• Morgann et ses souvenirs.
    ( Petite fiction écrite un soir de brume épaisse, Igerne, Pendragon, Merlin, Une fabuleuse histoire, qui fait encore battre le coeur de beaucoup. j’aime à penser que Morgann aurait peut être aimer racontés ses plus intenses sentiments la liant pour toujours à Merlin, nous dire ses ressentis, ses peurs, ses victoires, ses déboires, ses peines, sa vision du monde d’alors). 


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    _ Ah !dirons certains. que veux t-elle celle-là? Celle qui a causer la mort d’Arthur Pendragon, celle par qui la haine, la douleur, le calvaire d’un peuple, d’une nation  est venu. Que veux celle qui a pactiser avec la mort elle-même?

    Pourquoi devrions-nous écouter sa voix? Bien sûr, j’ai endossé tout les torts, tout les malheurs, toutes les haines, toutes les douleurs. Il fallait bien un coupable et ce ne pouvait-être le Grand, le Digne, l’Immense, l’Immortel, le Bien-aimé, le Faiseur de miracle, le Béni des dieux.


    Celui par qui est venu le plus mémorable roi des hommes…j’ai nommé Merlin. Ou, Mirdin Bach. Non!  cela n’aurai pu être lui, n’est ce pas! je ne suis que la demie-soeur d’Arthur, la toute petite Morgann. Aimé par Igerne, choyée par mon père le roi- le Pendragon- j’ai vécue aux travers de ces récits de guerre, du vacarme de sa voix, de la gloire qui l’illuminait – à l’époque béni de ma jeunesse.

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    Page Deux.

     

    Igerne ma mère était d’une grande beauté. elle possédait en plus la douceur des femmes qui avaient , l’amour, la protection d’un homme, qui lui vouait un amour sans réserve . Et, elle le lui rendait bien. Merlin le faiseur de miracles, venait souvent nous voir. Il avait sa place parmi nous et chaque fois, il passait du temps avec moi…me parlant-me faisant voir un peu de son immense pouvoir.

    Ses yeux d’or me fascinaient moi l’enfant fragile que j’étais, j’avais l’amour dans mon petit coeur pour cet être immense qu’était Merlin.

     

     

     

     

     

    Son sourire était un rayon de lune, ses cheveux d’argent, son corps de jeune homme bien fait faisait tourné beaucoup de têtes féminines- mais Merlin n’avait pas de temps pour cela. Son esprit était déjà si loin de nous- même à l’époque -certain soir je le voyais qui, pencher à la fenêtre mimant de ses grandes mains un monde, qui n’avait pas encore vu le jour.

    Merlin avait alors cette aura éblouissante autour de lui et cette splendeur, je voulais la touché-la faire mienne.Un jour me disais-je, un jour Merlin serait à moi. je parviendrais à faire de cet homme doux et rêveur, un ami, un professeur et il m’enseignera son savoir. il me donnera cette force qui fera de moi une femme, une enchanteresse et avec lui… nous partagerons le monde.

    Mais, et je ne le savais pas encore… le monde avait pour moi- une autre destinée qui, n’était pas celle que je souhaitais.Mais, je n’y pouvais rien- on ne peut lutter contre le monde. Contre cette destinée qui est affichée dès notre naissance et Merlin, le Grand, le Très Haut, le Très Beau, Merlin le savait. Il a voulu changer cette nature qui serait la mienne lors que je deviendrais femme.

    Il me mettait en garde, lentement, doucement, il m’enseignait l’art de combattre mes futurs démons. Je ne l’ai pas compris ainsi- et, ce fut ma première erreur.


    ***
    Page Trois.

     

    L’enseignement de Merlin avait commencé le jour ou venant dire bonjour à Igerne et Pendragon, son regard doré s’était posé sur la petite souris grise- que mon père protégeait de son immense corps. L’oeil de Merlin s’était accroché à moi et il eut un sursaut de peur en voyant mes yeux de brumes. Il me sourit pourtant et il me tendit sa main.


    Pendragon hurla de rire et, ce rire tonitruant résonna longtemps dans mes oreilles d’enfant. Mon père me poussa vers Merlin-  Merlin fixa mon père de ses yeux d’or devenus soudain très durs, Pendragon frémit  et de ce jour, je sus que Merlin était plus grand que mon père et cela me fit mal.Je posais le regard sur ma mère et je lus de l’amour dans ses yeux- de l’amour pour un autre que mon père!


    Non! cela ne se pouvait. J’ignorais que ma mère avait ce regard pour moi. En fait, elle aimait Merlin du même amour que celui qu’elle  me portait- mais, mon esprit d’enfant ne le perçut pas ainsi et la haine entra dans mon coeur ce jour-là. Merlin le sut, mais, il essaya de changer ce destin qui était déjà sur moi.Grand Merlin, Sage Merlin, Homme aimant toute chose et, voulant le bonheur de tous les hommes.

     


    Il possédait l’art d’attirer à lui ceux qui lui vouait une haine farouche. Mais, qui en avait une grande peur. Merlin le Faiseur de miracles avait mis en route ce jour-là… mon cruel destin. A chaque visite de Merlin…mon coeur me disait de le fuir.

     

     

     

    ***
    Page Cinq.

    Il lisait en moi comme dans un livre ouvert. J’avais besoin de lui, il m’apportait tans de chose et sans doute savait-il que ces choses seraient néfastes pour ses projets futurs…mais, il a essayé, oui, il a essayé de toutes ses forces de changer la rebellions qui couvait en moi.

     

    Même Igerne sentit que je vouais à Merlin une haine tenace et elle voulu savoir d’ou me  elle venait. Un soir ou mon père et ses hommes de guerres festoyaient et hurlaient de joies parce qu’ils avaient vaincu leur ennemi… j’eus un cauchemar qui me fit hurler de peur tant et tant que ma nourrice alla chercher ma mère–et là, pleurant toutes les larmes de mon petit corps, je lui narrai une vision ou par la faute de Merlin, Mon père mourait un jour et  ma mère adoré porterait un enfant qui ne serait pas celui de mon père et criant de haine, je lui dis que c’était à cause de son amour pour Merlin que viendrait tous ces malheurs.

    Alors Igerne me prit dans ses bras, chose qu’elle ne faisais plus si souvent car je grandissais et, me berçant contre elle, elle me murmura à l’oreille ces paroles: » Mon tout petit amour, mon enfant de la joie, si j’aime Merlin, ce n’est pas de cet amour que tu crois… non mon tout petit oiseau enchanteur.

     

    L’amour de ta mère pour l’être qu’est Merlin, va bien au-delà de l’amour des hommes. Sache mon trésor, que c’est grâce à Merlin que j’ai pu te concevoir avec ton père. Ma matrice ne voulait pas offrir de cadeau à ton père et, Merlin percevant ma détresse, mon immense chagrin, me fit prendre des potions et avec l’aide  de ma nourrice ( oui Igerne garda longtemps Anna sa nourrice.


    elle la laissa partir chez les siens; quand Anna eut si mal dans son corps, qu’un simple changement au niveau du temps, la faisait hurlé de douleur. Alors, ma mère lui fit don d’une grosse somme d’argent et Anna s’en alla avec sa fille et son fils et plus jamais elle ne revit ma mère.

     


    Emportant ses secrets avec elle et ne les divulguant à personnes…si ce n’est à moi- quand plus tard, je lui rendis visite.  Anna était si vieille et si heureuse de me voir qu’elle me raconta toute l’histoire. Celle de ma vie qui , me fit tressaillir de joie; car ma mère ne m’avait pas menti et celle de la conception d’Arthur et là…mon coeur retrouva sa haine, car c’était grâce  Merlin si, l’homme abusa de ma mère- en lui faisant croire que c’était mon père qui oeuvrait avec elle ce soir là.

     

     

     

     

    ***
    Page Cinq.

    Grâce à Merlin que cet homme put prendre l’aspect bourru de mon père, ses traits, sa voix, et grâce à Merlin si la matrice de ma mère s’ouvrit pour accueillir la semence de cet homme.Et, grâce encore à Merlin si  de cette semence un enfant grandit dans son ventre. Mais cela ce serait pour plus tard. J’avais reçu d’Anna les mots qui avaient emplis mon coeur d’amour pour ma mère et pour Merlin.

    J’avais aussi reçu d’Anna le cadeau de la haine pour Merlin quand, je sus le rôle qu’il avait joué dans la conception du petit Arthur.   Bien que Merlin voulu qu’Arthur vienne au monde, il ne voulait pas qu’Igerne soit tromper comme elle le fut cette nuit là. C’est ce  que ma mère m’ apprit  et à partir partir de cette nuit, je n’us plus jamais peur des orages violents, bruits fracassants, hurlements en tous genre, je dormis paisiblement).

    Merlin  restait l’immense papillon qui gravitait autour de nous, qui venait et qui repartait- emmenant ses secrets avec lui.

    . Le sourire de Merlin était pour le château un rayon de lumière qui restait accroché des jours durant lesquels le grand château semblait mieux vivre. La peur était chassé pour un temps, à croire que Merlin le savait et que c’est pour ça qu’il revenait si souvent- pour éviter que la haine de Pendragon ne déchire le monde.

     

    Mon père avait en lui cette colère qui ne cessait de grandir. Malgré ses victoires, il n’était jamais satisfait, sans bataille, il devenait le lion rugissant qu’il était. Le dragon prisonnier et impuissant et dans cet homme si fort, un fruit pourri grandit encore et encore, car Igerne ne lui offrait pas d’enfant. Pendragon voulait un fils. J’avais cinq ans et le ventre de ma mère restait plat…malgré les visites régulières de mon père et ses hurlements de colères quand Igerne lui disait qu’elle n’était pas grosse.

     

     

     

    ***

    Page Six.

     

    Mon père devenait violent. Merlin le comprit lors d’une de ses visites et il parla longtemps avec Igerne. Les murs gardent leurs secrets, mais, le plaisir se fit dans les yeux d’Igerne et le regard qu’elle posait sur mon père emplissait mon coeur de joie. Merlin me sourit et m’emmena ce soir là voir les étoiles dans le ciel sans nuages.

     

     

    Je savais que mon père n’était pas là- car, son voisin était venu le chercher peu après que mère et lui eurent fini de se voir. Mon père était furieux, mais il embrassa ma mère à pleine bouche devant moi et ma mère rougissante lui murmura quelque chose à l’oreille.Mon père éclata de rire et serra fortement ma mère dans ses bras. il me baisa au front et me fit un  grand sourire. Ma mère  me fit un petit signe de la main et toujours rougissante : » petite! viens avec moi…je vais au bain, j’aimerais que tu m’accompagnes. Le bain?

     

     

     

    Alors! mon père et ma mère venaient de s’aimé, Là juste avant qu’il ne s’en aille! Mon petit coeur bondit dans ma poitrine.Mon père avait eu ce sourire qu’on les hommes quand ils sont satisfaits. J’étais heureuse moi aussi. J’allais avec ma mère au bain, quand Anna enleva les vêtements de ma mère…J’aperçue de nombreuses marques sur son corps si svelte.La beauté d’Igerne  n’avait pas d’égale et  là devant mes yeux ébahis, je contemplais cette beauté dans son entier et je sus pourquoi mon père l’aimait tant; mais, j’étais écœuré par la brutalité de mon père sur ce corps parfait.

     

    Les bleuissures étaient autant de marques de rage, que cet homme qui se disait le maître de cette femme superbe, oui que l’homme qui disait chérir sa  femme, était aussi l’homme qui la brutalisé avec cette violence…au point de lui laisser ces vilaines blessures me rendit perplexe.

