• La rage au ventre ( titre provisoire).

    vingt deux heures trente sept minutes. Voila ça sonne à nouveau. Je ne sais pas ce que j'ai pu faire pour connaître cette angoisse incessante nuit après nuit. Cela débuta par un simple appel de routine pour soit disant m'informé sur un projet concernant l'immeuble ou je louais pour là encore du point de vue du bailleur ' la modique somme" de quatre cent quarante cinq euros un deux pièces au deuxième étage.
    Si encore j'étais propriétaire je pourrais comprendre, mais ce n'est pas le cas. Aurais-je acheter ce bien? Non, bien sûr que non, trop petit pour y vivre  longtemps. Alors  pourquoi donc cet homme au téléphone semblait penser que je mentais? Cette situation devenant  stupide au plus haut point... Je pris contact avec le bailleur. Quand j'eus fini de lui expliquer mon problème, il ne sembla pas comprendre pourquoi je l'appelais lui plutôt  que la police...car d'après lui, ils étaient à même de me sortir de ce piège.
     
     
    J'eus beau lui expliquer que cela n'étais pas une menace, que c'était plus du harcèlement, rien n'y fit; pour lui cela était du ressort de la police, je devais porter plainte. Et d'après lui, je devais le faire le plus vite possible avant que cela n'aille plus loin. Trois jours plus tard, le regard vide de fatigue. Sonneries après sonneries, j'avais eu plusieurs nuits infernales. Je n'en pouvais plus et mon travail s'en ressentait.  Ce début de matinée me trouva donc devant le poste de police avec ce regard vide. 

    Plusieurs personnes entraient puis, ressortaient, le visage défait pour la plupart. Bon...c'était mal parti, quand je dis qu'il ne faut jamais faire des démarches administratives le lundi, ne pas appelé qui que se soit pour un rendez-vous le lundi...j'ai raison et la preuve allait encore une fois s'avérée exact. J'entrais et je restais un peu étourdi par les odeurs, les murmures ou encore les pleurs . Un homme d'environ la quarantaine, le nez épaté, la face rougeode de celui qui à soit un problème sanguin, soit un problème de boisson vociférait après un homme de taille moyenne, les yeux noir, le visage fermé, patientant  devant l'individu de fort méchante humeur.



    Personne d'autre que lui donc, il fallait attendre son tour. Je poussais un soupir, me voyant déjà passer ici la fin de matinée sans être entendu. Les uns après les autres, ils partirent, je restais seule mais le regard froid du policier qui attendait ne m disait rien qui vaille. Serais -je entendu correctement ou avait-il eu sa dose de récrimination, de cris, de pleurs, de plaintes? Serais 'je   celle qui allait faire déborder son vase et me prendre sa froide colère dans la gueule? Prête à prendre la fuite, il m'apostropha :" Vous voulez porter plainte ou vous êtes ici pour sentir l'air d'un commissariat en fonction ? _Ah euh non, oui, je veux dire que je viens ce matin pour déposer une plainte pour harcèlement si cela est possible? Le tout dit si vite que je pus juste un instant voir son regard pétillait. 

     
    _Eh bien! Vous êtes stressée Mademoiselle?
    _Oui Monsieur, juste un peu...
    _Bon, je suis là et vous aussi, donc...je vous écoute...mais en premier donnez-moi votre nom, prénom, adresse et votre situation.
    _Oh oui, pardon. Williance, Maxime, Arthémise, De Cherwil. Je vis au  deuxième étage, l'immeuble se situ rue de Guervilliers, mon bailleur se nomme Monsieur Drecourt. On me harcèle depuis presque un mois et Monsieur Drecourt m'a fortement conseiller de venir déposer une plainte, voila. 
    _Hum , bon si j'ai bien compris, vous êtes harcelée depuis un mois et vous n'avez rien fait pour l'instant, le fait que votre bailleur vous incite à venir déposer plainte, me démontre qu'il vous à écouter et bien conseiller. Bien, je prends note ce jour, lundi 18 mai  1987 que vous Mademoiselle De Cherwil déoser plainte contre?

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :