• Jalius.
    C'est pas que je l'avais désiré, quand Talania me murmura après  avoir fait l'amour, qu'elle était enceinte de trois mois...j'en restai sur le flanc. Les questions fusèrent en moi _même: Etre père, étais -je prêt  à endosser cette paternité? Pourrais -je assuré les dépenses? Père à mon âge! Pourquoi ne me l'a t'elle pas dit avant? Est il trop tard pour le...
    Je la regarde j'ai la réponse , froide, logique, elle fusa.
    _Non je ne peux accepter cela. Je ne serai pas le père de cet enfant, encore moins si c'est une fille.

    Tu dois comprendre cela Talania, j'ai encore quatre ans d'études, je ne veux pas m'arrêter maintenant, pas même pour ton amour. Je préfère te quitter dès à présent. Je sort du lit, je m'habillai et sans un regard...je quittai sans remord la femme que j'aimais comme un fou. Me méprisant, le tourment au fond de mon âme me fit voir Taliana au bras d'un autre...un autre qui lui offrirait ce qu'elle désirait le plus... Un nom pour Mon enfant.

    La haine rempart fragile s'invita dans mon coeur , il devint de glace dans mon esprit . Mes études m'emmenèrent très loin de ma terre, de mes racines, de mon anciennes vie, de ma famille, de Taliana.


    ******************************************

    Cinq années plus tard, je revins diplôme en poche, sur de moi et fier de ce que je suis devenu. J'étais libre, j'avais bien vêcu ma vie de jeune homme sans attache. Avais- je penser à Talania durant tout ce temps, dire non serait mentir. Ais je chercher parmi les femmes que j'ai rencontré des presque sosies de Taliana? Oui, sans doute que oui. Je suis heureux de mon retour. Je vois au loin ma maison...ma mère s'occupe de ses fleurs, elle déteste de voir les pauvres beautés fanées, avec son sécateur, elle taille, coupe, et fredonne une mélodie connue delle seule.

    Soudain, elle se relève, me fixe incrédule, ferme ses yeux, les rouvrent puis pousse un glapissement indigne d'elle. J'en ris tellement ce son là m'émeut. Elle lâche ses fleurs, ouvre le portail et pour un peu , elle se mettrait à courir vers moi. La voix grave, tranchante de mon père la stoppe dans son élan. Elle se reprend et fière elle attend que je vienne vers elle. Mon père me toise, il reste sur les hautes marches du Péron. Son regard et glacial.


    ***********************************

    Je n'y comprends rien. Quel accueil! Je passe le portail, je laisse tomber mon sac et je prends ma mère dans mes bras. Son doux parfum, sa chaleur, sa douceur, tous cela m'a terriblement manqué. Les années passés n'ont pas toujours étaient facile à vivre, loin de là. Elle me murmure très doucement
    :" fais attention mon fils, ton père est très en colère, il ne te pardonnera pas, moi j'essaie...mais sache _ le c'est difficile. Alors essais d'être calme lorsqu'il te toisera avec fureur. Ne réplique pas, reste stoïque mon fils". Elle me lâche. Je suis étourdi par ses mots.

    Qu'ais - je donc fait de si terrible pour que mon père m'en veuille à ce point?  Je me ressaisis, je le regarde avec ce petit sourire qui je l'espère le fera fondre comme lorsque j'étais enfant. Ben là... ça marche pas vraiment. La fureur emplit son regard.
    "_Que viens tu faire ici?"
    Hein!
    _ Eh bien père cet accueil n'est pas celui que j'espérai  je dois te le dire! Pourquoi ce froid entre nous?
    _ Si tu ne le sais pas Jalius, alors, c'est que tu es encore pire que nous le pensions ta mère et moi. Ta maison est toujours à sa place, tu trouveras  bien le chemin.

    **************************************

    Elvina ma douce rentre  donc avec moi, j'ai à te parler de ce projet qui te tiens tant au coeur , viens donc Elvina . Ma mère passe devant moi sans un regard...Pire, elle m'évite en passant presque de côté afin de ne pas me toucher.

