit lire sur tes lèvres. Ulcérer Loganeil regarda son serviteur et une lueur ancienne revint doucement narguée son regard.
    _ Loganeil!
    _ Oups !! oui je sais mais je me soigne…
    _ Emmènes le au sous-sol, sans rien lui faire,dans la trois…il sera très bien. Un boum puissant ébranla le manoir.



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    Le boum se répercuta de nouveau faisant tremblée quelques tableaux accrochés au dessus de la cheminée  de la chambre bleu
    ._ Qu’est ce que cela rugit Loganeil!




    _ ne t’en inquiète pas, je sais qui se presse ainsi contre ta porte et je vais intervenir très vite avant qu’il ne défonce cette porte.
    _ Ben…il peut toujours essayé qui qu’il soit…il va tomber sur un os…euhh au fait c’est qui?
    _ Valérian!
    _ Hein! Non pas lui pas lui ici, dis lui d’aller ailleurs il y a assez de place dans cette partie du monde pour qu’il se trouve son propre coin de paradis hein Emmaline!!!


     
    _ Désolé Loganeil, là ou je vais…il y sera aussi et les autres avec lui.
    _ Merde, merde alors tu parles d’une grosse tuile. allez toi avances.
    Pauvre Loganeil. J’allais directement vers la porte puis, je me ressaisis, je ne laisserais pas maman seule ça non.

    _ Méryane tu m’entends?
    _ Oui Emmaline, viens vite Val est en train de démontait la maison et il va finir par y arriver.
    _ Entrez donc tu as l’autorisation de Loganeil et la mienne.
    _ Oui, mais pas eux.
    _  Flûte, bon écoutes…ils ne vont pas aimer cela si en fait un va aimer ça…
    _ Quoi! Qui va aimer et quoi?



    _ Arthus en pince grave pour toi Méryane jamais tu ne t’en ai aperçu quel dommage…tu vas sentir son plaisir d’être si près  de toi. Et si j’étais toi ricanais-je…je lui dirais de venir devant moi et Valérian derrière.
    C’est ainsi, collé serré que tu pourras les faire entrés.

    _ Ben là tu vas loin Emmaline. C’est un coup plus que bas pour lui et pour moi, ça…il ne va pas aimer
    ._ Oui mais toi!




    _ Umpffft on verra… Le rire coquin d’Emmaline trouva un écho dans le cerveau de Méryane et la jeune femme rosit joliment mettant les deux hommes sur le qui-vive.
    _ Quoi murmura Valérian!
    _ Rien, ou si peu…voila ce qui se passe. Pour entrer ici, il vous faut l’aval de Loganeil._ Quoi! il ne veut pas nous ouvrir la porte?
    _ Si  Val mais…il est occupé dans le sous-sol alors la solution c’est de se collés les uns aux autres et moi, je vous fait entrer facile ça, hein les gars? Valérian soupira et se mit d’office devant Méryane mais celle-ci changea la donne.



    _ Non Val, toi tu passes excuse moi derrière et ne prends pas tes rêves pour des réalités ria t’elle…Arthus tu viens dans mes bras et on se colle très fort pour éviter les dégâts ok. Mais Arthus ne voulu pas, il semblait très ennuyé et Valérian le secoua vertement.
    _ éh tête de lard, tu vas obéir et fissa vieux…sinon..
     

    _Quoi hurla Arthus au comble de l’embarras et d’une sourde colère contre Valérian qui connaissait son secret.

     
    _ Arthus Viens s’il te plaît murmura doucement Méryane, tu vas voir cela ira très vite.
    _ C’est pas ça Méryane, c’est pas ça, tu peux pas savoir…
    _ Allez Arthus mes bras t’attendent, viens! Il s’avança lentement et elle lui dit : » tu as une tête de plus que moi Arthus, regardes par-dessus , ne me regardes pas et ça ira. » Valérian ricana ouvertement.Puis prenant son courage à deux mains, Arthus saisit Méryane dans ses bras puissants et se serra tout contre elle fixant le regard de Valérian  par-dessus la tête de Méryane.



