Elle sort en coup de vent sans me regarder. Elle a fait une bourde, elle est mal à l’aise. Moi? Moi, j’ai la sensation que le monde s’écroule sous moi.
Mon coeur va se déchirer en mille morceaux puis soudain, je regarde l’homme assis sur le coin de la table auscultation.

Salomonn…momonn,momoun quand j’étais petite j’avais un grand ami qui venait souvent me voir. J’avais droit à des cadeaux, des bisous, on jouaient souvent tous les deux. Il s’appelait ou du moins moi, je l’appelais Momonn, c’était mon ours à moi,puis, j’ai grandis alors…on a déménagés.

J’ai perdu mon ami et plus tard, j’ai trouvé Stephen assis sur le gros rocher qui se trouve, devant notre maison… Mon chagrin s’est peu à peu évanoui pour laisser place à une vague nostalgie.

Mon coeur bat très vite est ce possible? S’il a un tatouage en forme de hibou sur l’épaule droite alors…pas de doute permis…ce serait mon Momonn à moi.

Oui mais comment lui demandait ça…genre: » Salut tu veux bien me faire voir ton épaule droite? La-dessus, il rit à gorge déployé—Non mais quoi! J’ai causé tout haut? Il me fait oui de la tête et me montre le hibou.
Puis une voix douce: » Je vais te donner un sédatif pour éviter que la douleur soit trop forte. Attends… là…tu vois cela va déjà mieux. Je cligne des yeux, il me manque quelque chose là! Ou est Salomonn?

Je me sent faible et pourtant un feu gronde en moi. J’ai envie de tout balancé,de tout cassé, de faire payé cela à celui qui a osé me faire souffrir…plus jamais, je ne permettrais que quelqu’un me fasse du mal, non plus jamais ça!.

_ Ah petite, attends que ton coeur soit au repos. Ne te ferme pas ainsi. Ce n’est pas parce qu’un petit débile a osé te faire ça…que tu dois croire que tous les mecs sont comme lui. Oh certes il y en a et un quota assez grand, oui un peu plus que ce qui devrais être mais, dans l’ensemble, ils sont aussi bon que nous…et ça veut tout dire.

Hein! elle m’entend ou quoi? Elle lit dans mes pensées? C’est qui celle-là? _ Tu sais si tes yeux étaient des flingues, je serais morte rit-elle. Je lui offre un sourire après tout, elle est là pour m’aider avec sa douceur, ses compétences, pourquoi m’en prendre à elle? Est’elle responsable de ce qui m’est arriver? Non alors!

_ Ah c’est bien ça, reposes toi, je ne suis pas loin, si tu as besoin de moi n’hésite pas, voila la sonnette. Son sourire sera la dernière chose que je verrais ce jour-là. Je m’enfonce. Des bips, bips, bips résonnent mais…cela m’indiffère. Je suis aux abonnés absents. Une voix que je connais me donne un ordre._ Allez ouvres les yeux. Je veux voir ton regard. Allez tu peux le faire. Ben voyons et si j’ai pas envie hein! Une main chaude se pose sur la mienne.

Le contact est violent comme une forte décharge électrique. C’est quoi ce truc?
_ Allez ouvres donc tes yeux. De nouveau ce contact et la décharge.
_ »Merde-toi, ça fait mal ça! »
_ Oh oui, encore petite parles-moi je t’écoute. Il y a de la joie dans cette voix.
_ »Salomonn? »
_ Oui Naë c’est moi, ouvres tes yeux, je veux voir ton regard.

_ Pourquoi faire, je suis si bien là. Laisses-moi tranquille juste encore un petit peu. Les nuages sont si doux, je suis comme prise dans une ohlala…des ailes,oui c’est cela, des ailes si douces, si chaudes, rhooo je veux y rester encore un peu, j’en ai besoin. C’est chaleureux, laisses moi Salomonn va t’en.

J’entends un rire, ce rire me remue les tripes puis, une nouvelle secousse mais plus forte, plus cruelle. La voix de Salomonn ce fait dure._ Si tu t’entêtes petite, je vais t’étripé comme jamais tu ne l’a été tu m’entends! Reviens, ouvres les yeux Bordel!
y-l.