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  • _Hello Camille!
    Elle se retourne, me regarde sans  vraiment me regarder. Son sourire se fane doucement puis elle se retourne et s'éloigne à nouveau.
      
    _Oh!  Eh Camille tu fais quoi là?
    De nouveau elle se retourne. La colère fait brillés ses yeux. Elle cherche comme si elle ne me voyait pas. C'est quoi ce délire? Il fait sombre certes mais pas au point de n'y rien voir quand même, si? Non, il se passe quelque chose et je veux savoir ce que c'est.
    Je parcours la distance assez faible qu'il y a entre nous puis je pose ma main sur son épaule.

    Son hurlement me vrille les oreilles.
    _Eh, Oh, ça va Camille, ce n'est que moi Ludmila ( dites Mila pour les ami es.) Comme elle hurle toujours, je pose ma main sur sa bouche et boum...elle gît à mes pieds, évanouie pour ou par la peur que je viens de lui faire et c'est bien la première fois. Des gens arrivent en courant et en parlant assez fort un peu comme s'ils voulaient faire fuir un assaillant. Okay, le quartier est un peu  craigniosse  mais de là à ça!


    Bref, deux femmes, un gamin, bon là je comprends mieux.
    _Doucement Mesdames, je ne suis pas ce que vous croyez. Camille est mon amie, elle ne m'a pas vue. Elle a pris peur et elle s'est évanouie. Je n'ai pas pu la retenir mais avec votre aide, nous pourrions la ramener chez elle. Vous voulez bien m'aider?
    L'une des femmes marmonne à l'autre

    _:" Regarde Temma c'est la petite Camille. Celui qui lui a fait peur n'est plus là. On va l'emmener avec nous, elle restera à l'abri."
     Moi je regarde le gamin, onze, douze ans à tout cassé, les yeux grands ouverts, la mine terrifié de celui qui voit un monstre. L'autre femme Tremblante répond
    _:" Temma! Luis voit quelque chose et ce quelque chose est encore avec nous. Il ne faut pas rester ici, la petite Camille on doit faire vite et l'emporter à l'abri. La chose est venue pour elle...vite Temma"


    Puis elle frappe fortement l'enfant et là, cela  ne me plaît pas du tout. Je gronde tout en marmonnant " on ne frappe pas un enfant femme, même et surtout s'il a peur. Dis lui qu'il n'a rien à craindre de Ludmila. Camille peut aussi le dire, si tu recommence femme, je te frappe moi aussi c'est compris?

      Page Deux.

    "Et là, je vois et j'entends le gamin qui répète ce que je viens de dire. Les deux femmes restent tétanisées. Elles lèvent les mains en l'air et Temma demande à Luis
    -" Demandes si Camille est en danger?"
    Je réponds qu'il n'y a personne à part nous autour de Camille. Je précise qu'elle a eu très peur de moi , je crois! Quelques petites claques données en douceur la fera revenir. Je n'ai pas compris pourquoi! Pourquoi a t'elle eut si peur de moi sa meilleure amie?

    Le gamin répète tout et cela m'agace prodigieusement. - Dis donc Luis tu arrêtes de faire le perroquet, je parle assez fort pour que ces femmes m'entendent tu ne crois pas?
    La première femme cherche quelque chose, Luis lui montre l'endroit ou je me tiens, je suis juste aux pieds de Camille qui respire doucement. Elle me dit
    - il fait cela parce que nous ne vous voyant pas. Camille  a eu peur parce qu'elle ne vous a pas vue"
    - Ben pourtant elle m'a entendue alors elle a due me voir c.q.f.d Madame!
    Luis fait son perroquet, je m'avance lentement vers cette femme qui frappe allègrement et je marmonne assez fort pour qu'elle m'entend...


    - Madame, Camille est mon amie, je suis Ludmila Delfort, j'ai vingt trois ans, je vis non loin de la place de la pucelle. Camille vient régulièrement chez moi, je lui ai dis plus d'une fois qu'elle devait déménagée pour un habitat plus sur mais comme elle est têtue , vous voyez le résultat, elle a peur de son ombre et ça...ça ne ressemble pas à ma Camille.