    Ma mère me sourit et me regardant fixement, elle me dit: » Ne t’inquiète pas mon trésor, cela partira, ton père est un guerrier et dans l’amour…il reste un guerrier. » Brave Igerne, elle était si confiante, si aimante, je ne voulais plus que mon père traite ma mère ainsi et, je me fis la promesse de dire à Merlin, ce que je venais de voir.

    Lui, il ferait ce qu’il fallait pour ue mon père soit doux

     avec ma mère. Oui…Merlin ferait cela. Il le devait, c’était ma mère et Merlin aimait ma mère, voila… Mon esprit enfantin avait décidé d’agir pour le bien de ma mère et, quand quelques semaines plus tard, je vis Merlin…je lui pris la main et je l’entraînais sur les remparts.

     

     

     ***

    Page Sept.

     

     


    Bien qu’il avait une chose importante à faire, je ne l’écoutais pas. Avec force, malgré mon âge ( tiens c’est vrai ça! j’avais beaucoup de force?) étrange!)  Sauvagement je lui dit: » Ce sera vite fait Merlin. Ecoutes ce que j’ai à te dire et après, tu pourras faire ce que tu dois faire…moi aussi, j’ai quelque chose à faire  et d’important à te dire et là- haut, nous serons à l’abri, viens Merlin, viens avec moi…

     

     

     

     » Perplexe, Merlin me suivit, arriver en haut et après avoir repris notre souffle, je lui narrais mon histoire et, le fixant avec colère…j’osais lui dire: » Alors Merlin! Que comptes tu faire pour aider ma mère? »

    Il me regarda étrangement et je me sentis partir, il me rattrapa et, me portant  dans ses bras puissants…nous redescendîmes et là; il me murmura doucement à l’oreille: » Tendre Morgann ne t’inquiète pas pour ta mère, je vais faire ce qu’il faut pour qu’il laisse son corps tranquille. Je t’en fais la promesse puisque tu me demande de l’aide…je vais faire ce que les étoiles mon montrées, grâce à toi, ou à cause de toi… je vais faire ce qu’il faut pour que Pendragon laisse Igerne tranquille.

    Ainsi en a parler les étoiles et une petite fille ». J’avoue que je n’ai rien compris, ces paroles étaient plus que compliquées pour moi. Tout ce que je retiens…c’est que mon père laisserai ma mère tranquille. Alors, j’osais encore et je demandais à merlin: » quand? »  Son regard d’or se posa sur moi et fixa mes yeux.

    _ Après ce soir, ton père laissera ta mère, cela te va petite Morgann, réponds?
    _ Oui Merlin, cela me va car, père n’est pas là ce soir.
    _ C’est là ou tu te trompe Morgann, me répondit Merlin. Ton père sera là ce soir avec ta mère dans sa couche, il sera ivre, ivre de la victoire, de vin, de colère et d’envie. Oui Morgann, ton père sera là ce soir. Merlin ne riait plus et ses yeux devinrent sombre. alors, je lui criais : » arrêtes le Merlin, s’il te plaît, arrêtes le. quand mon père est comme ça, il est si brutal. Il a tuer un enfant  une fois parce que celui-ci ne s’écartait pas assez vite de son chemin.

     

    Il n’a même pas eut de remords pour ce geste là. Arrêtes le Merlin, il va tuer ma mère, arrêtes le et…je m’endormis dans les bras de Merlin. Il me déposa dans ceux de ma nourrice qui eut bien du mal à me garder dans les siens, j’étais lourde pour elle et Merlin, disparut. Je ne le revis que trois jours plus tard

     

     
    .Page Huit.

    Il avait des bleus sur le visage et arborait un air de défi. Mais, quand il me vit, son regard redevint doux et, il me tendit la main. Je m’empressais de le rejoindre et ensemble, nous nous rendîmes dans les quartiers de ma mère. Elle était assise devant sa fenêtre et elle avait le regard rêveur des femmes qui ont en elle un secret. Merlin lui sourit et elle me serra légèrement la main.

    Dans le sourire de Merlin, il y avait comme de la satisfaction et de l’attente aussi; que vis Merlin que moi, je ne vis pas? Là encore, je le sus plus tard. Merlin comprit que le corps de ma mère était près pour recevoir la vie et que ma mère, se languissait de cela. Elle aussi attendait. Lorsque ses yeux se posèrent sur nous, nous y vîmes un amour étrange, une force intérieure brûlante et Merlin tressaillit.

    Son corps d’homme réagissait devant cette femme sublime qui, lui montrait sans fard, son visage d’amante avide de caresse, avide d’amour cela fut fugace, mais Merlin trembla légèrement et mes yeux se posèrent sur lui. Je lui secouais les mains et lentement, il revint vers moi. Les yeux de Merlin semblaient briller de la même flamme qui venait d’embrasé ma mère.

    Cela me fit peur. Mais, l’homme me sourit et ma peur s’envola. Ma mère se leva et vint vers nous…_  » Oh Merlin, quand reviendra t-il? Je me languis de lui, dis moi Merlin, quand donc mon époux reviendra t-il? »  Ma mère attendait avec impatience mon père?

    Cela ne se pouvait! Comment, elle si belle…pouvait-elle se languir d’un homme brutal? D’un homme qui lui laisse le corps marbré de bleu et qui semblait lui  vouloir du mal? Je ne comprenais pas. Non, et je me révoltais devant cette attitude…me promettant que jamais, un homme ferait de moi une chose, son esclave  pas comme ma mère, non, jamais. Merlin me souriait, oui, Merlin me souriait et moi…je me mis à rougir.

     

    Il me laissa, libérant sa main, il alla lui aussi au devant de ma mère qui s’était arrêté à quelques pas de nous. Les mains tremblantes, elle saisit celles de Merlin fraîches, douces, et chaudes en même temps. Son corps se blottit contre Merlin et cela se fit normalement sans désir, juste celui d’avoir un peu de réconfort et Merlin le Grand Merlin, le sage , Merlin l’homme presque parfait à la beauté éclatante, Merlin la serra dans ses bras puissant et soufflant sur ses cheveux, il lui murmura,: » bientôt Igerne, bientôt, il approche et je crois que ton corps le ressent.

     

      Page Neuf .

     

    Ma douce amie, tu es prête pour lui et vous serez unis…soit patiente, soit juste un peu patiente.
    _ Oh Merlin, je n’en peux plus, je me sens si lasse mais, si forte aussi-un rien m’émeut et je m’enflamme pour un rire de gorge. Pourquoi tarde t-il tant? Qu’est ce qui le retient si loin de moi? Jamais, non, jamais il ne m’a laisser ainsi…seule Merlin! Je me sens si seule…

    _ Oui, je le sens, je le sais mais, il fallait…il t’aurait tué et tu le sais bien. Sa colère était si forte, elle l’embrasait, le feu couve en lui et tel le dragon qu’il pense être, il libère sa puissance- ne pensant aucunement au conséquence. Il massacre autant qu’il le peut et il rit, son rugissement fait aussi peur aux hommes que la sombre étoile qui approche.

     

     

    Je me devais de l’éloigné de toi Igerne._ Ton coeur souffre Merlin je le sens, que c’est-il passé? Pourquoi cette si sombre tristesse, ou étais tu mon ami? Tu es aller la voir! C’est cela n’est ce pas, tu es aller la voir? Oh Merlin! Mon ami fidèle que de…

     

    Merlin coupa court aux divagations de ma mère et je ne compris pas ce qui venait de se passer là, sous mes yeux…car, je vis Merlin à genoux aux pieds de ma mère pleurant à chaude larmes et se balançant d’avant en arrière. Puis, il se releva et ses yeux si sombres alors qu’ils étaient si doux, si pleins d’or habituellement, me firent tomber d’effroi devant la puissance qui se dégageait d’eux et  l’homme qui se dressait là devant ma mère, n’était pas le Merlin que je connaissais.

     

     

     

    Cela fut si rapide, si fulgurant que mon esprit même maintenant que je sais, doute encore de ce qu’il a vu ce jour là.  Et , Merlin redevint Merlin…et secouant ma mère, il lui dit: » Reprends toi Igerne, reprends toi, tu ne dois pas faire cela. Igerne regarde moi! Ma mère le fixa et son regard redevint doux, serein, un peu comme si elle le voyait juste là à l’instant et, elle se jeta dans ses bras.

     

     


    Un bruit fracassant…mon père était de retour et cela nous fis trésaillir. Merlin me fixa incrédule, je lui souris et lui montrais mon petit parchemin…avec effroi, Merlin fondit sur moi il me fixa étrangement, m’arracha le parchemin des mains et le lut. Son regard devint froid et je sus que j’avais fais une grave erreur.

     

     

     


    Page Dix.

     

     

    _ Que, que que… bégaya ma mère! Merlin, que se passe t’il ici? Réponds moi, qui y t’il? Mon père franchit la porte. Voyant Merlin, il rugit de haine, bavant, levant haut ses poings serrés, il marmonna des paroles obscènes et, je me bouchées les oreilles avec mes mains.

    Tressaillant d’horreur, mes yeux se posèrent sur ma mère. Elle tremblait de peur, d’amour mais surtout de peur. Elle avait horriblement peur. qu’avais-je fais? Mon père éructa: » Sorts de chez moi vil créature sorts de chez Moi! Je ne peux te toucher Merlin mais, sache que je te hais autant que je t’ai aimé!

     

     

    Sorts de chez moi ou je te tue!

    Ce n’était pas mon père, cet être bavant, éructant, vociférant, les yeux injectaient de sang. Les vêtements souillés, puant comme trois boucs réunis se tenant dans dans l’embrasure de la  grande porte et proférant des menaces à celui qui avait tant fait pour nous!!! Je voulus le calmer comme je le faisais encore l’année dernière. Mal m’en pris, car, mon père fou de haine, de rage, me frappa

    au visage. Ma tête cogna contre la table et je vis des étoiles devant mes yeux. Ma mère ne bougea pas, tétanisée devant le serpent dragon qu’était mon père. Seul, Merlin vint pour me relevée…il me prit dans ses bras et sans un mot… sans un regard pour Igerne…il avança vers mon père.

    Celui-ci recula devant la force froide de Merlin. Il reculait…mon père  éructant, hurlant de haine, reculait. Et, nous le poussâmes hors la pièce ou se trouvait la frêle et belle Igerne ma mère.

     

     

     

     

     

     

     

    Jetant un regard en arrière, je la vis, pleurant de peur, tremblant de tout son petit corps…. Et Anna, Anna qui, l’entourait de sa force tranquille, fragile rempart contre la folie furieuse d’un homme ivre. Sa force tranquille de mère nourricière, Anna me foudroya du regard et, je vis dans sa main gauche, le morceau de parchemin.

    Elle savait. De honte , mes joues se colorèrent puis, je la fixais froidement et, la porte se ferma brutalement. Merlin me regardait et son regard me fit peur. Je laissais coulées mes larmes… Merlin força Pendragon mon père à sortir dans la cour du château.

     

     


    Page Onze.

    ( )à suivre).Y-L


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  • Le guerrier Noir.

    Prologue.

     

    Je suis de partout et de nul part, je me ballade tel le guerrier noir. Je vis depuis bien longtemps, j’ai vu passé les années les unes après les autres; mourir mon père et ma mère, mon frère, mon peuple. Partageais d’horrible guerre,mourir la terre .Je regarde de loin les lignées qui vivent et tel est mon chagrin que je les voie vivre et mourir. Femme de mon coeur, femme de mon destin comme tu es loin.

