• Le masque de haine...1-4

    Le masque de haine
     
     » Maître! »
    _ Oui petite que veux-tu?
    _ Rien, que faites vous ici Maître?
    _ Quoi! Oh je déambule sans précision , je cherche quelque chose et, mes pas m’ont conduits ici pourquoi cette question petite?
    _ C’est le dortoir des garçonnets Maître, vôtre place n’est pas ici, retournez chez vous Maître!



    _ En voila une suggestion intelligente petite et, que feras-tu, si je n’obéis pas? Elle leva ses yeux de brumes sur ceux de son Maître et celui-ci trembla. Il ne voulait en aucun cas le lui montrait mais, son regard l’angoissait et, il connaissait à présent la force redoutable de son esprit. Il essaya de sourire, ce qui lui fit un masque cruel. Fut-elle inquiète de cette réaction?
     


    non, au contraire elle la savoura avec délice. Elle savait depuis presque six mois maintenant que son Maître avait cruellement peur d’elle et elle s’employait à protégé les petits corps si précieux pour elle. Vladimir -Emmanuel. Empouchkine détourna  le regard de son apprentie.
    _ Ecoutes petite, j’ai besoin d’eux, tu sais comme les nuits sont froides par ici, alors, laisses moi prendre place au côté d’Athis et après je reprendrais le chemin de mes..



    _ Non. Le non tomba sec, cassant, la prunelle devint étincelle et l’iris se figea. La petite fit face à son Maître et d’un geste précis, lui intima l’ordre de partir. Vladimir fit demi-tour en grinçant des dents et en jurant comme un simple  paysan.
    _ Maître!
    _ Oui gronda t’il.
    _ Je vous donnerais ce don votre corps à besoin, mais pas un de mes petits est ce clair Maître?

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    _ Très petite, très et là-dessus il disparut sans qu’aucune portes ne s’ouvrent ou ne claquent…la petite ne l’aurai pas toléré.Il ne pouvait rien faire contre elle. Elle était sa chair, son sang, la réponse à ses désirs les plus fous et l’incarnation même, l’essence de sa vie. Sans elle, il serait mort depuis un siècle, sans elle, l’espoir qui bouillait encore dans sa vieille carcasse se serait terni à jamais. Mais, pour elle, il irait jusqu’au bout dû t’il pour cela détruire toute vie sur ses pas.Comment allez t’il lui révélait son histoire?



    Comment allait’elle réagir et pourra t’elle lui pardonner tant de questions fusaient en ce moment dans sa tête et l’espoir qui lui mordait les entrailles le mettait presque à l’agonie. Elle lui avait promis de l’aide pour ce soir, il allait pouvoir se vider l’esprit et laisser son corps se vider de ses substances étrangères qui le paralysé si souvent.Elle le suivit si doucement qu’il ne s’en aperçu pas. Etonné qu’il ne regagne pas sa chambre et l’accompagna par la pensée. Sa surprise fut total lorsqu’il ouvrit une porte dérobée qui se trouvait cachée dans  la tapisserie de sa chambre haute.


    Une  grande fleur orangé semblait avoir en son centre un petit dispositif secret qui ouvrait sur un monde inconnue d’elle. Sans bruit, elle s’engouffra à sa suite et fut surprise de trouver ici, une vaste pièce très clair, très sèche et ou l’odeur de jasmin était présente.Une alcôve toute doré semblait recelé un trésor car son Maître était penché dessus et regardait en murmurant dans une langue inconnue d’elle, des mots ou phrases ou amour revenait souvent. Etonnée et surtout ayant très envie de voir ce qui se cachait là, elle s’avança faisant ainsi sans le vouloir tremblée les quelques bougies parfumées au jasmin.Il sursauta et sa fureur le rendit violent. D’un bond il chercha l’intrus car la petite n’avait pas d’odeur.
     


    Il ne trouva que le vide et pourtant il était sûr que quelqu’un se trouvait ici avec lui. Il scruta le lieu de son regard fou, ou ses yeux d’un rouge cramoisie ne cillaient pas, d’un rire brusque et peu humain, il se détourna de la forme fantomatique qu’il venait d’apercevoir._ Ainsi petite, tu m’as suivi! Pourquoi cela?  Elle apparut devant lui, forme tangible et sereine .



    La peur n’existait pas pour elle. Sans se démontait elle lui murmura ceci: » vous deviez m’attendre dans votre chambre, je venais pour vous apportez l’aide nécessaire à votre corps Maître, mais, vos mains se sont égarées sur le mur de votre chambre. J’ai entendue le déclic, perçut l’odeur de jasmin et sentit le souffle d’air. Je voulais vous prévenir, mais, vos pas se sont enfoncés dans cette étrange chambre, je vous ai suivi, je veux voir ce trésor qui est le vôtre Maître…ainsi, vous comprendrez que, mes petits sont les miens, n’est ce pas Maître?