    Luis me regarde un rictus aux lèvres puis la femme colérique lève sa main, avant qu'elle ne touche la joue du garçon et au vue de la force qu'elle  a mise dans ce geste, la joue du garçon aurai marqué pour sûr. Mais c'est quoi son problème à elle? Je grogne à nouveau...
    _On ne touche pas au garçon Madame, d'ailleurs qui êtes-vous pour le frapper ainsi? Une assistante sociale sera mise au courant, vos actes de malveillances doivent prendre fin, compris Madame!?


    Luis me fixe à nouveau de ses prunelles sombres, me sourit puis me dit. .." Ma grand-tante ne peut t'entendre ni te voir, elle pense que je lui raconte des balivernes pour la rendre chèvre. Elle m'aime à sa façon, elle fait de son mieux avec ce qu'elle a. Moi, moi je te vois et je t'entends toi l'amie de Camille, es -tu morte? Camille a perdu la vue lors d'une bagarre  à la sortie d'une boîte de nuit qui venait d'ouvrir. Son amie Ludmila était aux prises avec deux hommes qui ne voulaient pas la lâcher. Camille a frapper l'un des hommes, il est tomber par terre mais il a eu le réflexe d'attrapé la cheville de Camille, elle a  chutée, sa tête a frappé le bord du trottoir...Elle s'est réveillée deux jours plus tard à l'hôpital anémiée, maigre et non voyante.
     
     
    Son amie Mila quant a elle, elle avait disparut cela fait deux ans maintenant et Camille n'a plus d'espoir. Elle pense que tu es morte toi son amie, oui elle te crois morte alors, si elle a entendue ta voix, devine un peu le choc! La peur de ne pas te voir, juste entendre ta voix, je crois que son cerveau l'a protégé en lui faisant perdre connaissance et si tu n'as pas pu la retenir... c'est simple, c'est parce que tu n'as pas de consistance...tu es certainement une errante.

    Page Trois.


    Tu peux m'aider, si tu me prête ta force, je pourrais aider ma tante et Temma. Si tu  le veux bien, il faut le faire très vite Camille est recherchée par de drôles d'individus, c'est pour cela qu'elle reste avec nous nous la protégeons même si elle fait encore sa forte tête en rentrant seule sans prévenir qu'elle arrive, bref tu aides?
     Bon bin j'ai pas tous saisie mais si je peux aider et avoir de bonnes infos plus tard y à pas à dire ,il faut le faire. oui mais comment? Luis semble avoir suivit mon  cheminement, il  explique simplement.

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  • Voila, j'ai quinze ans, c'est passé tout seul Au Lycée pas de petits mots de ma  mère. Un sms de mes Grands-parents à dix sept heures trente Ma mère n'est pas là Je l'appelle, je suis un peu inquiète, elle ne m'a jamais oubliée Un sms "J'arrive!" Bien Je reste contre le mur du Lycée et j'attends seule Je vois les garçons, les filles qui s'agglutinent sur le trottoir pour discuter, rire Ils et elles se lancent des oeulla des puis c'est le départ pour certains . Les groupes se scindent , il ne reste plus beaucoup de monde sur le trottoir. Personnes ne m'a vue, je suis certainement invisible! Je vais finir par le croire à force! Je n'ai pas d'ami(es),pas de copains, de camarades, rien, je suis ce que l'on appel une solitaire.
     
     
    Suis-je belle? Pas vraiment, mignonne ? Oui, j'ai une peau nacrée, pas d'acné, des yeux pailletés, de longs cils noir, de fin sourcils , un nez droit Ben si j'étais un garçon, je dirais que j'ai une belle bouche
    un corps harmonieux mais pas assez grande pour mes quinze ans à peine un mètre soixante cinq.
     
    Mon caractère? Pas trop mal ,il est rare que je me mette en colère, pour cause! Il est aussi rare que j'entame une discussion avec qui que ce soit... Alors une discussion qui vire au drama. Jamais. 
     