     

    Ma compagne et mon amie vit avec moi sans bruit et si elle t’effraie sache qu’elle n’est que douceur et amour elle sera pour toi comme pour moi une fidèle compagne. Je suis le guerrier noir et a chaque combat je suis avec vous…je guette le jour de mon trépas.

     

    Première partie: J’avance lentement sur cette terre cruelle ou les hommes, se battent depuis si longtemps qu’ils en ont oubliés le pourquoi. Ils suivent comme un troupeau que l’on mène à l’abattoir sans révolte aucune.

     

    Je connais ces regards, je reconnais et je perçois leurs hébétudes, leurs fatigues, leurs rages de vaincre un ennemi qui n’en est plus un. Celle de suivre un homme qui jusqu’à présent leur a assurer des victoires faciles…mais, depuis quelque temps, ces victoires sont loin derrière eux, elles ont un goût amer, la faim au ventre, le froid mordant et glacial de l’hiver les portes à vouloir rentrer chez eux; mais, ils n’ont pas encore compris, que jamais ils ne rentreront chez eux.

     

     

    L’ennemi qui hier encore était traité en ami, l’ennemi à tout détruit, tout dévasté sur son passage. Plus de clan, plus de territoire, plus de village, plus de maison, plus de famille…plus rien que le vide, le néant…Moi, je sais cela, je l’ai déjà vécu…il y a bien longtemps.

     

    En croisant certains de ces hommes qui avancent simplement vêtus d’un manteau de vieille laine usée, trouée, trempée, les yeux enfoncés dans leurs orbites…l’appétit monte en moi et je n’y peux rien.

     

     

    Eh oui! que voulez-vous… chacun survit comme il le peut et ma nature n’a que faire de vos croyances, car je ne suis pas ce que vous croyez que je suis. Mon histoire commence comme pour tout enfant.

     

     

    Un père, une mère, une famille aimante, des lois et des interdits que comme tout enfants , je me suis empressés de contournées et de franchir. Dans mon village natal perché dans les montagnes de l’Obyrée, au Nord-Est du pays des Eliecnez peuple sage qui s’adonne aux rêves…

     

    ils s’emplissent l’esprit de messages, cherchant celui qui est apparu il y a très longtemps, cent décennies, il le recherche, car ce message leur appartient…ils en sont les dépositaires . Ce message appartient à celle ou à celui qui doit venir, quelle en est la teneur?

     

     

    Nul ne le sait, sauf le grand Sage qui en a vaguement des restes dans son esprit, autant dire…rien. Quand devra t-il ou t-elle venir? Là, ils ne savent pas…

     

     

    facile je trouve. Mon père me disait souvent que j’avais tord de me moqué de ces gens, car leur sagesse était un trésor pour tout les peuples. Alors… pour lui faire plaisir, je n’ennuyai pas ou plus…les jeunes qui parfois venaient nous voir au village ( si j’avais su!).

     


    Page Deux 
    .


    Innocence perdue.

     

    Notre village était grand, six basses maisons faites de pierre de moitié. Le sol creusé profond avec une fosse à feu au milieu. Les toits étaient fait de troncs d’arbres et de feuilles épaisses d’Anacata, arbres qui poussent à profusion ay Sud de notre territoire.

     

     

    Ces feuilles sont bleu de nuit, mais une fois coupées, elles deviennent d’un rouge sang qui se ternit rapidement. cette plante dégage aussi une odeur fort désagréable pour tout ce qui est nuisibles.

     

     

    Ces petits insectes volants qui s’accrochent à vous et qui vous mordent se faufilant à travers votre peau pour mieux infecter votre corps et, si vous ne prenez pas la potion du guérisseur rapidement, c’est la mort pour vous.

     

     

    Une fois, rien qu’une fois, j’ai désobéis et je suis allé seul dans la petite forêt. Je voulais ramener pour le repas un Vlanquir…animal doté de quatre pattes, d’un long museau et de poil énorme.

     

    Ses dents sont petites et très fines, si vous ne faites pas attention, elle vous attrape , vous plante ses dents dans votre jambe et c’est la mort à petits feux. C’est ce qui m’est arrivé alors…je peux vous en parlez.

     

    Mais, là ou j’aurai du mourir… eh bien, rien ne se passa. Alors, mon père me traita de grand Vioule ( menteur) devant tout le village. Je rougis furieusement et j’étais près à faire une très vilaine chose…me battre contre mon père.

     


    Mon grand-frère se mit alors à se taper sur les cuisses en riant à gorge que veux tu et à me regarder fixement et ses yeux me disaient…

     

     

    fais comme moi mon garçon, fais croire que tu as voulu joué au plus fort…mais que tu as eu peur. Le sang ne fit qu’un tour en moi, mais, le visage des autres, me fit comprendre l’urgence.

    Alors, plus rouge encore mais de colère, je me roulais par terre et je ri à en pleurer de détresse sachant que ce qui était arrivé était vrai.

     

    Page Trois.

     

    Colère 

    La mort dans l’âme, je me tordis sur le sol boueux et les autres se ruèrent sur moi pour me battre, c’était la tradition. Le menteur, recevait des coups par la tribut des jeunes pour leur éviter de devenir à leur tour des menteurs.Ce fut plus facile que je le cru. Je n’us pas mal du tout mais, je fis semblant.

    Mon frère qui riait toujours me regardait avec ses yeux  qui étaient froids, mais lui ne dirait rien. J’avais comprit… dans quelque  hures, je devrais partir pour ne pas mettre la honte sur mon village et surtout pas sur le front de mon père.

     

    Je ris, je pleurais, je bus et on fit la fête, car Analita venait de mettre au monde son premier enfant. Sa maison était prête, elle pourra y vivre avec sa famille et son mari.

     

    Le bébé, une petite fille qui passa ce soir la de mains en mains et de bras en bras, du plus jeune au plus vieux, tout le monde embrassa le bébé, car il faisait parti du cercle de notre vie et il deviendrait un homme du clan…oui mais, sauf que là… c’était pas ça non…une fille! le premier enfant à naître dans notre tout nouveau clan, était une fille, une toute petite fille.

     

    Il faudrait une semaine au moins pour lui trouver un nom. Le découragement se lu sur le visage de la famille et ainsi, je passe au second plan. Brave petite Tacktenia.

    Un jour, elle apprendrait qu’elle m’avait sauvé la vie de par sa naissance. Quand nous regagnâmes nos maisons, ou huttes pour ceux qui n’avaient pas encore construit, je m’engageai dans le trou de la hutte pour me mettre au chaud; quand une grosse patte se posa sur mon épaule et manqua me l’écrasé.

    Sans rien dire, je vis mon père et mon frère et c’était lui qui me tenait ainsi, ils se disputaient à grands cris, mais tous bas, visage contre visage…jamais mon frère n’avait eu ce geste contre notre père…cela me fit peur.

    Page Quatre.

    La dispute.

    Je restais juste à l’entrée essayant d’écouté leur parole. Ce qui revenait souvent, c’était buveur de sang, fichu, il l’a dit

    _ Oui, oui oui! tu l’as sauvé, mais  nous on doit se sauver de lui et il doit s’en aller et vite…cela fait presque trois jours de ça, les choses vont bientôt commencer, tu le sais Fergen, tu le sais, hein?

    _ oui père, je le sais, je vais l’emmener avec moi dans mon armée, là…il n’y aura pas de problème. Puis, il ira à Rome pour combattre dans les arènes, il y vivra comme un roi. Après l’entrainement qu’il va subir, ne t’inquiète pas…

    je ne l’abandonnerai pas et si je venais à mourir au combat…lui prendrait ma place, car sa soif sera notre meilleurs alliée; tu le sais c’est un fin  chasseur, il trouve toujours les bons endroits. La forêt ne lui a jamais fait peur.

    Les trous d’eaux non plus, ni même les Vestrieks ces espèces de beurkkk.

    _ Oui fils, oui mais…je vous perds tous les deux; voila ce que je voie moi! Qui va nous aider pour les champs, le bétails, la moisson, la pêche et la chasse, la cueillette et faire les selles, qui?

    _ Père, tu prendras mes deux fils et ma femme qui est enceinte avec vous et vous serez une famille. Que nous revenons ou pas, tu as compris, père! Et jamais tu ne dois parlé de l’histoire de ton plus jeune fils…dis à tout le monde que l’on part pour la guerre des Grecques tous les deux.

    que toi, le père de deux fils courageux, tu aurais honte qu’un seul parte, alors que l’autre est plus fort que le premier.

    Page Cinq,

    Le rejet de ma famille.

    Alors, les yeux de mon père s’emplirent de larmes amères et le chagrin que  j’y vit me vrilla le coeur.

    Je voulus m’avançais vers lui pour lui dire que j’étais désolé que j’aimerai rester avec eux pour les travaux mais la main de mon frère se fit plus dur sur mon épaule et mon père eut un recul que je ne compris pas.

    Puis ces paroles sortirent de sa bouche, sèche, froide: « 

    il ne peut dormir ici ce soir avec nous! il doit rester dehors, c’est trop dangereux. » Mon frère me regarda et  en lui  , il y avait de l’amour et de la détresse. Moi je ne comprenais toujours pas.

     

    Qui ne pouvais dormir à la maison et quelle  importance? Je commençais à avoir  froid alors, je fis un pas plus grand.  Mon frère s’arc-que bouta contre moi et me dis: » Neschel tu dois sortir maintenant, ne discute pas ici!

    Tu vas venir avec moi et je t’apprendrai la raison de père. Ouvrant grand mes yeux, je fixais ceux de mon père.

    _  Père! Pourquoi?
    Qu’est ce que j’ai fais de mal?
    Pourquoi me chasses tu de chez toi, je ne suis qu’un jeune garçon…ou est mère?
    Mère,mère! criais-je. Mère!
    Elle apparut derrière mon père, le visage de marbre, tremblant de peur  s’accrochant au bras de mon père et me regardant moi son fils..

    .elle dit:
     » Tu n’es plus mon fils vil créature, va combattre et ne revient jamais dans ce village ( en cela elle ne se trompait pas, car, ce village n’existe plus) je reculais frappé de plein fouet par la haine qui brillait dans les yeux de ma douce mère.

    Je fondis en larmes. Mon frère m’emmena à l’écart et me dit: Neschel, nous allons dormir dans la vieille hutte des parents puis, nous partirons au lever du jour…viens avec moi. » Mais que ce passait-il donc?

    Pourquoi les parents réagissaient ainsi, ils m’envoient à la mort… Je ne connais pas l’art du combat moi! Je ne suis pas toi! Tu as dix huit ans, j’en ai à peine seize qui voudra de moi à ses côté dis moi Fergen, qui voudra d’un petit avec lui?

    Page six.

    La peur.
    _ Moi, je te prendrais et je vais te formé à l’art de tous les combats. Picitios, Ramayeurs et des zéléenithes… et toi, tu m’apprendras peut être quelque chose, qui un jour me sauvera la vie.

    Je regardais mon frère et j’éclatais de rire.

     

    _ Moi! Moi t’apprendre quelque chose! tu te souviens… c’est moi Neschel!
    Alors, comment veux tu que je t’apprenne quelque chose?
    Tu sais qui je suis Fergen?

    _ Bien sûr Neschel, je ne suis pas sénile.

    _ A voir!
    _ Bon assez discuter allons dormir demain, le voyage risque d’être très long et très pénible.

    _ Bien… alors, encore quelque chose que je dois apprendre?

    _ Oui, encore et toujours plus, mais viens il est l’heure maintenant je suis fatigué.