    Celle-ci comprit ce qu’avait voulu dire Emmaline et une certaine émotion titilla son petit coeur…Elle savoura cette pression et en ressentit un vrai pouvoir. Elle venait de découvrir un homme fait pour elle et rien que pour elle.
    Au diable Valérian et sa beauté ténébreuse…bonjour Arthus et sa blondeur…le soleil enfin allait illuminé son corps et son coeur. Elle se coula tout contre lui et lui murmura: » si tu veux de moi Arthus, je te prends tel que tu es! » Ils disparurent alors qu’Arthus allait lui répondre.

    Pour réapparaître frigorifier dans le sous-sol au côté d’un Loganeil plus qu’en colère._ Tu devais atterrir dans la chambre bleu, qu’est ce que vous foutez ici?

    _ Oh! juste un petit comment dire…_ Eh vieux tu vas pas t’en prendre à elle ok sinon je t’écrases la tronche. Devant le poing massif d’Arthus et de son regard vert fulgurant, Loganeil ricana._ Dis donc toi…t’es pas un peu trop rouge? T’as trop abusé de sang de biquettes non!  Arthus allait lui coller une droite fracassante quand….



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    Il allait lui coller une droite quand soudain…Un cri à vous retourner les entrailles. Puis, un rire de dément suivit. Interloqués, ils regardèrent le prisonnier qui bavant à moitié, continuait de rire comme un fou.
     
    En fait…il n’en était pas loin de la folie et Loganeil pesta contre lui-même : » Con quel con je suis merde alors… »
    _ Quoi demanda Valérian sur le qui vif?
    _ J’ai pas enlevé la pastille de sa gorge.
    _ Une pastille, quelle pastille?
    _ Ben quoi t’es pas au courant de ça toi! il faudrait que tu te documentes un peu sur la question, surtout si tu restes ici!
    _ Bon …tu vides ton sac Loga, ou tu veux qu’ Arthus t’en colle vraiment une!
    _  Nan vieux, Arthus sait de quoi je parle lui…il est l’inventeur de cette petite chose,hein vieux! Quoi, t’en as pas parler à tes meilleurs amis oh!  le  vilain cachottier que voila…
     
    _ Bon abrège sinon c’est moi qui…
    _Arthus se déplaça jusqu’à l’homme qui doucement semblait délirer.
    _ Ecoutez-le au lieu de brailler, ma pastille à deux petites  interaction…une elle donne l’apparence d’un débile…vous en avez la preuve sous les yeux…mais et  c’est là que ça devient intéressant pour celui qui connait …le principe actif de ladite pastille; elle donne à celui qui l’a ingérer une envie de tout te raconter, sa vie, ce qu’il aime manger, ses déboires, ses vices et j’en passe et si tu écoutes bien, il te donnera le nom de celui qui lui a donner l’ordre d’attaquer.



    Devant les regards plus qu’ébahis de ses amis Athus rougit un peu d’autant que Méryane le lorgnait d’un oeil concupiscent. Les deux autres regardèrent l’homme et s’en approchèrent libérant ainsi un petit espace pour Arthus et Méryane.
    _ Ben dis donc t’es un sacré petit chimiste toi dis…t’as jamais essayer ce truc avec moi hein dis!
    _ Voyant Loganeil ricanait , Valérian soupira et levant ses yeux aux ciel menaça Arthus de tous les maux possibles.
    _ Ecoutons donc ce que Monsieur a à nous dire.



    _ J’te connais pas, t’es qui! tu veux quoi?… du pognon pour quoi faire mon maître me donne ce qu’il faut pour…tudieu c’est un beau paquet ça! …Hein! la mère de qui?… C’est quoi ce truc là…dans ma bouche et je dois le croquer si je me fais prendre…moi  hin hin hin! me faire prendre dans tes rêves…mon maître me mange dans les mains j’tassure, bon il a tuer mon père et je lui en doit une alors c’est ok pour moi, d’autant que la morveuse je peux pas la saquer,ouais sa mère j’ai compris! Pas sourd quand même Marchimo…hein le nom! Ah ton nom à toi je dois pas le prononcer  hin hin hin, fallait le dire avant et tu diras à Eveillance que si elle ne me….elle va me le payer au double du prix et là dessus l’homme s’effondra.
    _ Quoi il est mort demanda Méryane?


    _ Non, il pionce grave. lui répondit Arthus
    _ Bon ben là, il en à pour trois bonnes heures et après, il aura tout oublier
    . _ t’es sûr Arthus?
    _ Ouais, je connais les effets de la pastille, s’il l’avait craché, ça aurait été mieux pour sa mémoire, mais…je crains qu’il ne l’ai avalé…dommage.



    _ Trois heures!!! Bon on monte voir la petite et…Une poigne solide souleva Loganeil du sol et un souffle brûlant lui frappa le nez. Si tu l’appelles encore la petite, je te démolis compris loga!
     


    _ Super ça, écoutes moi Val j’en veux pas à Emmaline, elle me tient tu ne t’en étais pas aperçu…je suis un mort en suspens… alors tu gardes tes menaces pour toi …et ton haleine brûlante dans ta bouche et tout ira bien. La petite est ma maîtresse connard, mets toi ça dans ton crâne d’amoureux… Farouche Valérian allait faire quelque chose qu’Emmaline n’aimerait pas du tout, du tout. ..et grâce à Arthus   …Loganeil  resta vivant.
     
    Un souffle d’air frais envahit la  cellule et tous comprirent. Emmaline voulait les voir. Ils montèrent quatre à quatre les hautes marches du splendide escalier de marbre grité et sans un regard pour les toiles accrochées au mur, ils entrèrent dans la chambre et furent saisies de voir Mérédith dans un état frisant la concupiscence.

    _ J’ai besoin de vous là, maman se comporte d’une drôle de façon depuis un petit moment. L’odeur de la chambre s’est accentuée et elle  a réagit aussitôt par des mots et des déplacements de son corps et là elle fait un truc bizarre avec sa bouche. L’enfant était redevenue une enfant et son regard avait tant de souffrance en lui que les trois hommes et la jeune femme se rendirent soudain compte qu’ils l’avaient abandonné à un moment cruciale pour elle.

    Ils se traitèrent de tous les noms d’oiseaux connus et inconnus et avec tendresse, ils l’invitèrent à sortir de la chambre bleu afin qu’elle puisse  mieux respirer . 
    _ Emmaline ne voulait pas quitter sa mère.
    _ Dis donc t’as pas une autre chambre que celle-là à lui donner? 
    _ J’ai fais au mieux moi, j’ai la verte…elle est toute petite mais…oui elle peut servir elle est propre.

    _ Pourquoi tu lui as donner la bleu alors demanda Valérian fortement furieux?
    _ Je sais pas, un ordre je pense,mais de qui? Là…je n’en sais rien. Arthus s’approcha de Loganeil, il respira autour de lui, humant ses odeurs, ce qui fit que  Loganeil se sentit un peu mortifier.
    _ Tu fais quoi là?


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    _ Tu arrêtes ça Arthus, on dirai un chien qui renifle le c.. de l’autre pour connaître ses odeurs et, je t’indique en passant que je ne suis pas de ce bord là…marmonnant à part lui, Loganeil respirant un grand coup lâcha un: » non mais et puis quoi encore, lui il ne me renifle pas comme ça et heureusement. »Enfin la pastille que Loganeil avait prise de son propre chef commençait à faire effet et Arthus l’écoutait avec patience tout en l’aidant à remettre de l’ordre dans la grande chambre bleu.



    Loganeil continuait à marmonner et un détail frappa les oreilles grandes ouvertes d’Arthus. » Lui au moins il m’indique les choses par esprit, tu vas voir qu’un de ces quatre, il dira que j’ai pas bien fait mon travail…

     

    Protégés ses femmes, leurs donner l’asile, les conduire dans la bleu et escompter qu’elle saura faire le reste mon fiond ouais elle n’a rien compris comme moi d’ailleurs… ouais la petite pourrait sûr ça, elle est futée mais, comme sa mère est bizarre ça l’empêche de se concentrer qu’il dit…ouais, je sais l’amenais ici pour qu’elle sente, qu’elle comprenne, tes jours sont en danger ben mec que j’y peut moi hein!


    Ouïlle arrêtes ça…ça fait hyper mal quoi! »
    _ Loga a qui parles-tu? Loganeil se tourna si vite qu’il faillit tomber et un brin étourdit…il n’avait pas encore manger  et sa pâleur en disait long sur son besoin.