    Enfin ma mère est là, elle est plutôt pâle même pour en soir. J'aimerai qu elle me parle de ses soucis, cela, n arrive jamais. Pudique? Bof! Elle en a pas envie, par contre, sa copine de boulot elle, elle doit avoir la primeur de tous les soucis de ma mère. Suis-je trop jeune pour cela? je suis sa fille? J'en doute oui j'ai un gros doute...


    Le silence est pesant, un peu de musique classique rompt légèrement ce retour à la maison. Quand ma mère est ainsi, en règle générale, je ne l'ennui pas, elle peut avoir une migraine qui la conduit bien souvent au lit; double rideau tirer, pas de bruits...mon père n'étant pas là, il est au aboné absent depuis bien longtemps, elle doit souffrir réellement à moins qu il y ai autre chose...à voir! La double porte qui mène au garage s'ouvre, puis se referme derrière nous.

    L'une des portes du garage s'ouvre ,ma mère s'engage, elle s'arrête, la porte se referme, la lumière s'allume. Je sort de la voiture, je prends mes affaires et sans un mots, j'ouvre la porte qui donne sur la cuisine...la lumière s'allume, ma mère me suit en poussant un très long , très gros soupir puis me dit:" Célia, fais toi à manger, ne t'occupe pas de moi, je monte on discutera demain matin...j'ai beaucoup de chose à te dire, bonne nuit Célia."
     
     
    Elle me tourne le dos, pas de bisous, pas de bon anniversaire, pas de gâteau, pas de cadeaux, l'affaire est grave en plus...pas de repas non plus! Je me déshabille, chaussures, manteau, il fait frisquet aujourd'hui malgré que l'on soit fin juin, sans doute un prémices de ce qui allait se passer. Aujourd'hui, ma vie va changer, je le sent, j'angoisse. J'ouvre la porte du réfrigérateur, du fromage, de la salade en sachet, du jambon eh bien pour un anniversaire ça fera l'affaire, raté pour raté...allons jusqu'au bout. Petite salade, jambon, pain beurre, un morceau de fromage, une pomme et voila le fabuleux repas est terminé. Un verre d'eau, je débarrasse , lave ma petite vaisselle, je l'essuie, la range...un coup de balaie, je monte ,une douche, mon pyjama, des chaussettes puis j'attaque mes devoirs.


    Il est à peine vingt et une heure, je suis concentré sur mes fichus maths. Quelque chose me dérange, me titille l'esprit, m'angoisse
    tellement que je bute sur une formule pourtant facile. Je ne sais pas ce que c'est...une peur insidieuse monte en moi.
    .
     

    L'horreur.


    Je regarde autour de moi. Tout est à sa  place. Il n'y a pas de bruit. Pas de bruit! Maman! Je pousse un glapissement, j'ouvre ma porte, je cours dans le couloir, je tremble comme une feuille qui ne veut pas tombée de sa branche mais qui sait, qu'elle ne pourra rester accrochée à celle-ci. Je respire un grand coup, j'ouvre doucement car si je me trompe, que je  la  réveille  gare. Une drôle d'odeur soulève mon estomac. Je ne réfléchis plus j'allume et ... et... et...un hurlement terrifiant retentit. Qui? Qui pousse un tel hurlement? Il faut que cela ce calme sinon maman va se réveiller. Je sombre mais soudain...le calme revient. Le hurlement s'est interrompu. Je peux respirer à nouveau.


    Le corps de ma mère  semble flotté, balloté, soulevé, flotté, balloté, soulevé. Ma main accroche le téléphone, je fais le numéro d'urgence. Je suis folle, je crie, je hurle, puis je parle calmement pour mieux recommencer. A ce délire, il semble que la personne au bout du fil comprenne qu'il y a un drame chez moi.  Comment à t'elle mon adresse? Comment connait' elle mon nom? Pourquoi me dit-elle de ne toucher à rien alors que je tiens le téléphone en main? elle est folle celle là! Non, Non, Non c'est moi, je voie des choses étranges, monstrueuses, des ombres, des mouvements, des yeux qui me fixent. Ah oui! Les médecins, les gendarmes, les infirmiers sont là, il est quelle heure?