    _ Dis voir  Fergen tu as peur toi de moi ?
    Un regard de haine vrilla mes pupilles et je me rétracter dans l’ombre de la hutte, ne pouvant supporter le regard de mon frère.

    _ Si me dit-il dans un souffle, si j’ai peur et j’ai honte de cela, j’aimerai être ailleurs, je ressens de la haine pour ce que j’éprouve envers toi, mais, tu n’y est pour rien…alors…allons dormir.

     

    Les jours à venir seront les plus durs tu verras. Ce soir, il n’y a rien à craindre. Poussant un énorme soupir, il s’enfonça dans la vieille hutte et bientôt une lumière se fit. Il avait allumé la fosse.

    Jamais on ne faisait ça pour la nuit, on avait bien mangés …donc, ce n’était pas pour re manger. J’entrais à l’intérieur pour voir Fergen faire le tour de la fosse et mettre des branches de meulys.

    Page Sept.

    Atroce réveil.

    Les branches de meulys sont calmantes et endormantes. Je levais les sourcils,
    il me dit: » Ce soir tu dois être calme.

    Tu dors à droite et moi à gauche ( tiens! tout près de la porte, c’est bizarre ça) il se coucha et me lança un regard appuyer. J’en fis autant et je me tournais face à la fosse pour voir mon frère qui lui aussi me faisait face. _ C’est drôle, non!
    _ Pas tant que ça.
    _ Tu ne devrais pas être avec ta femme ce soir?
    _ Si mais vu ce qui vient de se passé.
    _ Oui, je comprends, écoute va la retrouvé , moi je reste ici à dormir. Retrouve donc ta femme pour ta dernière nuit.

    _ Non! Je ne peux pas te laisser…alors dors. Un silence de plomb s’installa entre nous et de colère je lui tournais le dos. Sentant monté en moi une rage sans nom, je brûlais de l’intérieur et j’étais tellement en colère que je me mis à trembler.

    Mon frère rajouta un bout de bois dans la fosse sans rien dire, puis les  herbes vinrent chatouiller mon nez et cela m’apaisa…je m’endormis d’un sommeil de plomb pour me levais le lendemain à l’aube.

    Sauf que j’étais nu, honteux, je m’enroulais dans ma couverture de bête. Puis, j’entendis un cri, je levais les yeux pour voir mon frère qui me regardait. Il était blanc comme la neige et il tremblait de tous ses membres le coeur au bord des lèvres.

     

    _ Ecoutes, je ne sais pas ce que j’ai fais, mais je sais que je suis nu sous ma couverture… Reprenant un semblant de courage, Fergen  la voix tremblante me dit:  » Va te laver tout de suite et tu reviens… ne parle à personne et fais vite

    . Page Huit.

     

    La fuite.

    Sans comprendre, j’allais à la rivière pour me laver et là, me penchant au-dessus de l’eau limpide, je vis mon visage.

    Ecoeuré, je regardais mes mains, mon corps, j’étais rouge , rouge partout du rouge et cette odeur douceâtre me donna envie de vomir. Je saute dans la rivière, pris des herbes et je me lavais avec vigueur malgré l’eau froide.

    D’ailleurs, je ne sentais presque pas le froid et c’était très bizarre car habituellement j’étais plutôt frileux. Mais là, je fus content de ne pas ressentir le froid de l’eau. Un bruit de pas me fit sursauter .

    Deux vieux sages me regardaient et il y avait beaucoup de tristesse dans leurs regards.

    _ Comment vas tu ce matin  Neschel?
    _ Eh bien grand sage, un peu nerveux et puis j’ai du faire quelque chose de grave car j’ai du sang partout sur moi.
    _ Oh! ne t’inquiète pas de cela Neschel et sorts donc de l’eau, vite sorts de là.

     

    Je m’approche timidement de la berge et j’allais prendre ma couverture quand, le sage Maxtiline me dit:  » Ne porte pas la main sur cette peau, revêt plutôt cette toge de laine épaisse.

    Ebahi, je vis qu’il avait en ses mains, un habit de gros lainage vert. Heureux, je sortis de l’eau et je l’enfilais …aussitôt une douce chaleur m’envahit et je fut heureux de ressentir ce bien être.

    Le deuxième sage s’approcha à son tour à petits pas traînant et il me dit: » Tiens Neschel…je t’ai fait un collier, tu ne devras jamais l’enlever tu entends?.

    Page Neuf.

    le Talisman.
    Tu ne devras jamais l’enlever, j’ai ta promesse?
    _ Oui… oh sage Ongsoï, je te le promets, je n’enlèverais pas ce beau bijou. Je le garderais sur moi avec grande joie. Je n’ai jamais reçu un tel présent…

    Alors, il me contourna doucement un peu comme s’il avait peur et là encore j’en eu honte. Je sentis le fin lien autour de ma gorge et cela me fit un drôle d’effet un peu comme du rejet et quelque chose gronda en moi, mais j’avais confiance.

    Puis, j’entendis un Craccc, comme si une branche épaisse venait d’être cassée. Puis, le sage Ongsoï me regarda dans les yeux et dit: » Ce ne sera pas suffisant, mais tu seras loin quand il cassera pour de bon, fais le trajet le plus long possible mon enfant et ne te retourne pas. Va combattre.

    Partez maintenant il est temps. » Mon frère arriva avec des coursiers malingres…on n’était pas riche…alors Ongsoï dit à Fergen passe à la hutte Sud et prends deux coursiers et partez très vite, le sort ne durera pas longtemps.

    Fergen opina et avec un sourire amers me dit: » vite Neschel nous partons. » Les pauvres bêtes ne pouvaient aller très vite. Nous les poussâmes malgré tout. Fergen était vraiment très pressé.

    Arrivant à la hutte Sud, deux magnifiques bêtes nous attendaient. Personne, nous hésitâmes, puis Fergen: » dit… « enfourche et partons, nous devons être le plus loin possible…

    _ Pourquoi Fergen cette hâte?
    Dis moi pourquoi nous devons partir si vite et sans embrassés nos parents et amis dis moi mon frère pourquoi cette fuite?

    _Réfléchis un peu Neschel!
    Interloqué et troublé…je le suivis. Il allait à vive allure et  je continuais de réfléchir. Je n’aimais pas cela …des images me venaient, elles envahissaient mon esprit et la colère commença à gronder en moi.

    Mon cheval fit un écart ce qui alerta Fergen. Il se retourna ce qu’il vit du le troubler grandement il cria » Neschel arrête de réfléchir, on en parlera plus tard.

    On arrive bientôt au camp…tiens le coup mon frère jusque là tiens le coup et tout ira bien, tu verras.

    Page Dix

    Le retour de la terreur.
    Pourquoi donc mon frère était-il si inquiet, voir terroriser? Encore et toujours des questions! Au loin, une fumée épaisse, signe d’un campement. Au dire de mon frère la nuit, il y a une trêve.


    Aucun  des camps n’attaquent l’autre afin de ne pas déplaire à nos dieux. Une sentinelle presque endormie lève à peine la tête et sursaute quand Fergen lui jette son pied dans le ventre, le garde brailla qu’il ne dormait pas…la preuve , le coup il ne l’avait pas reçu.

     

    Mais, mon poing à moi se détendit instinctivement et là… il ne put l’éviter. Un grand rire salua cela et, un autre garde vint prendre la place de celui que j’avais endormis pour de bon. Un sourire aux lèvres, je rejoignis mon frère qui, parlait avec un homme de très haute taille.

    Les yeux creux, noir, d’épais sourcils, un nez épaté, il n’était pas gros mais…il cachait son corps sous un long manteau de drap épais.Il se tenait légèrement plié signe d’une souffrance, blessé?

    Une odeur vint chatouillée mon nez et je le retroussé, ça puait, ce n’était pas bon du tout. Je descendis de mon cheval qui dansa un peu et je rejoignis les deux hommes. L’odeur ne venait pas de là, j’en fut heureux malgré moi car Fergen avait l’air d’apprécier cet homme froid.

     

    Je les regardais , pris dans leur discutions quand soudain j’entendis un clac assez fort…Puis, tout alla très vite, une forme monstrueuse se dressa, avança vers le voleur. Fergen criait au voleur:

    _ » Argon remets le collier autour de son cou, vite Argon! Dépêche toi voleur! remets lui son collier! » L’homme s’approcha de moi, il fit le tour et j’entendis de nouveau un clac puis…une odeur douceâtre emplies mes narines,et, ce fut le trou noir.

    Le clac était revenu. Je levais les yeux vers mon frère car visiblement j’étais à terre et, il y avait quelque chose sous moi.Me relevant, je ne pus supporter l’odeur douceâtre et j’allais vomir quand Fergen me dit d’une voix très sèche: » Emporte le avec toi, va vers la rivière, j’arrive. Ne te fais pas voir des hommes.

    C’était un bon voleur, il ne méritait pas cela… ce n’était pas un ennemi. Il va falloir que tu le comprenne Neschel! Il va falloir que tu le comprenne. Perdu, j’allais vers le ruisseau, je me lavais et j’allais pour lavé l’espèce de peau que je tenais quand soudain…j’eus un haut le coeur.
    C’était une peau d’homme vide,oui vide, rien que la peau.

    Qui? Qui avait bien pu faire une chose aussi horrible? J’allais hurlé quand je vis Fergen et son Norg venir vers moi. Ils parlaient doucement afin que je ne comprenne pas. S’ils savaient! D’ailleurs j’allais leur en parler, cela devenait urgent pour tout le camp.

    Fergen! Viens il faut que je te parle et tout de suite. Ma voix était rauque, forte, une voix de commandement. Toutes les têtes se levèrent…au moins, ils étaient plus ou moins réveillés, c’était déjà ça
    ._ Neschel, le Norg Artas est notre chef- nous lui devons obéissance, tu comprends?

    Ici, je ne suis plus ton frère, mais un simple soldat qui va combattre pour sa survie, ici, je porte un autre nom. J’ai raconté au Norg ce qui t’était arrivé, il a conscience du danger, mais, il veut bien que tu reste à la condition que jamais tu n’enlèves ton collier.

    Page onze.

    ce que je suis..

     

    ._ Mon collier!
    Il ne sert plus à grand chose tu sais! Simple compagnon…tu m’as dit de réfléchir…je l’ai fais et ce que j’ai vu me glace la moelle. Je dois aussi vous dire que je vous entends tous…oui, tous. Tout ce que vous vous dîtes;vos pensées je les entends. J’ai réfléchit simple compagnon ou soldat, et avec ce que vous m’avez appris par devers vous…je sais ce que je suis. Une espèce d’immortel assoifé de sang.

    Un guerrier noir, mais, pas par la couleur noire, non…plutôt noir de sang. Les vautours et les corbeaux seront plus mes amis que les hommes. Vous avez très peur de moi, je le sens à un point que vous ne pouvez imaginer et cela va devoir cesser sinon… vous allez me rendre fou. Ah! je dois aussi vous dire que le clan adverse nous attaque ou nous attaquera bientôt, ils seront là à l’aurore à dix pas de nous.

    La trêve est rompue, ils ont décider de ne plus croire aux mêmes dieux que vous. Ainsi, leurs nouveaux dieux leurs permettent de tuer pendant la nuit et sans faire de bruit. Si vous écoutez bien, vous pourrez vous les pisteurs les entendre avancer. Ils frôlent les herbes grasses, mais, ce faisant…ils font taire les petits insectes de la nuit.