    _ Quoi! A qui je parle! mais à toi bougre d’âne, y a que toi et moi ici non!
    _ Hum oui, il n’y a que nous deux et celui qui est dans ta tête. Tu ferais mieux d’aller manger, je vais rejoindre les autres et voir ce dont à besoin Emmaline, va manger Loga c’est un ordre.
    Bougonnant mais ne pouvant résister à l’ordre donner, il fila vers les escalier. Il rugit un : » Non mais…je peux pas faire ça, lâche moi, je peux pas et il serait tombé si… Arthus ne lavait suivi.



    _ Alors là, c’est grave, aller je t’emmène manger un morceaux et après je vois ce que je peux faire pour toi vieux frère tu as assez payer de ta personne.  Portant un Loganeil un peu dans les choux, Arthus le regarda et sa pitié pour Loganeil emplit soudain son coeur.

     

     
     
     
    Il n’avait pas eut une vie simple ce pauvre homme se dit’il . La mort de Marounda sa femme alors qu’ils n’avaient atteint que les quatre cent ans de vie commune avait été un fer de lance planter dans son esprit et cela l’avait emplit de haine. Puis son tourment s’était aggraver quand il avait trouvé la lettre de sa femme lui expliquant son geste. Le manque d’enfant, le besoin de vivre avec les autres, le refus des autres de l’intégrer au sein de la communauté  avait rouvert les vannes de la solitude.

     

     


    Certes elle aimait la vie avec Loganeil et ses besoins étaient chaque fois  exaucés mais, la douleur et ce vide exercer un attrait de plus en plus fort pour elle. C’est pour cela qu’elle était allé voir MC Dougall, lui, il avait compris sa détresse et avait avec son plein accord mit fin à sa vie. Il avait hurlé, la trahison de MC Dougall lui avait ravager le cerveau et, à partir de ce triste jour, Loganeil avait laissé la brume sombre envahir son coeur.




    La venue de Maryane avait mis un frein à cette triste folie, mais, comme elle ne resta pas à ses côtés du moins pas assez longtemps ( cent ans ce n’était pas assez pour qu’il redevienne un homme assez bon) Elle le lui avait dit dès le départ…l’abri de Loganeil n’était pour elle qu’un repaire pour soignée ses blessures. Il avait cru qu’elle s’était adapté, mais, la réalité, c’était que Maryane étouffée dans l’  antre du Maître.

     

     


    Pauvre bougre…Emmaline lui avait sauver la vie mais, il lui faudrait du temps pour pansés ses blessures et elles étaient nombreuses. Dès que Loganeil se fut restaurer, il l’emmena voir les autres. Ils arrivèrent au moment ou Emmaline posait  des  questions fort pertinentes.



    _ Dites-moi, avez-vous vue la dimension de la chambre bleu. Et pourquoi ce côté-ci possède trois belles chambres et que l’autre côté n’en possède qu’une. Oui, il y a le cabinet de toilette et la  nurserie mais…il y a quand même un problème de taille, toi Maryane qui a habiter ici le sais-tu?



    -----------------------------------16.17.

     

    Arthus vint mettre son nez presque à coller celui d’Emmaline ce qui, la fit rire mais, courrouça Valérian.
    _ Tu es de retour! Bon à savoir…Loganeil a un souci et j’aimerai que tu examines son esprit de surface
    ._   »Comme tu le vois mais, dès que mère ira mieux je disparaîtrais pour laisser  mon petit esprit en repos, là ;elle dort elle était trop épuisée pour que je la laisse ainsi, mère semble mieux ici et je me pose un tas de questions. » Loganeil est souffrant dis tu!



    _ Pas souffrant , mais…je dirais qu’il n’est pas seul chez lui ( et Arthus fit le geste que tous le monde connais pour montrer sa tête).D’ailleurs, il pourrait te répondre à propos des proportions de cette chambre et tu vas être surprise.
    _ Oh! tu me laisses percevoir un avenir pour mère dès plus prometteur et devant la mine plus qu’interrogative des autres personnes présentes dans la petite chambre…Emmaline et Arthus pouffèrent comme deux gamins heureux du bon tour qu’ils s’apprêtent à jouer à leurs camarades.Les regards noirs des trois autres et leurs postures mit les deux autres de très bonne humeur. Soudain, le carillon se mit à tinter.



    _ Qui peut venir à cette heure indue, demanda Valérian?