    Quelqu'un m'éloigne de la chambre de maman, m'entraîne dans la cuisine, me fait  asseoir puis tout en me gardant à vue...il me fait un thé ou plutôt un rooibos. Je gronde:" pas de sucre" Il me regarde, m'apporte mon thé, il prend une chaise e t  il s'asseoit
     à côté de moi ,pas trop près mais pas loin non plus. Je bois lentement, c'est juste comme j'aime, pas chaud ,pas froid, pas tiède, juste comme j'aime A la moitié, je regarde celui qui est assit non loin de moi puis je demande:" Il y a du monde ici, maman ne va pas aimer cela. Qui vous a dit de venir faire autant de bruit? Maman a très mal à la tête. Elle s'est couchée dès que...je bug oui comme mon ordinateur quant il ne veut pas travaillé.

    Page deux
    Hors de contrôle?

    Sauf que moi, je dois finir mon devoir de math -demain, il y aura certainement un contrôle. Je dois garder en tête que maman veut un seize sur vingt et pour lui faire plaisir, je travaille avec sérieux. Je reprends:" Dis aux autres de faire moins de bruits, je vais terminer mon devoir de math et dès que j'ai finis...je vous mets à la porte, maman doit dormir dans le calme c'est bien compris? Il fait oui de la tête. Bah au moins lui c'est un taiseux maman l'aimera bien .Enfin un homme qui/Le hurlement revient, je fixe l'homme
     qui est debout et qui me regarde avec horreur la peur au fond de ses yeux marron clair, il  crit à son tour, deux hommes arrivent...l'un d'entre eux me pique... oui, il me pique ou il me pince, je sais pas. Je vais lui dire le fond de ma pensée/ ma bouche est pâteuse, le hurlement n'est plus/ il ne reste qu'un grognement rauque puis, je dors.


    Quand j'ouvre les yeux, je mes sent perdu. Je ne suis pas dans ma chambre. un bip, bip, bip énervant résonne non loin de moi. La porte s'ouvre ce qui m'agace encore plus.
    _Qui êtes-vous et que faites -vous ici?
    _Oh! Bonjour Mademoiselle Heuch, comment vous sentez -vous ce matin?
    Je lève mon bras gauche, je renifle mon aisselle, je fixe la femme en bleu.
    _ Cela a l'air d'aller, je ne pue pas tant que cela il me semble!
    elle rit doucement.





    _Non dit 'elle ce n'est pas ce que je vous demande!
    _Ah bon! Eh bien...je suis ou ici?
    _Hum à l'hôpital, les pompiers et les gendarmes vous ont amener ici. Vous étiez fortement sous le choc. Vous souvenez- vous de la soirée d'hier soir Mademoiselle Heuch?
    _Qui êtes _vous? Je sent mes nerfs s'éveillés, une colère intense brûle mon corps.
      
     
     
     
     Je vais craqué.

    Une sueur âcre envahit mon odorat me poussant à sentir à nouveau mes dessous de bras. La perfusion me gène, je tire, je tire si fort qu'elle cède. La femme pousse un petit  cri.
    _Non! Oh non! Oh mon dieu, vous avez arracher votre perf.
    Elle appui sur un bouton, un bourdonnement se fait entendre. La porte s'ouvre à nouveau, d'un bond je suis debout à côté du lit médicalisé. Je tremble de partout, mon champ de vision se trouble et merde je vais m'écroulée. Un bras m'attrape, une main ferme mais douce se pose sur ma taille, une voix doucereuse me dit :" Tous va bien Mademoiselle, il faut juste rester tranquille encore un peu. Nous allons tous vous expliqué, laissez l'infirmière arrangé cela...nous sommes là pour vous. Pour que vous compreniez ce qui va se passé maintenant et peut-être pourrez- vous à votre tour nous expliqué ce qui est arriver hier soir. Sommes nous d'accord Mademoiselle?