    Ecoutez tous!
    préparez vous, la bataille arrive à votre porte!
    _ Tais toi Neschel . Tais toi hurla le Norg tu fous la trouille à tout mes hommes espèce de sac à poux plein de..
    ._ De quoi? Ma voix froide, mes yeux brillant, ma démarche chaloupée, j’avançais doucement et sans crainte vers lui. Tous comprirent le danger et mon frère me prit vivement le bras.

    Ne fusse son odeur particulière…il serait mort et ce jour là, il le comprit
    ._ Bien mon frère, je retiens la leçon,
    pardonne moi mais, nous ne pouvons rester ensemble.

    _ Cela  c’est faux compagnon, je n’irai nul part sans toi que tu le veuilles ou non…ton odeur est un frein à ma folie, tu fais partie de l’amulette.
    _ Ecoutes Neschel, ici on m’appel Arniel,peux tu en faire autant, ce serai plus simple pour tous le monde, les hommes n’aiment pas vraiment les changements,

     

    acceptes tu de me nommer ainsi?
    _ Si cela te fais plaisir!
    _ Oui, mon frère, oui, merci.
    Je le fixe longuement et cela semble le mettre très mal à l’aise,je soupire.  Mon frère reprend sa pensée et il me demande de nouveau._: » Tu dis que mon odeur est un frein à ta folie tout comme l’amulette, c’est bien ça?
    _ Oui Arniel, c’est ça.
    _ Mais si  moi je venais à être tué ou l’amulette arracher?
    _ La mort pour ceux qui seront devant moi,
    je sais ce que je suis.
    Alors devant le regard horrifier de mon frère qui vient en un instant de comprendre ce que je vais devenir, je m’adresse au camp tout entier sans passer par le Norg car pour moi, il a peu d’importance.

     

    Je leur dit: » Ce jour est pour vous soit un très bon jour, soit un très mauvais jour-mais d’une manière ou d’une autre… ne vous trouvez jamais devant moi ou derrière moi dans la bataille.

    Sur les côtés…hum! peut être,mais surtout pas devant moi,ni derrière.
    _ Ben le freluquet, il se prend pour un costaud,pour le plus fort du camp! Eh les copains venez voir la mascotte du camp…le petit frère de l’ami du Norg…il se prend pour un dur. 
    cette voix insultante vrilla mes oreilles. D’un bond je fus sur lui et l’instant d’après, il n’était plus là un petit tas de peau vide par terre .

     

    Et là…Un vent glacial passa à travers le campement et les hommes me regardèrent avec des yeux nouveaux. Pour beaucoup, de la peur, une peur qui prend aux tripes…pour d’autres de la haine , celle qui naît lorsque quelque chose nous terrorise et que l’on ne comprend pas le pourquoi.

    Et pour d’autres…un espoir, fou certes mais un espoir, né du fond de l’âme de ceux qui voient arriver un être hors du commun et capable de les défendre.

    D’ailleurs ceux là, vinrent se rangés  sur le côté avec respect, ils attendirent les ordres.  Le norg était fou de rage mais, il n’osait intervenir mon regard était encore trop fou pour ça,et, il avait envie de vivre.


    Il respecta ceux qui s’étaient rangés à mes côtés sachant que seul, il ne pouvait tout contenir et au moins certains de ses hommes verraient la fin de la journée.

    Le bruit qui lentement montait des hautes herbes attesta mes dire. Les hommes frémirent,même les haineux me regardèrent avec espoir.Ils n’avaient pas une chance et ce qui se passa fut horrible. Je poursuivis néanmoins quelques soldats car mon esprit était trop embrumé pour arrêter et personne n’essaya.

    Page Douze.

    La Bête.


    Quand je me réveille, je suis au bord d’un grand lac mais,l’eau est salé, très salé. Je titube et remonte vers la forêt sachant que par là, il y aurait de l’eau et c’est ainsi que cela se passa.Quand enfin je trouve un petit ruisseau je suis très heureux.


    Je me penche pour y boire à grande goulée fraîche et l’eau qui retombe dans le ruisseau se teinte d’une vilaine couleur. Je me penche pour regarder mon visage,puis, mes mains et je constate que mon corps est couvert de sang séché, j’étais noir.

    Alors que je me fais horreur, tant bien que mal, je pris des herbes et je me lavais du mieux que je pus. Tout à ma toilette,mes sens en éveil…j’entendis un bruit étrange. Un feulement aiguë et un ronronnement. Puis de nouveau le feulement  aiguë et le ronronnement.

    Je m’avance doucement vers la source de ce bruit qui m’attire malgré moi.J’entraperçois un terrier énorme le son venait de là. J’avançais me tenant sur mes gardes, tout mes sens en alertes, un rayon de lumière me fit voir une masse énorme étendue. La bête avait l’air de souffrir.

    De nouveau ce feulement puis le ronronnement, le feulement  plus aiguë…je compris. J’allais assisté à une mise bas. Quelque chose n’allait pas… la bête ne bougeait pas…elle souffrait, elle était épuisée-depuis combien d’heures souffrait-elle ainsi? Si je ne faisait rien…elle mourait avec ses petits à l’intérieur d’elle. Une mort atroce.

    Alors, je m’avance  et j’entre en murmurant des paroles sans aucuns sens, elle me regarde et dans ses yeux, je vois une lueur de folie meurtrière puis, elle se calme et me regarde avec espoir. Alors prenant mon courage à deux mains, j’y allais sans réfléchir plus avant. ça puait ça je vous le dis…mettant mes mains sur son ventre, je compris le problème.

    Alors je lui parlais: » là ma belle, on va travaillé ensemble, ton petit est mal placé. Je vais le tourné, ne bouge pas, ça va te faire mal mais après, tout ira mieux, tu vas voir ça… ce sera une belle réussite. Allez on y va hein! Là, calme ,calme. Je tournais le petit puis après une poussée plus forte, je vis ses pattes.

    Page Treize.

    Naissance.

    Pas bon ça, un petit par les pattes…mon père disait que c’était pas bon du tout. Alors je décide que j’écouterai mon coeur plutôt que les paroles de mon père  ( quand un petit venait par les pattes, dès que celles-ci était visible…les hommes tiraient dessus jusqu’à ce que le petit vienne et bien souvent

    - il était mort né et la mère, n’était pas en très grande forme, mais…après quelques jours si elle se remettait…c’était bon, sinon les hommes l’égorgeaient. Après tout, il faut bien vivre,non!)

     

     

    Moi j’optais pour la manière plus douce, je tire doucement sur les pattes, j’accompagne les poussées de la mère et enfin…il vient ou plutôt elle vient au monde. Une chose gluante qui gigota rapidement pour aller s’accrocher à la mamelle.

    Je n’us pas le temps de  chercher ce que c’était comme animal-un deuxième se présentait. Moins gros, enfin moins gros! Encore une ouf… c’était finis. Mais elle était encore grosse. Je me posais des questions et elle me fit comprendre que ce n’était pas finis en poussant encore et là…un truc énorme pointa son museau.

    Elle n’avait plus de force, brave mère va! Je devais l’aider encore plus alors, après une dernière poussée à bout réellement de force, elle gémit, mais je ne voulait pas baissé les bras, il n’était pas sortit, quel monstre! Aller ma belle ( euh belle, faut le dire très vite)


    Je vais t’aidé, ne t’inquiète pas. Je vais le sortir. Allez, j’y vais hein! ne gronde pas! ça va te faire un peu mal, mais je vais y aller doucement. Allons y tout les deux ma belle et c’est ce que je fis, ( elle me donna un sacré coup de main, brave fille).

     

    Un superbe mâle sortit enfin et poussant ses soeurs, il s’attaqua aux mamelles gonflées de lait épais. A ce train là…les filles n’auront rien à manger. Que faire? Je regardais ce goinfre, ce goulu se gorgé de lait et de voir  et d’entendre les petites gémir, se trémoussaient, me fit mal.

    Je me dis que peut-être de la viande se serait mieux que rien! Je partis sans réfléchir à la chasse, celle-ci fut plutôt maigre, les deux petites se jetèrent sur la viande mais ce n’était pas assez…alors, j’y retournais.

    J’avais vu de grosses bestioles dedans, j’aurai peut-être de la chance et oui, j’en eu. C’est avec un énorme poisson qui a des dents pointues et énormes que je revins au terrier. Là, mon cadeau fut vraiment le bienvenu et une surprise m’y attendait. L’Ertgard gémissait, elle avait encore des poussées là, j’étais très inquiet.


    Page Quatorze

     

    Quand je mis ma main dans son ventre, je sentis des dents. La chose me mordit la main et c’est ainsi que je la sortit du ventre de sa mère. Pauvre petite chose toute blanche. Quand je voulus la mettre à la mamelle, la mère gronda fortement. Je l’avais vue mordre l’oreille de ses petits alors…je l’approchais de sa gueule. Mais, je l’enlevais prestement elle l’aurait bouffé.

    Me voila bien. Que faire de ce petit tas blanc? Mes problèmes étaient déjà très grand, mon coeur fit un bond dans ma poitrine, car, mes yeux, c’étaient posés sur l’animal et son regard avait croisé le mien. Trop tard. J’étais pris. Poussant un gros soupir, j’allais pour partir quand un autre gémissement puissant se fit entendre.

    L’Ertgard me regardait, ses yeux presque jaune fixés sur les miens puis, sur ses petits qui avaient déjà bouffés l’énorme poisson. Je compris et de nouveau, je partis à la pêche. une surprise m’y attendait, quelle joie…plusieurs poissons effilés à long museaux aux yeux rieurs à la bouche fendue en un grand sourire, étaient là et pleins de beaux poissons étaient là sur le sable.

     

    Je compris en voyant certaines blessures que ceux là, me remerciaient de les avoir débarrassé d’un monstre. Je leur fit un signe et ils disparurent dans l’eau salé.

    Les marrants.Amusé de les voir sauter au-dessus de l’eau, je m’esclaffais…ils sont d’un drôle! puis, avec des tiges trouvées sur place, je fis un espèce de panier et j’y mis les poissons, sans oublier  d’abord de nourrir mon petit compagnon et de lui mordre l’oreille.

    Je ne sais si vraiment il comprit mon geste, il pigna, puis accepta le poisson avec voracité.Après qu’il eut finis, j’emportais le reste à la meute dans le terrier. Mon odeur devait me protégeait car aucuns ne gronda à mon approche.

    Je mis devant la gueule de l’Ertgard un gros poisson qu’elle dévora avec dans ses yeux qui ne me quittaient pas, une réelle affection du moins c’est ainsi que j’interprétais son regard.Je lui caressait la tête puis sa gueule et je lui dit: » Je dois partir, je vous amène un autre gros poisson et après je part, c’est ce que je fis.

     

    Mes amis les marrants vinrent eux aussi après que j’eus pêcher un plus gros poisson que celui que j’avais déjà pris. j’étais fier de moi, et mes bras portaient les traces de cette lutte farouche. Les marrants étaient heureux et une pluie de poissons et d’objets divers s’abattirent sur la plage.

    Je les remerciais t ramassais les poissons, une pierre magnifique attira mon regard, ronde, verte, pleine d’éclat à la lumière du jour.

    Page Quinze.

    Le retour

    Je la pris et un concert de clic clic clic retentit. les marrants étaient content. Ils partirent en chahutant dans l’eau. Moi, je retournais au terrier avec ma prise. Un concert de ronronnement m’accueillit. Les petits étaient déjà bien gros par rapport au mien qui était très petit, mais tellement beau.

     

     

    Je caressais toutes les têtes, avouais mon désir de rester avec eux, mais leur disant que c’était impossible, puis regardant la mémère je lui pris sa grosse tête et lui donnant un baiser je lui promis qu’un jour on se retrouverait, elle se garda bien de me dire à ce moment là que mes paroles étaient vraies. Et je pris le chemin du retour.Après plusieurs jours, je retrouvais enfin le camp.