     

    _ Arthus plissa le front et d’un air peut engageant dit: » quatre personnes, deux vivant, deux demi…
    _ Deux demi…tu commandes des bières ria Méryane? Comprenant son erreur, il lui sourit et s’excusant auprès de Mérédith, il dit d’un ton contrit-non je veux dire deux comme nous ce qui fait moitié moitié
    .


    _ Je te chambre Arthus mon ami et les yeux brillant de Méryane semblaient promettre à Arthus bien plus que d’être chambrée devant les autres, il le comprit et son regard devint très tendre.
    _ Oh tous doux vous deux ok, c’est pas l’heure de la récréation, on a du pain sur la planche et Mérédith et Emmaline sont encore avec nous alors tous doux.



    _ Dis donc toi fulmina Méryane, c’est qui le transi d’amour ici? Il me semble que tu n’as pas à nous faire une quelconque moral sur le sujet et sache le…nous savons nous contrôlés Val.
    _ Parles pour toi ma grande rétorqua l’intéresser, regardes-le…lui, il est fin prêt crois moi. Le poing d’Arthus fusa si rapidement que même Valérian ne pu l’esquiver.



    La cloche tinta de nouveau et Loganeil dit: » Ah! c’est ceux qui viennent pour mettre le manoir en état, j’ai fait appel à une agence spéciale en disant que M elle Emmaline  Fringuals  et sa mère, avait besoin de personnels sachant tenir une grande demeure héritage d’un vieil oncle, ils sont là pour la maison qui peut y aller, moi j’ai les jambes en coton.

     



    _ J’y vais moi répondit Méryane, je les installes ou?

    _ La cuisine est le bon endroit pour qu’ils sachent que ce lieu est déjà habité, puis tu leur montre tout le rez de chaussé, puis le premier sans t’arrêter ici bien sût, dis leur que nous prenons un peu de repos car nous sommes arrivés d’hier tard dans la soirée. Le deuxième tu connais donc tu sais, puis tu finis par le haut…là ou ils auront leur chambre s’ils décident de rester.

     
     
     
     
    _ Eh bien, tu sais donner des ordres toi et tu pourrais écrire des nouvelles.
    _ Je le fais déjà ma grande et tu pourras venir les lire,ma chambre n’a pas bougée…Arthus gronda si fort que Méryane s’en alla en riant à gorge que veux tu tellement elle était heureuse. _ Bien, puisque nous voici en petit comité, je vais vous dire…Emmaline se mit à trembler, ses yeux s’agrandirent d’effroi._ Que se passe t-il Emmaline demanda Valérian très anxieux.



    _ Il a besoin de moi, il étouffe, il se meurt, je dois le trouver, hagarde, elle sortit de la chambre puis…elle s’arrêta, regarda sa mère puis Loganeil et d’un doigt impérieux lui fit comprendre qu’il devait rester avec elle. Il opina du bonnet et referma doucement la porte derrière le trio.
    _ Il est dans cette partie du manoir et je dois le trouver. Ne dites rien, ne faites et ne toucher à rien, il faut que j’établisse le contact , il sera ténu, il est si faible.

     

    Les deux hommes ne dirent rien se contentant d’être à ses côtés. Ils savaient plus ou moins de qui parlait Emmaline mais, leur esprit était encore noyée par une brume épaisse. Le cerveau tout jeune d’Emmaline combiné à celui de l’entité qui veillait sur elle, en faisait un être d’exception. Devant la porte de la chambre « bleu » elle se mit à humé l’air puis, regarda et calcula la surface. Ses petits doigts se mirent à jongler et les deux hommes se permirent un léger sourire.


    A trois ans  » à peine » ou plutôt à quatre ans  » à peine » suivant les dire de sa mère…il était évident que le calcul n’était pas encore à l’honneur. Elle fut brillante et se mit à marcher puis…s’arrêta et se mit à trembler. Là! bon on repars, elle fit demi tour et recommença son manège devant le regard étonné des deux hommes.
    _  Là! Oui… parfait.  J’ai besoin de vos muscles.


    _ Hein! Pourquoi?
    Demandèrent presque en même temps les deux hommes.

