• Suis-je Fautif?

    Jeudi 10 mars 2000, il est 9 heures 45. J'entre dans l'enceinte du Centre. Nicholas n'est pas à son poste, étonnant, ou donc est 'il? Je me dirige vers le bureau dirigeant les travaux sur les variants. Je ne frappe pas .Sur la porte un titre usurpé j'en suis certain."Professeur Duclos" Il lève les yeux des papiers qu'il lit. Il me lance un regard peu amène, je n'en ai cure. J'ai besoin de réponses, il est de ce fait le seul à pouvoir me les donnés.
     
    Cet homme froid, me met mal à l'aise,il n'est pas ce que j'espérais d'un professeur ayant ses compétences. Ses regards se trompent sur moi, il s'imagine être au-dessus de moi...comme il se trompe. Je sais bien ce qu'il pense, ce qu'il aimerai me faire,il me pense fragile, docile, aux ordres comme les autres du groupe et là encore, il se trompe lourdement. Malgré ce qu'il dégage et ses coups d'oeils peu amène, je reste correct. Les travaux qui sont à l'origine de ces propres analyses ( que j'aimerai connaître, connaître ce qui l'a pousser à faire ce genre de chose et d'ou il a pu mettre en évidence que certains ou certaines personnes voir des petit(es) avaient en eux un potentiel létal dont nous pourrions en retirer de très bons bénéfices...j'en reste pantois).


    Je le surveille depuis un bon moment un peu comme le lait sur le feu.Est 'il fou? Singulier? Devin? Je dois le  comprendre et surtout protégé les petits qu'il a réussi à avoir par le biais du service à l'enfance! Je n'y comprends rien, comment cela s'est 'il fait? Nous avions il y a dix jours encore sept garçonnets et fillettes subissant des analyses aléatoires, des IRM, des Scanner, des prises de sang, des EM, et j'en passe des vertes et des plus que douloureuses afin de voir si ces petit(es) seraient capables de se retourner contre ceux qui leur font subir ces actes barbares eh bien rien, rien pas une once de méchanceté chez eux.
     


    _Bonjour Duclos, comment vont les choses aujourd'hui? Les résultats sont ' ils probants? La jeune demoiselle a t'elle du potentiel comme vous l'attestiez il y a peu? Oui, je sais, je suis cynique mais...si vous connaissiez l'énergumène que j'ai devant les yeux...vous seriez vous aussi très cynique. Il n'aime pas que je le nomme par son nom, il veut du professeur ou encore du docteur , ce qu'il n'est pas. Donc!
    _Bonjour Monsieur Luvier, non il n'y a rien de rien. Les analyses sont nulles. Il se lève me contourne, il ouvre la porte feuilles en main puis, il se dirige droit vers le laboratoire. D'accord, il se la joue, je vais le chercher devant les laborantins(es) à ce petit jeux...je suis le plus fort.  Il entre avec fracas dans le labo, les têtes se lèvent mécontente puis avec un soupir, elles se reconcentre à nouveau.
     
     
    Il fonce sur la Dr Reliard qui tend le dos. Me voyant, elle soupire et se détend._Dites_moi Monica ce sont tous les résultats qui concerne le n° 212? Elle blêmit, le toise et mordante lui répond:" Oui Ancelme, la petite est stable, il n'y a rien, rien qui justifierai la phase trois. C'est comme pour les cinq derniers, tous normaux. J'ai envoyé mon rapport au Centre, j'attends leurs réponses. Ces enfants iront à l'adoption comme convenu. Cela fait dix huit mois qu'ils sont avec nous, qu'ils subissent tous les testes possibles , ceux-ci reviennent neutre, normal, comme ceux des enfants sains. Il transpire puis attaque."Pourquoi! Vous croyez-vous donc au-dessus de moi? J'ai des compétences que vous n'aurez jamais Monica.
     
     
     
    Je ne vous ai pas autoriser à faire votre rapport au Centre. Celui-ci devait me revenir, vous outrepassez."..Elle se rebiffe;" Quoi? Qu'est ce que j'outrepasse Duclos? Mes compétences sont bien au-dessus des vôtres, je suis Professeur en Bio-chimie, Professeur en Macro-chimie, en Bio-logie. J'ai quatre Doctorats et vous Duclos combien en avez-vous? Pas un seul à ma connaissance. Votre spécificité vous a ouvert des portes, mais si je dis que cela suffit, alors, cela suffit. Le Centre et le PDG Monsieur Delafarge ont confiance en moi, en mes capacités, je ne discute pas les ordres lorsqu'il y a une vraie recherche mais, quant ' il n'y a strictement rien, je suis contre  l'acharnement  et c'est ce que vous faites Duclos. Ils ne se rebelles pas, ils restent docile malgré ce que vous leur faite subir. Là, je dis stop. Les cinq enfants n'ont aucun potentiel car croyez-le Duclos; Il y a longtemps que vous et ceux qui leur font subir ces piqûres, ces perfusions atroces, ces tubes, ces radios, ces scanners, ces fils et autres qui les rendent malades, oui il y a longtemps qu'ils vous auraient rendus la monnaie ne le croyez-vous pas Duclos? Moi...si j'en suis consciente, souvenez-vous du petit Jean. Après deux jours de manipulations plus sordide les unes que les autres, qu'à t'il fait à ceux qui voulaient l'anesthésié afin de lui prélever un rein? Vous, vous en souvenez Duclos? Elle le frappe à la poitrine avec deux doigts bien serrés.
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    Colère noire.
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    Cela doit faire mal. Il sert les dents, ne montre rien ou presque rien, car son corps lui réagit à cette violente altercation devant tous les autres. Il ne se doutait pas qu'elle oserait faire cela. Il est furieux. La douleur de ses coups le font rugir de l'intérieur. Punaise, elle a foutrement raison. Mais, il aura le dernier mot, il fera les derniers tests. Hors de question de passer à côté de ça! Foi de Duclos, il aura de quoi faire plier le Centre et tous les autres. Ils lui mangeront dans la main, il aura plus de pouvoir et cette stupide donzelle sera reléguée au ménage c'est sa vraie place.
     


    Et toutes les autres finiront comme elle. Ces gonzesses qui croient qu'elles peuvent mettre les hommes au-dessous d'elles( à part pour une certaine raison...) elles se foutent le doigt dans l'oeil. Pas question qu'il loupe ce dernier test mais avant...Il doit la remettre à sa place. Il lève la main, un bras contre son geste. Monica recule, les yeux exorbités. Elle ne trouve plus ses mots. Il allait la frapper si lui n'avait pas été là, elle aurai reçu le poing de Duclos dans la figure ! Les laborantins  sont si surpris par ce geste qu'ils restent scotchés puis, un brouhaha résonne, des noms d'oiseaux fusent.

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