    Les hommes de garde me fixèrent, ils étaient heureux de me voir. Etrange que cet accueil pourtant, j’en fus heureux moi aussi. Un tonnerre de voix vint percutaient mes oreilles, j’avais oublié ce tintamarre,mais je sourie en évitant de montrer ma douleur.

    _ il est vivant! Arniel! Vient voir…Neschel est vivant, viens voir! La toile grossière se souleva et mon frère apparut. Il était pale, il s’avança vers moi et des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Il se jeta sur moi et le choc fut rude.

    Un grondement sortit non pas de ma poitrine mais de la gorge de mon petit Ertgard. Arniel surprit et inquiet  me regarda puis, comprenant que cela ne venait pas de moi, chercha d’ou venait le grondement.

    L’abomination.


    J’écartais ma chemise et lui fit voir mon petit compagnon tout blanc. Alors…des cris de terreur, des hommes courant de droites et de gauches, complètement paniqués de les voir ainsi, cela me fit sourire malgré moi.

    Alors de ma voix puissante, je leur dit: » Stop, ça suffit vous lui faite peur cela suffit. » Et cela suffit pour que ces hommes que la guerre n’effrayaient pas se mire à  hurler que je devais tué cette abomination. J

    e me campais sur mes jambes, le regard noir et je dis : » que celui qui veut lui faire du mal, que celui qui veut la tuée s’avance…je l’attends. Oui, je vous attends, venez donc, la colère commençait à me gagnait et j’avais peur de ne pouvoir fuir à temps.

    Je sortis ma boule blanche de ma chemise et je la tins à bout de bras, minuscule et fragile rempart contre ma folie meurtrière, chose adorable qui regarda ces espèces de troncs bougeaient et venir vers elle avec beaucoup de crainte. Ils avaient peur de qui  ces troncs, d’elle ou de lui?

    elle posa son regard sur celui qui la maintenait en l’air position détestable pour un Ertgard,mais, il ne le savait pas, il connaissait si peu de chose d’elle…comment lui en vouloir, elle devait se disait-elle conquérir ces troncs puant,pour lui faire plaisir. Alors, elle se mit à ronronné  et cela fit craquer ces hommes rudes. Je compris que personne ne ferait jamais de mal à ma boule de poil, et elle aussi le comprit.

    Elle ronronna de plus belle. Arniel s’avança avec prudence alors, je lui déposait dans ses mains tremblantes mon petit Ertgard. _Comment? Comment as tu eu cette petite chose mon frère?

    Page Seize

    Le choc.

    L’histoire est longue mon frère, je vous la conterais ce soir auprès du feu si vous le voulez.Des cris de joies et mon frère toujours aussi pâle me dit : » _oui tu as raison, viens prendre un peu de repos tu en as bien besoin.  » C’est tout sourire que je suivis mon frère heureux d’être rentré et de le voir en vie.

    Ma petite boule manifesta son déplaisir en grondant et Arniel se pressa de me la rendre avec un sourire contrit, j’allais pour rugir de rire,mais, quelque chose m’en empêcha. Il souleva la toile d’entrée…une odeur nauséabonde nous saisit le nez et la gorge. J’eus un mouvement de recul…mais qu’est ce qui sent comme ça?

    _ Ah mon frère, tu n’étais pas là, c’est vrai! ( une note de regret? un soupçon de dépit? un reproche déguisé? oui, c’est ça,je le sens bien.)Tu dois savoir que certains des soldats qui ont pu se sauver…eh bien…nous les avons pris en chasse. Un peu comme toi, mais Artas le Norg comme tu l’appelles est tomber sur des épines en combattant. Au début il n’y a pas prêter attention, mais sous le rire gras de quelques soldats à l’agonie,il a compris.

    _ Tu veux dire …sur les mêmes que moi? Pourtant dans cette partie je n’en ai pas vu,ou donc c’est passer ce combat?
    _ qu’importe frère, qu’importe
    ._ Pour moi c’est important Arniel, il y a trois sorte d’épines, dont celle qui m’ont transformée.Les deux autres ont différent  poisons…si c’est des épines rouges le poison est mortel. Si c’est des épines noires comme celles qui m’ont transformée là, tu connais le sort. Si les épines sont bleutées, c’est les pires mon frère les pires. Elles donnent beaucoup de fièvre, elles libèrent un poison qui mange les chair,tout devient putride et peu de chose peut alors guérir le malheureux,alors Arniel dis moi…

    _ Ce sont les bleutées frère,les bleutées …ne dis rien à Artas, il espère tellement. Pourtant elles ressemblaient aux tiennes tu sais et son organisme a réagit d’une façon différente. Au début il ne sait presque rien passer et son moral était au plus haut. Puis, l’une de ses plaie a commencer à suinter et les autres on suivis et là l’odeur s’est imposé à nous.

    Les plaies se sont infectées, il se meurt, les plaies sont purulents, ça suinte de partout la fièvre le fait déliré, le rend très agressif. Les strongs ne savent quoi faire, leur médecine est inefficace face à cela. Ils ne connaissent personne qui aurai survécu à ce genre d’attaque par les épines. Je n’ai pas voulu leur parler de toi.
    _ Pourquoi?

    _ Parce qu’ils t’auraient mis en pièce pour connaître ton secret et que tu ne te serais pas laisser faire. Un autre carnage se serait déroulé devant mes yeux et, tu peux me croire Neschel…j’en ai assez. Pour l’instant, j’aimerai pouvoir fermés mes yeux et ne pas voir le cauchemar qu’il y a derrière mes paupières quand je les fermes.

    _ Arniel! il n’y a vraiment rien à faire pour lui? Tu en es sûr?
    _ Oh! il y a bien quelque chose…mais, c’est tellement dangereux, qu’il n’est pas utile d’en parler. Personne ne serait assez fou pour….

    _Arniel!  Son visage déjà blanc le devint un peu plus et ses yeux avez en eux un éclair,oui, un éclair d’espoir. Il me fixa si intensément que mon petit Ertgard se mit à gronder doucement. Arniel sembla reprendre ses esprit et prenant mon bras, il le serra si fort qu’un autre aurai plié l’échine.

    _ Toi!…toi mon frère…tu pourrais le faire…oui! C’est possible que toi et toi seul tu puisse trouver le remède à la démence d’Artas_ En faisans quoi Arniel, en faisant quoi! Arrêtes de regarder dans le vide comme tu le fais, lâche mon bras sinon…je vais te faire encore plus mal que toi tu me fais Arniel lâche moi et montre moi Artas vite! Après tu m’expliqueras ce que je peux faire pour lui, d’accord?.

     

     

     

    Page Dis Sept

    .L’elnaïk C’est les yeux fous qu’Arniel m’emmena voir son ami d’enfance. Son meilleur ami, celui que l’on se choisit chez nous quand on est enfant et cet ami là, le reste jusqu’à notre mort, rien ne vient ternir l’amitié.

    C’est comme un fer  chauffé au rouge qui coule dans nos veines, notre esprit, notre coeur. On ferait n’importe quoi pour notre Elnaïk,pas même une femme…l’amour d’une femme ne pourrait nous séparé…ni nos parents. Rien ne l’a jamais pu. De toute une vie d’ami, rien n’a pu la brisé.

    Nous en connaissons beaucoup ….le pire de ces cas! C’est celui qui vit dans notre camp. Abdael le nôtre et Arkaniel l’ennemi- frères de vie, ils se trouvent séparer par la guerre. Un accord a été conclu pour ces deux hommes. Il reste chacun en son village afin qu’ils ne puissent se tuer et rompre une très vieille tradition des clans.

    De nos jours, cette tradition  a toujours cours. J’entrais sous la tente d’Artas et la puanteur fit gronder ma boule de poil.
    _ Chuuuut tiens toi- ce ne sera pas long je te le promets, chuuut, je dois le voir… c’est important. Calme, calme.

    _ Il sent la mort?
    _ Oui Arniel, l’odeur de pourriture est très forte, nous la ressentons mille fois plus que toi, ne perdons pas de temps.
    _ Je crois qu’il est trop tard Neschel, je crois qu’il… On entendit un beuglement, des paroles grossières sortirent de la bouche d’un homme qui ne  s’est jamais laisser aller à ce genre d’inepties.

     

    Jamais grossièreté n’a franchit ses lèvres là, pour le peu que je le connais alors là…. C’était comme si un bébé se mettait à dire d’immenses âneries dès sa tendre enfance. C’était choquant.

    _ Ecoutes Neschel, je vois que tu as pu approcher une Ertgard adulte qui a mis bas oui?_ Oui, c’est ça, si je ne l’avais pas aidé elle  et ses petits ils seraient tous mort et d’une mort affreuse. Ils étaient coincés dans son ventre, bon je ne sais combien de petits a une Ertgard d’habitude…mais là, elle en a mis cinq au monde et tous en parfaite santé de vrais monstres.

    Alors…je les fais, j’ai fais comme père avec les bêtes chez nous quand ça se passait mal. Eh bien là c’était pareil à part l’odeur pouah! mais pas pire que celle que je respire ici.

    _ Oui, oui oui mon frère…penses tu que tu pourrais retourné voir ton Ertgard et prendre près de son terrier quelques herbes…car elles ne poussent que là-bas et aussi quelques gouttes du sang des poches s’il en reste! Je ne sais si elle les mangent comme nos bêtes, tu le sais toi Neschel?

    _ Euhh, j’ai pas vu faire ça, mais après moi je suis partie à la pêche pour les nourrirent alors j’ai pas tout vu. Je sais qu’elle leur a donné une plante duveteuse à manger. Le mien en a eu aussi,ça leur fait du bien; mais je sais pas vraiment ce que ça leur fait.

    _ En fait on pense que cela active le sang et qu’il circule plus vite en eux, renforçant leurs muscles et aussi qu’avec les baies qu’ils mangent, cela les fait grandir. 
    _ Ah c’est pour ça que ma boule est resté petite, elle n’en a pas eu des baies. Bien je vais le faire et j’en ramènerais. Cela va me prendre  quinze jours. Pourra t-il tenir jusque là

    ?_ On fera tout pour cela Neschel, mais hâte toi et si tu le veux, je garde ta boule de poil. Je fis semblant de la lui donner et des crocs aiguisés comme des lames de couteaux se mirent à luire quand j’ouvris ma chemise._ Bon…je pense qu’elle n’est pas d’accord avec toi Arniel!

    Page dix huit.

    La haine au coeur.

     

    _oui je le pense moi aussi, bien, alors viens tu vois notre ami et après tu partiras pour chercher les plantes…viens vite!Plus on avançait, plus l’odeur était écœurante, j’avais envie de vomir comment faisait donc Arniel pour supporter cette infection et pourquoi devais-je moi m’y pliait?

    L’homme allongé sur la table était bleu, décomposé par la douleur. Les yeux injectés de sang, globuleux, la voix rauque…des poils lui poussaient sur les bras. Les jambes misent à nues car il ne supportait pas le contact du linge sur sa peau. Jamais je n’avais vécue cela, comment étais ce possible, il devrait être mort!

    Cet homme possédait une volonté farouche, mais, tiendrait-il encore… Me voyant arriver, un rictus de dégoût lui déforma la bouche. Je pouvais lui en dire autant tant son aspect me dégoûté.

    _ Ah le voici enfin! Voila le grand guerrier noir! Ou étais tu, toi en qui j’avais mis tout mon espoir ( tiens c’est nouveau ça!)… Ou traînais tu ta carcasse de videur d’homme?