    _ Mon père est là, sous le plancher de béton, il n’a plus beaucoup d’air, ni de force pour me parler, il est en train de mourir, on ne peut faire intervenir qui que ce soit. Méryane est déjà passer avec les gens…ils entendront du bruit, mais…ils ne verront rien, j’en fait mon affaire. Cela fait…hummm! trois mètres environ de long et deux mètres environ de large. Je sais pas bien compté encore, je vais apprendre mais, je sais qu’il est là.  Son odeur est en moi, je le sent si fort, c’est pour ça que ma mère était si étrange.

     
     
    Et, les regardant avec un je ne sais quoi de  doux, de touchant, ils surent qu’ils étaient vaincu. Avec leur force, ils démolirent un pan du mur,puis s’attaquèrent vaillamment  au planche,pour apercevoir une dalle presque blanche  soulignée de quelques runes.
    _ Euhhh là, on a un problème Emmaline, viens voir ça.  Elle poussa Arthus et regarda, étrangement elle se mit à sourire, tapotant l’épaule de son ami elle lui murmura: » vas y Arthus, démolit moi ce truc infâme, tu ne crains rien, ni toi Valérian, vous pouvez y aller.

     
    Ils  continuèrent de briser tout ce qui venait à leurs mains puissantes et bientôt, ils purent apercevoir un cercueil de bois foncé. Ce cercueil était d’une beauté sombre , les détails qui se trouvaient sur le dessus étaient extraordinaires. Il fallait appartenir à un monde disparu pour pouvoir lire les symboles et inscriptions qui avait été écrit par un sage de cette époque.



    Emmaline battit des mains soudain exubérante elle poussa des petits cris et ses yeux étaient si lumineux que Valérian  ferma ses propres yeux incapable de contempler cette splendeur.
    Elle se jeta à son cou et lui offrit son plus beau sourire.


    Il la serra dans ses bras puissant en faisant très attention. Elle n’était qu’une enfant et lui l’homme fait, se languissait déjà de celle qu’elle deviendrait dans quelques années.  Arthus frèmit pour son ami, quelle  tristesse, il connaissait Valérian depuis très longtemps et il était au courant de son histoire…

     




    Il compatit mais, il sut que l’homme qu’il était devenu saurai faire face à l’attente. Emmaline sauta au cou puissant d’Arthus et lui aussi ressentit cette douce chaleur propre à l’enfant et son coeur palpita plus fort. Il eut droit à un baiser mouillé d’enfant, ce que Valérian n’eut pas. Etonné,il allait protesté quand Emmaline se jetant de nouveau au cou de Valérian  planta ses dents dans son cou.


    Valérian poussa un glapissement d’étonnement plus que de douleur. Emmaline retira ses quenottes et dans un sourire mouillé de sang, elle lui dit:’ Tu es à moi Valérian Kermika, tu m’appartient.’ Arthus souriant, retira le couvercle du cercueil. Emmaline revint vers celui-ci et dans un murmure dit: » bienvenu père ». Une ombre se leva lentement, il lui faudrait du temps pour reprendre sa vraie apparence, il faudra du temps pour pansées les blessures de tout un chacun…il faudra du temps pour que Valérian et Emmaline soit de nouveau réunis, Arthus et Méryane apprendront à se connaître au fils de ce temps.


     

    L’ombre retrouva son aimée en la personne de Mérédith qui  retrouva toute sa lucidité et entoura de son amour l’homme qui lui avait offert celle qui dormait doucement à leur côté. Au petit matin, après un copieux déjeuné pour toutes les personnes pouvant manger…Emmaline demanda l’innocence même…Dis donc oncle Loganeil, elle est loin la mer?


    _ Oncle?
    _ Oui hein! c’est mieux que frère non?
    _ Oui bon, ben, c’est euhh! ah la mer…elle est à peu près à soixante dix kilomètres d’ici pourquoi? _
    Je veux voir la mer moi.



    _ Eh bien, nous pourrions y aller demain, on pourra pique-niquer sur place et profiter de la belle journée que la météo nous prévois c’est à dire…temps couvert avec de faibles averses. Tous le monde se mit à rire et la vie continua doucement son cour.Un jour Emmaline aura vingt ans et ce jour là…la prophétie sera en place.  Le monde sera alors devant un fait des plus troublant, prêt ou pas prêt cela n’aura plus d’importance. Emmaline sera là.
    Y-L

     



     

     




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