    Je tourne la tête vers cette voix, je rencontre des yeux noisette rieur mais emprunt d'une attention toute particulière en ce moment pourquoi?
    _Qui êtes_ vous à la fin?
    _ Du calme Mademoiselle Heuch, on va vous expliquez d'accord?
    L'infirmière s'approche de moi. Elle regarde mon bras, moi, c'est elle que je fixe, elle et sa main gauche qui tient une petite seringue. Elle la range dans sa poche puis attrape la perf, elle nettoie mon bras il n'y a presque pas de sang. Un léger pansement fera l'affaire. Elle prend un garrot/
    _Non, je n'ai pas besoin de cela.
    Elle continue sans m'écouté.
    _ J'ai dis non Madame, ne continuez pas, je n'ai pas besoin de perf ,ni de calmant.



    Elle sourit mais ne m'écoute pas, je me penche doucement vers elle, celui qui me tient encore par l'épaule suit mon mouvement...lentement, distinctement je lui murmure:" Si vous continuez...tans pis pour vous.
    Là son regard accroche le mien puis celui de l'homme qui me tient toujours. Elle me sourit, sa main droite prend une aiguille prête à l'emploi, elle tapote sur une veine. Elle n'a pas vue ni sentit mon mouvement.


    J'ai sa seringue en main d'un geste sûr, je l'enfonce dans son bras dodu et je presse envoyant le produit dans son corps. Elle ne semble pas le ressentir puis elle fixe son bras ma main qui tient encore la seringue. 


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  • Je pousse la porte de l'agence, doucement, presque sans bruit...elle se referme sur moi. Je me pousse, entrant un peu plus, il fait bon à l'intérieur, c'est chic sans ostentation. Deux hommes parlent bas le nez sur des dossiers. L'un est difficile, la demande presque impossible à trouver. Ils chuchotent. une jeune femme, un peu plus âgée que moi, sort d'un bureau...son regard sombre se porte sur moi. Un sourire incertain ourle ses lèvres.
    _ Oh bonjour mademoiselle. pouvons-nous vous aider?
    Les deux hommes relèvent le nez, me fixent, se regardent, hochent la tête puis l,homme plus âgé...la bonne quarantaine je dirais me dit
    :"Bonjour! Désolés, nous n'avons pas entendu la porte, avez-vous un projet?
    Besoin d'une documentation? Souhaitez-vous faire une ou plusieurs visites?".
    La femme le reprend,
    _Arrêtes donc Philippe, ne vois tu pas que tu mets mademoiselle mal à l'aise?
    Il me sourit, se retourne vers son  comparse qui m'a juste lancer un regard franc, pas amical mais assez doux pour me rassurer.
    Je me lance, je ne parla qu'à la jeune femme, entre fille on va s'entendre, du moins...je l'espère.
    _Bonjour, je m'appelle Andréa Forestier, je suis à la recherche d'une maison...La jeune femme m'arrête aussitôt.
    _Désolée mademoiselle, mais je ne m'occupe pas de ces recherches là.
     