    _ J’ai fais comme toi, j’ai poursuivis des soldats, ils sont morts et les autres ont traversés l’eau salé dans des barques longues et plates. je ne connaissais pas ce moyen pour traversé l’eau, et toi?

    _ Ahrrrgrrr  suffit moitié d’homme, que peux tu faire pour moi? As tu trouvé un remède à tes maux? As tu vu quelque chose qui pourrais t’aider dans ta quête pour redevenir comme tu étais avant?


    Son besoin de connaître la réponse, le faisait baver et l’écume grise qui sortait de sa bouche toute tordue me souleva le coeur, ma boule de poil gémit, mais il ne l’entendit pas trop absorbé par son besoin de me faire souffrir par ses cruelles paroles. J’avais changé,le perçut-il?

    Je le crois car une lueur de haine sourde brilla dans ses prunelles froides. Mon frère lui toucha le doigt, cela suffit pour qu’il pousse un rugissement de douleur. alors je pris la parole pour détourner sa colère .

    _ Ah Elnaïk…je dois  t’avouer que je n’en ai pas eu le temps. Je dois repartir, Arniel va te mettre au courant, garde ta force…je vais bientôt revenir avec ce qu’Arniel m’a demander. Et sur ces paroles, je sortis vite fait  fuyant l’odeur abjecte et le corps de celui qui est l’ami de mon frère…heureux de retrouver l’air frais.J’entendis les mots ordurier  qui sortaient de sa bouche et cela malgré moi,me fit de la peine.

    Pestant à part moi, car s’il s’était agis d’un autre que le Norg, je l’aurai laissé à son triste sort, mais pour l’amour de mon frère…je ferais le nécessaire.

    Page dix neuf.

    Un drôle de pressentiment.

    Sortis de là, je vis les visages inquiets des hommes, ils désiraient connaître la vérité sur leur chef. Je leur dis ce que je savais être vrai et leur confiais la tâche de tenir le camp. Qu’ils pouvaient être sans crainte….il n’y avait aucun ennemi à plus de cent lieues à la ronde.

    Qu’ils continuent toutefois les tours de garde, car, l’ennemi pouvait sachant le camp peut tenu, faire une incursion. Que je serais de retour dans une bonne dizaine de jours et qu’ils préparent pour mon retour un très grand banquet fait de bonne viande fraîche…car j’aurai grand faim et ma boule de poil aussi.

    Sur ce, je me mis à courir comme un Orprix que je suis pour moitié. Serrant contre ma poitrine mon petit compagnon doux et blanc. Je sentais sa douceur et sa chaleur, sa confiance absolue en moi il dormait à poing fermé-mais bientôt, il aurai faim que dirait l’Ertgard en nous voyant revenir?

    Me donnera t-elle la permission de prendre de ses herbes, de ses baies…surtout si elles sont si importante pour sa famille? Des questions qui me trottent dans la tête t des questions sans réponses…cela m’ennui, je ne suis pas patient et j’enrage d’être obligé de retourner en un endroit certes pleins de bons moments…preuve ma boule de poil, qui ne grossit pas beaucoup.

     


    Elle se trouve toujours dans ma chemise, je sais que je suis…hum! bien fait, siiiiii! mais quand même…la encore des questions je soupire et me force à prendre une course un peu moins rapide. Après deux jours et deux nuits à courir, je me dis qu’il est grand temps de manger.

     

    Un beau petit piège, un lapereau pas très gros mais on s’en contentera, je l’espère…Bon ce fut plus que maigre. Après quelques jours de halte et de repos, de courses rapides j’arrive enfin près de l’étendue d’eau salé, oouf!

    Un peu de pêche pour nous redonner du coeur à l’ouvrage et calmer notre faim et je pris le chemin qui nous emmène au terrier. C’est avec espoir et crainte que nous nous approchons.

    Page Vingt.

    Un spectacle désolant.

    Faisant des bruits de voix afin qu’ils  reconnaissent le son, laissant mon odeur imprégner doucement l’entrée de la grotte, j’attendis un petit instant puis…un ronronnement vigoureux se fit entendre alors, fou de joie j’entrais. Nous étions de nouveau accepté  de la plus douce des façons.

    Fier j’entrais presque en conquérant mais, un triste spectacle me sauta aux yeux… Mon Ertgard se laissait mourir de faim afin que ses petits puisent manger. Elle était d’une maigreur, c’était affolant.Je fis la fête avec les petits ( euh pas si petits vous pouvez me croire) puis, je vins vers elle.

    Avec son regard très doux…elle me parla, me fit voir sa faim, sa faiblesse, sa souffrance.

    Mon coeur fondit dans ma poitrine et c’est d’une voix dure que je lui dit: » je vais aller pêcher, vous gardez ma boule de poil, ne lui faites pas de mal…sinon, je serais capable de vous en faire moi aussi…du mal. »Alors, dans ma tête, j’entendis ces mots: » Elle s’appelle Myaelle et nous ne lui ferons aucun mal; car elle est ton cadeau de vie, laisses là avec nous, nous lui donnerons des baies et des herbes pour calmer sa faim en attendant que tu reviennes.

    Tu nous as fais confiance alors…continu. » Je les regardais tous puis, fronçant les sourcils et plissant mes paupières je partis en trombe, le coeur meurtri par ce qu’il voyait. Plus vite parti, plus vite revenu.Sur la plage, je sentis mon coeur s’alléger, j’allais pêché pour elle…pour eux…elle redeviendra bien vite une magnifique Ertgard je m’en fis la promesse.

    Quand l’eau salé entra par mes narines, je toussais, crachais, tous ce que je pouvais… c’était vraiment pas bon et j’avais pas le mode d’emploi pour ce genre de pêche. Puis, je sentis une violente douleur à la jambe. Je plongeais et j’écartais d’un coup sec la mâchoire aux dents acérées de cette énorme Vrascasse.

    Il se débattit et enfonça encore plus ses dents aiguisées comme autant de lame de couteau puis, il essaya de me prendre par le bras; mais ma prise était correcte. Je le sortit de l’eau et il alla s’étalé sur la plage, puis…me ruant sur lui, je lui asséner un vigoureux coup de pierre sur la tête. Ils sont coriaces ces Vrascasses.

    Il m’en fallait plus qu’un et le fait que du sang s’écoulait de mon bras et de ma jambe allait m’aidé. Je plongeais de nouveau et la prise suivante fut énorme, il n’y a pas de mot pour dire ce que je ressentit en premier lieu. Peur… joie… douleur… rage.

    Il avait beau me mordre, je savais que j’allais le sortir de l’eau. Avec un élan formidable je le balançais hors de l’eau et avec ma pierre je le frappais au moins trois fois.Oui, il fallait au moins ça pour ma famille d’affamées.

    Puis, je me dis qu’un petit dernier ne serait pas superflu, mais, mes amis les marrants étaient venus voir ce qui se passait,pourquoi tout ses remous et ces plainte dans leur secteur.

    Qui! Qui pouvait se battre contre ces féroces bestioles et les vaincre…là, ça valait le coup d’oeil. Oui, mais…en voulant m’aider à attraper le dernier…ils faisaient plutôt le contraire et comme je ne voulais pas leur faire de mal…ce n’était pas facile! Je ne compte pas les coups,les morsures en plus, bref, eux ils étaient heureux.

    J’attrapais un gros marrant par son nez et je lui dit: » vous m’empêchez de pêcher, laissez moi faire,on parlera après d’accord? Je le lâchais et il fila avec les siens pour voir de plus loin, et, les clics et scouik se firent nombreux. Enfin ma dernière prise sur le sable…j’étais crevé.
    y-l


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  • Vous pensez-bien que Nounette n’est pas son vrai prénom. Non, ma femme s’appelle Ariette et moi  Paul. Nous avons eu elle est moi de merveilleux moments, fait de partage et d’insou-science.
    Pas d’enfant, car nous n’en voulions pas est ce que c’était raisonnable? Dans ces moments de vie là, c’est ce que nous pensions, nous aurions des vies bien chargées, travail, amis, voyages , bref, une vie trépidante et pas le temps pour avoir des enfants.

    ..
    Je vous explique notre vie, suivez-moi bien…Nous vivons au bords d’un lac entouré d’une belle futaie à quelques kilomètres d’une grande ville surpeuplée. La mer, n’est pas loin elle non plus, mais tellement bondée, destituée de sa beauté…que c’en est désolant.Nounette et moi aimions nous y rendre de temps en temps, quand, après avoir été submergée par le raz-de-marée des touristes, elle reprend sa vie initiale avec ses calmes plats et ses violences qui forcent les hommes à la laisser tranquille;à ne pas s’y frotter, s’y mesurer, ils ont appris depuis des décennies à ne pas la contrarier, à la reconnaître comme une entité plus vieille qu’eux.
    On ne joue pas avec la mer.Nounette riait très fort quand avec fracas, la mer venait battre les rochers, les embruns faisaient brillé ses yeux sombres, deux charbons ardents aussi noirs que le plus noir des soirs; mais aussi doux quand ils se posent sur moi, deux diamants noirs profonds, éclatants
     
    ***
    Notre dernier voyage en Egypte l’avait déçue, c’est alors qu’une annonce sur le net lui avait redonné le sourire.L’annonce la voici….Vend maison de cinq pièces et dépendances, lac bordé d’une belle futaie, endroit calme à quelques kilomètres d’une grande ville, accès par autoroute, petit village bien desservie…médecin, pharmacien,boulanger, épicier, boucher et autres petits commerces…petite école, un endroit charmant à visité de suite, pas sérieux s’abstenir.
    Aussitôt  lue Nounette prit rendez-vous, car depuis peu nous étions à la recherche d’un lieu pour y vivre notre retraite loin de la ville.

     

    Nounette et moi-même étions fatigués. Six jours plus tard, nous nous rendions sur le lieu du rendez-vous.Nounette ne tenait plus en place.
    Parfois elle était prise d’une grande exubérance, qui me faisait pensé à une mini-tornade et rien ne pouvait la calmer.
    Nous sommes Nounette et moi des personnes d’un abord facile, ayant tous deux de grandes connaissances, tant sur la nature, que sur la musique, les arts et ayant beaucoup voyagé, nous ne sommes jamais pris au dépourvus lors  de conversations, même impromptues.***
    Nous revenions Nounette et moi de Nice et quand je me garais devant l’agence, Nounette me dit

    : » Paul! Puis croyant qu’elle allait finir sa phrase …j’attendis, mais elle répéta
    : » Paul!  Et descendit de  la voiture sans plus d’explication.
    Je descendis  à mon tour, un peu surpris, sur le choc. Je m’empressai de la rejoindre, je voulus lui prendre la main, mais, elle se dégagea avec brusquerie; puis, me regardant, elle me sourit et m’attrapa la main en murmurant:
    - » Paul, tu es là! j’ai cru que tu étais parti, ne me refais plus cela , d’accord? Atterré, je lui répondis: 
    - » Oui ma Nounette, je reste à tes côtés, je suis là. Marchand vers l’entrée, la porte s’ouvrit et une jeune femme bien en chair, pétillante, nous souris en nous tendant sa main fine.

     

    -Monsieur, Madame Lexbert, je pense?

    -Oui, répondit Nounette… sommes nous en retard?

     

    - Oh non Madame, non, un peu en avance même, mais c’est très bien.
    Je vous emmène visiter?

    Nounette me regarda et ses yeux pétillèrent de malice, l’air de me dire: » Ne sommes nous pas venus pour cela? » Mais elle répondit avec le sourire à cette pétillante femme

    - Oui bien sûr, allons visiter, nous vous suivons?

