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Une belle histoire.
Là! sur une hauteur de deux mètres, il était là!
Son regard doré fixé sur moi, rien dans son
attitude ne me menacer; rien qui ne soit tangible.
Pouvais-je faire un pas? J’étais là, pétrifié, inhalant
doucement l’air humide de cette fin de journée.
Il ne me quittait pas, et dans ses yeux il y avait
comme une prière. Un doute me traversa l’esprit,
que devais-je faire? Je ne pouvais resté ici, sans
bouger!
Je glissais un pied doucement,le crissement
des feuilles m’arracha un léger soupir, vite réprimer.
Je glissait l’autre en faisant attention, puis je levais
les yeux…Ouf! Il était parti, je poussais sur mes muscles
engourdies, les faisant fonctionner, je sentis le frémissement
de mes nerfs tendus à craquer, j’inspirai une goulée d’air à
plein poumon, et me penchant en avant, j’expirais.Bougeant enfin,je voulu continuer mon chemin, je devais
sortir de cette futaie le plus vite possible, sans vouloir le croire
réellement me revint à la mémoire, l’histoire du loup du Gévaudan.
Riant nerveusement, soudain inquiète du silence de la futaie, je
frémis… Il n’était pas si tard, je voyais le soleil bas certes mais bien là.
Alors un peu plus vite que ce que préconise la sagesse de l’homme
face à une inconnue, je décidé d’y aller de bon coeur, je me mis à
courir aussi vite que mes pauvres jambes ,tétanisées, le pouvait.
Mal m’en pris, car un grondement sourd, très sourd, se fit entendre.Oh oui! on l’entend très bien ce son, nos oreilles se focalisent dessus
comme si rien d’autres n’exister alentour, ce son brrrrrr!
Haletante, frissonnante de peur, je m’arrêtai… que pouvais-je faire?
Pourquoi donc! en ce bel été avais-je décidé d’aller me promener
de faire ce long détour,et de ne prévenir personne du lieu de ma
promenade! Folle et indiscipliné je suis! Mais après tout ce n’était
peut être pas un vrai loup, on m’a dit qu’il n’y en avait plus du tout.
Donc ce pouvait, ce devait être un chien errant? ouf, mon coeur
affolé se calma un peu et m’enhardissant j’appelais, viens là, tout beau!
Viens me voir, allez viens ,montre toi, on va faire connaissance tu veux?
Un autre grondement me répondit mais plus doux, confiante je m’avançais
vers le son, doucement…tout doucement, la peur au ventre, transpirant à
grosses gouttes,pas bon ça,pas bon, il va sentir ma peur!Le grondement continuait doucement comme pour m’encourager à venir
au plus près, à ne pas avoir peur, et c’est ainsi que j’avançais vers une trouée
pour y découvrir plusieurs petites têtes quatre en tout, un mélange de couleurs
des odeurs de saucissons plein les narines, je regardais attendris ces boules de poils.
Une chienne, grande,très grande de couleur noir et feu, me regarda en poussant des
petits grognements, en lui parlant j’arrivais enfin jusqu’à elle, une patte presque coupé
à ras pendait lamentablement, elle devait souffrir, c’était affreux à voir.
Alors, je
pris ma décision ,j’allais emmener tous ce petit monde avec moi,et j’en prendrai soin.
Ma résolution prise, il fallait la convaincre du bien fondé de mon aide envers elle
et ses petits. Là c’était autre chose, mais au bout d’un moment ivre de douleur, elle
s’évanouit. Je pris soin de ne pas blessé d’avantage sa patte, faisant avec des branches
une espèce de brancard de fortune, je l’installais du mieux possible elle est ces petits.
Puis rebroussant chemin, en évitant les ornières et en écoutant les piaillements
des petits, vérifiant que tout le monde était là, j’avançais, et je me trouvais nez à nez
avec deux chasseurs, ouf! Là c’était bon,ils allaient me donner un coup de main,
heureusement ils n’avaient pas de chiens, sinon! je crois qu’il y aurai eu du dégât.
Mère venait de se réveiller, elle secoua sa tête comme pour en chassée la brume,
puis regarda autour d’elle, me voyant, elle se recoucha et sombra de nouveau.Les deux hommes firent la grimace lorsque je leur demandais de m’aider, ben,
vous voyez ma p’tite dame, là, c’est pas vraiment un chien que vous avez là hein!
Nous on veux pas vous faire du tord hein,mais ça faut s’en débarrasser, et vite encore.
Ah non! sûrement pas, vous ne ferez rien à cette bête et à ses petits, n’y pensez même
pas. Le regard noir et les traits de leur visage fermer, les deux hommes ajustèrent leur fusil.Folle de colère je me mis à hurlé, d’autres hommes accoururent pour voir deux hommes tenir
en joue une femme et son chien ( euhh bon il ont bien vu que c’était pas vraiment un chien,
mais tous comme,alors) Des fusils qu’on arme de nouveau avec un bruit sec.
des éclats de voix sèches et autoritaires, et voila mes deux gaillards moins fanfaron.Après plusieurs discutions plutôt forte, il fut convenu d’emmener la bête chez le véto du coin,
qui lui donnerai ou non son aval, soit elle vivrait,soit elle mourait ,mais proprement.
Chose dite,chose faite, et c’est avec un grand plaisir que bella et moi
nous nous promenons dans les bois qui bordent nos campagnes, les petits sont devenu
des grands, tous ont trouver un maître ou une maîtresse, et vivent heureux. aujourd’hui
encore en la voyant certains ont du recul, et je sais qu’elle ne doit pas sortir seule.C’est mon seul problème, bella est très apprécier dans mon petit village, la protection
qu’elle apporte à tous la rend très populaire, les vieux surtout l’aime bien.
Bella est très âgée maintenant, mais ces jours ont été heureux, et quand elle fermera
ses yeux d’or, c’est en forêt qu’elle ira pour y dormir en harmonie avec la nature.
ceci n’est qu’une histoire
une invention de mon imaginaire
y-l.
Tags : petits, deux, bien, bon, c’est
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