    Hugo ou Victor l'un d'entre eux, si vous êtes d'accord pour attendre quelques instants, se feront un plaisir de faire avec vous une approche, afin de voir; ce que vous désirez pour votre maison. Le pouvez-vous mademoiselle Forestier?
    Elle ne s'est pas présenté, je n'aime pas cela. Donc avec un sourire poli, je rétorque :" Ce n'est pas grave, je repasserai plus tard, j'ai un rendez-vous que je ne souhaite pas manqué. Bon après- midi à vous".
    Je m'empresse de sortir. Un petit crachin mouillotte déjà le trottoir . Ce n'est pas bien grave mais bon, je n'aime pas sentir le chien mouillé.
    Une autre agence me fait de l'oeil. Il est quinze heures trente cinq j'ai encore le temps. je pousse  donc la porte. Une voix agréable résonne:
    -" Hello j'arrive de suite!"
    Je referme la porte doucement, j'attends avec patience, je veux voir celui ou celle qui possède cette belle voix. Une femme d'environ cinquante ans, très belle encore, me fait signe de la rejoindre. Son sourire est engageant...donc, je m'avance vers elle et c'est là que je vois son handicap. Elle capte mon regard qui ne s'attarde pas et là son sourire est lumineux.
    (ce n'est pas parce qu'on est handicapés que l'on n'a plus nos facultés).
    Elle m'invite à m'asseoir puis sans cérémonie me dit:" Quelle genre de recherche vous amènes chez nous Mademoiselle? Si nous pouvons vous aider, nous le ferons avec joie. Mon fils vient juste de s'absenter alors, si cela vous convient, nous allons ensemble mettre sur papier ce qui sera pour vous non négociable et ce qui pourra le devenir...cela vous semble t'il envisageable?"
    Je hoche la tête Elle m'a montré d’ambler du respect puis cette touche qui montre le sérieux de son agence. J'aime cela, je crois que j'ai enfin trouver ceux qui allaient m'aider dans mes recherches.

     
    Un bon filing.
    Elle me fixe puis son  doux sourire.
    _Bien, je suis Mérédhit Delerne, cette agence est la mienne depuis plus de quinze ans. Depuis mon accident, mon fils est venu m'aider. Dites donc jeune fille, ne seriez-vous pas en recherche de travail?
    Je souris.
    _Non Madame, je veux juste trouver mon petit coin à moi.
     
     

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  • Je ne suis qu'une ombre, une ombre qui revient à la vie parce qu'un imbécile c'est cru plus malin et à jouer au feu, pour un stupide caprice , d'enfant gâté. Un défi d'ivrogne, il va jouer avec des forces improbables pour son petit esprit d'humain. Je suis très faible, cela je vous l'accorde, je dors ou plutôt je gît ici dans cette tombe depuis plus de trois cent ans.
    Je devrais  être morte depuis des lustres, sauf, que ma  sorcière de grand-mère a envoûté mon corps, mon coeur, mon esprit afin que ma vie perdure jusqu'à ce qu'on me coupe la tête, brûle mon corps et laisse mes cendres en plein soleil. Soleil que je n'ai jamais craint, même lorsqu 'Alexann me changea en créature nocive pour l'humain. Je n'ai jamais tués mes proies, contrairement aux autres qui ne savaient s'arrêter, ni ne le voulaient, j'ai vite compris que je devais plutôt

    me nourrir de plusieurs personnes afin de ne pas les épuisées et surtout de ne pas leur ôté la vie.
    Vie si précieuse pour eux-pour moi, Alexann jaloux de ma facilité à vivre au soleil alors que lui aussi le pouvait à faible dose certes, mais en le faisant journellement, son corps se serait réadapté à cette luminosité. Trop avide, trop cupide, trop stupide, Alexann! Je n'us aucune indication quant à sa trahison. Un soir , j'étais là discutant avec Maria l'amour du moment d'Alexann, pour m'éveillée bien, bien, bien plus tard, enfermée dans un cercueil, faible, si faible que je compris le pourquoi en examinant mon corps du mieux que je le pu.
     
     Alexann m'avait exanguiné, je survivais grâce à l'humidité qu'il y avait dans ce fichu cercueil. Mon propre sang me donna le peu qu'il me fallait pour cela mais depuis maintenant un an, je n'avais plus rien, ma mort véritable n'était pas loin...du moins, un coma puissant allait m'endormir pour la véritable éternité. Etais-je prête pour cela?
    Je suis Eva Catherina Van Perquelès Fille unique de Dominica-Marthia Van Perquelès, de mon père je n'ai aucuns souvenirs, les filles de mon clan n'ont pas de père auprès d'elles. Ma grand-mère s'appelait Eva-Maria Domna Van Perquelès. Les femmes ont toutes ce nom Van Perquelès. C'est un signe distinctif de ce clan. Toutes les fillettes naissent avec les yeux blancs, ceux-ci prennent leur véritable couleur lorsque nous atteignons l'âge de quatre ans.

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