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    _ Un chantage au trésor petite! c’est de cela que tu me parle! non, ce n’est pas possible, tu vas comprendre pourquoi approche petite…viens voir par toi-même et tu me diras quoi faire! Avec un doute au fond de son regard, elle s’avança prête à se battre si nécessaire. Il le sentit et laissa de nouveau entendre ce son rauque qui était son rire. Elle le fixa et d’un pas s’approcha de l’alcôve. A l’intérieur dans un caveau fait d’une matière transparente comme le verre mais n’en étant pas, elle regardait son reflet.



    Elle se voyait à un âge plus mûre et pourtant c’était bien elle…comment cela était-il possible? Soudain, la vérité perça son esprit d’un trait violent. Elle voyait sa propre mère, voila qui se tenait là dans ce drôle de caveau transparent, c’était sa mère à elle,pourquoi?Il entendit sa question et se plaça à l’opposé de la chambre. Il croisa ses bras et son air de chien battu ne l’ému pas,
    _Pourquoi? Depuis quand? Comment s’appelle t’elle? Est-elle vraiment ma mère?


     
     
    __ A ta dernière question je réponds oui. Son nom! Elle porte le mien , c’est ma femme que tu contemple là. Depuis quand? Oh petite, cette réponse devra attendre encore un peu, car, je dois d’abord te racontais notre histoire. Pourquoi? Pour sa propre protection et pour la protection de tous les êtres vivants sur la terre.

    _ De tous les êtres vivants sur la terre, comment cela?
    _ Petite, je vais tout te raconter c’est promis, mais avant je dois… Elle comprit son besoin et faisant la moue elle quitta les lieux, il la suivi tout en parlant très doucement.


    _ : « comment lui dire tous ça …si seulement tu étais là à mes côtés cela ne serais jamais arriver. Pourquoi n’as tu pas eu le temps d’écrire cette missive pour elle! Oh Malésaé si tu pouvais la voir, ta fille est si forte, si étrange, tout comme toi, elle porte un lourd fardeau, dois-je le lui dire, ou la laisser encore un peu dans ce néant? Malésaé tu me manques tant, douceur de ma vie, je t’aime. »



    _ Ma mère s’appelle Malésaé?
    _ Il frissonna car sa fille venait de comprendre sa langue natale alors qu’il ne lui avait jamais appris les rudiments de cette très ancienne langue.
    _ Qui t’as instruite petite?
    _ Instruite?
    _ Oui, qui t’as appris cette langue?
     
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    _ De quoi parlez vous Maître, de quelle langue s’agit ‘il, je ne comprends pas, vous parlez tous bas certes, mais je vous entends très bien…Ce n’était pas possible…elle comprenait tous les langages, elle était alors celle qui ferait de la terre soit un vaste champ ou il ferait bon vivre, ou alors elle ferait régner le chaos total…qui allait’elle être?
    _ Maître…
     
     
    _ Après petite, après. Une sueur froide lui dégoulinait dans le dos mouillant sa longue robe de lainage crème…jamais non jamais cela ne c’était produit…il ne pouvait transpirer c’était impensable. L’odeur de son corps, de cette âcreté  lui souleva le coeur et la petite se dit’il pouvait’elle le sentir?
    _ Maître, votre odeur est nauséabonde, un bain vous ferait le plus grand bien et il  faut vous nourrir c’est indispensable .


    Il se mit à rire doucement et son hilarité le contraignit  à se tenir tout contre le montant de la porte…Il n’avait presque plus de force…sa fille était en train de le vider de ses propres forces. Il fallait réagir et vite, sinon…il mourait dans l’heure. Il le pensa assez fortement, juste pour voir si… Elle réagit, s’approcha de lui et d’un brusque mouvement de la main, le força à se coucher.


    Elle essuya sa main contre le drap de satin noir et prit place au pied du grand lit._ Maître, je crois que ma présence vous vide de votre énergie vitale. Il m’est impossible de rester avec vous plus longtemps, je vais vous quitter et vous redonnez votre force…du moins une partie. Dès que votre vitalité sera revenue, je vous ferais voyagé afin de libéré votre corps des miasmes qui l’étouffe.


    Il n’eut que le temps d’hocher la tête, mais, elle ne le vit pas, elle s’en alla..le laissant seul avec ses doutes et ses peurs. Sa fille portait sur elle, le masque de la haine. Le fardeau était à sa porte. Sera t’elle assez forte pour le vaincre? Pourra t’il lui, lui apportait l’aide dont elle aura cruellement besoin dans les mois à venir? Aura t’elle confiance en lui ? Il sentit revenir ses forces, elle tenait parole.


    Puis, une douceur languide l’étreignit et ses pensées s’envolèrent vers un monde ou certains hommes aimaient à se rendre. Sa sève coula, le libérant pour six mois de délires incongrues et de désirs pervers. Il fallait à tout pris qu’il puisse vaincre ses démons afin d’aider au mieux sa fille, Sakopaine-Maléasé- Androéme. Empouchkine, dernière de la lignée des ténébreux.
    y-l.

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