    - Je préfère vous emmener si vous n’y voyez pas d’inconvénients! Là c’est moi qui pris la parole, Nounette était trop exubérante.

    - Votre voiture ou la nôtre Mademoiselle Sloyuer?

    -La mienne, venez et marchant d’un bon pas, elle nous entraîna à sa suite puis d’un clic, elle ouvrit les portes d’un joli cabriolet dernier cri

    ***
    Nounette monta à l’arrière, je pris place devant et Melle Sloyuer nous emporta à la découverte d’une région que nous ne connaissions pas.

    La traversée fut assez rapide et l’on ne pu voir les commerces ventés sur l’annonce. La jeune femme conduisait un peu vite, et Nounette poussa un grognement d’exaspération.-

     

     

    -Oh! Pardon, je conduis un peu trop vite, mais, je vous promets, de vous faire visiter le village au retour…êtes vous d’accord?
    Nounette avec son franc parler rétorqua:

     

    - » on est bien obligés, non! »
    Un petit rire comme un joli carillon résonna et Nounette pouffa à son tour. Moi, tout sourire, je n’en pensais pas moins. Une jolie grille, fermée, nous fit comprendre que l’on approchait de l’endroit.


    Une clé, un clic, la grille s’ouvre en grand et nous continuons notre visite. des arbres,des arbustes, puis derrière ceux-ci, des buissons, une grande variétés de feuillus bordent de chaque côté un grand lac.

     

    Un ponton assez grand, une barque flotte lentement sur l’eau d’un calme reposant, des carpes sautent pour gobées les insectes…des araignées d’eau se faufilent rapidement, des hirondelles viennent boire dans un ballet grandiose;

     

    le tout avec un soleil éclatant, un endroit paisible  et j’imagine  déjà cet endroit ou les amis aimerons se retrouvés après une longue semaine d’un travail fastidieux.

     

     

    Tout cela me passe par la tête en regardant le bord de ce grand lac. Nounette ne regarde pas le lac, elle est comme absente, puis, au détour d’une belle allée fleurit, nous découvrons la maison; et là, je respire car Nounette s’exclame:

    - » Oh! mais c’est magnifique!

     

    -Oui répond Melle Sloyuer, cet endroit possède un charme fou. Vous serez bien, c’est un vrai bijou de calme et de sérénité.

    - Oh vous connaissez son histoire Melle?
    -Oui.Appelez moi Katia, voulez-vous?
    - Bien sûr Katia, donc vous connaissez l’histoire de cette magnifique demeure, vous nous la conterais, n’est ce pas?

     

    - Oui, avec plaisir. Je vous fais visiter et arrêtant sa voiture, elle nous entraîne vers le pas de porte…qui s’ouvre devant un très jeune homme. Un peu embarrassé par cette apparition, je dis nerveusement:

     

    - » Il y a encore du monde dans la maison, je pensais que celle-ci serait libre?

    - Oui, elle l’est Monsieur…je vous présente mon jeune frère Sorjän, qui a bien voulu aérée la maison.

     

    - Quel beau prénom, Sorjän, oui très joli. Eh oui, c’est tout Nounette ça!
    Katia la regarda pensant sans doute que ma femme demanderait l’origine du prénom, mais Nounette regardait par delà le jeune homme et d’un pas vif;

     


    elle s’avança au devant…je dirais de la maison, comme si elle en prenait possession.

    L’effet était très étrange. Pour cette première journée de visite, je dirais que l’impression première est bonne, mais, Nounette demanda à revenir un autre jour; afin de mieux comprendre, mais je ne sais pas quoi!

    ***

     

    Katia et Sorjän ne quittèrent pas Nounette des yeux, puis Nounette déclara avec brusquerie qu’il était temps de voir le village. Un peu déçue je crois, Katia murmura un :

    - »Oui bien sûr Madame ,Monsieur Lexbert,je vous y emmène comme prévu.Le retour fut délicieux en tout point, charmant petit village fleuri , d’apparence calme- avec ses vieux assis sur un banc presque aussi vieux qu’eux…

    Je souris à part moi, car je vieillis aussi et peut-être un jour, je serais moi aussi assis sur un banc aussi vieux que moi. Je regarde Nounette et son cheminement semble être le même que moi.

    Elle me fait voir deux doigts serrés l’un contre l’autre, je lui souris et je fais passer dans mon regard tous l’amour que j’éprouve pour elle.

     

    Trois fois, oui, trois autres visites furent nécessaire pour Nounette et à la troisième, sans demander le prix, Nounette me dit:

    - » Oui Paul, c’est elle. C’est ici qu’il nous faut achever notre temps, nous y serons bien…tu verras. Oui Paul, c’est ici. (Nounette venait de finir sa phrase…vous vous souvenez!).

     

     

    Katia eut un grand sourire et elle nous invita à boire un rafraîchissement chez elle. Nous acceptons, du moins Nounette accepta plus vite que moi. Je haussais les épaules en me demandant ce que ma femme avait encore en tête.

    Devant la villa de katia, Nounette soupira.

    - Allez-vous bien, Madame? demanda Katia.

    - Oui Katia, mais j’avoue …
    Et là elle eut l’un de ses petits sourires qui désarmerait le plus belliqueux des hommes et la plus farouche guerrière au monde,
    -Oui murmura Katia, comme attendant le reste de l’explication, qu’elle eut presque aussitôt, quand son jeune frère vint ouvrir la grande barrière…

    ****

    Oh! Je vois, Sorjän a gagner votre affection Madame Lexbert!
    – Pas vraiment Katia, car je ne le connais pas…mais, son visage, son sourire et encore…Nounette ne finit pas sa phrase, las je fis de mon mieux et dit à Katia
    -: » Nous n’avons pas eu d’enfant, Nounette répliqua vivement.

    -Ce n’est pas cela Paul; mais ce jeune homme a un quelque chose de..

    .- Oui! murmurâmes nous à l’unissons Katia et moi. Mais, Nounette n’était plus avec nous.
    – Il fait chaud dit Katia, une banalité afin de fuir un léger malaise, mais  ne voulant pas faire l’innocent je répondis :
    - » ma chère épouse est une artiste, elle a cette sensibilité, ce frémissement, ce dédoublement, une faculté extraordinaire de percevoir ce que nous, nous ne voyons pas…Parfois, elle s’enferme dans un long silence, puis, elle crée une nouvelle merveille.

    J’ai l’habitude, sauf que là, son imaginaire semble se concentrer sur votre jeune frère. Dois-je me montrer jaloux?

    La plaisanterie lâcha le leste, sur ce léger malaise que je sentais planer encore au dessus de nos têtes. Nounette sortit de la voiture comme un diable de sa boîte à malice en s’exclamant

    -: » Dieu! Que c’est charmant, il est adorable. Et la encore, ce fut pour Katia et moi le flou le plus pur.

    Riant presque, nous suivîmes  Nounette et le jeune homme qui avec galanterie tenait le bras de Nounette et lui faisait grimpée la volée de marches qui menaient à une terrasse des plus extraordinaire que j’eusse vu.

     


    Un bassin d’eau avec nénuphars et koï orangé-rouge lignée de noir, une pergola ou un magnifique chèvrefeuille grimpait allègrement et devait au soir et au petit matin offrir son doux parfum.

     

    Une tonnelle table et chaises, fauteuils invitaient à s’y asseoir pour jouir d’un moment de détente. Quelques oiseaux venaient plus loin dans le jardin s’offrir un bain, dans une large vasque qui, je le pense…leur était réservé.

     

     

    Sorjän couvait des yeux une Nounette au sourire délicat, avec un peu de fermeté, Katia invita son frère à nous offrir une boisson rafraîchissante.

    Celui-ci tiqua, ce ne devait pas être l’habitude de Katia, quand le jeune homme se fut éloigné…Nounette attaqua.

    - Dites moi Katia, l’origine du manoir au bord du lac. Elle n’était plus évaporée et ses yeux noir fixaient avec une certaine dureté les yeux en amende couleur bru.noix de Katia.


    Celle-ci sursauta un peu, puis se reprit vite, mais Nounette n’était pas dupe.-Eh bien murmura Katia; elle fut bâtie il y a environ trois cent quarante ans-par un jeune aristocrate richissime, qui voulait un écrin de verdure pour sa future épouse, car, celle-ci aimait les plantes, l’eau, la nature en elle même, la tranquillité, les promenades et elle aimait inventé des eaux de parfums.

    Elle aimait mariés les odeurs, car elle cherchait a retrouver le parfum de sa mère. Il lui fallait un grand espace et un local, un grand jardin et un endroit ou elle pourrait retrouvé en elle le calme, d’ou le lac.

    ****

     

    Ils se marièrent à l’automne saison qu’elle aimait à cause des couleurs changeantes due à cette belle saison.

    ***

     

    Ils emménagèrent à la fin de l’hiver, afin que la douce épousée  puisse faire avec son jardinier ses plantations et aménagements, elle voulait des arbustes et des arbres qui viendraient plus tard faire un écrin autour du manoir; une haie pour gardée la demeure au calme, des fleurs en harmonies avec la configuration du manoir et du lac.

    Cela prendrait beaucoup de temps et le jeune homme voyait sa femme s’épanouir au fur et à mesure que son plan prenait corps.

    Son travail lui prenait presque toutes ses journées, son cheval Tonnerre.de.feu, lui permettait se souffler un peu, donc, de voir sa jeune épouse se prendre au jeu du jardinage avec à ses côté un homme talentueux et respectable…le rassurer doublement.

     

    Il était si fier de son épousée et le jardinier était au petit soin pour la belle dame du manoir, pas de fausse manière, mais, une réelle reconnaissance pour ses talents et la mise en place de ses choix, ce qui lui démontrer que cette dame avait une tête bien remplit.

     

    Au printemps suivant, après quelques déboires ( il y en a toujours avec les plantations) la jeune dame se sentit prête à s’essayer au mélange des arômes fleurales. Mais, cette année là, elle fut déçue et cela dura presque trois ans.


    La mise en place de certains arbustes, des certaines plantes, ne se marièrent pas ensemble, avec son jardinier elle apprenait la botanique et faisaient des essais plus au moins réussis, ensemble, ils essuyaient les plâtres, riants ou essuyant leurs larmes.

    Quand, un beau matin toute frétillante, elle vint annoncé à son époux qu’elle était enceinte; ce fut la fête, car les deux jeunes gens étaient inquiets ainsi que leur famille.

     

     

    Elle était si belle, si douce, sa grossesse se passait au mieux et ses eaux florales devenaient de plus en plus appréciées, ses amies lui demandaient telle ou telle fragrance,et c’est avec une joie non feinte qu’elle leur faisait portée les eaux commandées.

    Quand son moment fut venu, elle mit au monde un beau garçon et ils l’appelèrent Victorian. Cette même année, elle parvint à retrouvé les notes ou fragrances du parfum de sa mère, un voyage prévu depuis plusieurs mois, la tiendrait à l’écart de ses chers essais, mais heureuse de changer d’air; elle s’en fut avec son fils et son mari retrouvés une parties des siens.

    Sur le retour, ils visiteraient la famille de son époux.

     

    Les jours, les semaines passèrent et enfin, ils purent rentrer chez eux avec pleins de souvenirs et de cadeaux. Le petit Victorian se portait bien et chaque moment était vécu avec délice.

    Puis, la vie repris son sens, chacun son travail et la routine reprit sa place. Lorsque Victorian eut presque deux ans la famille fut rassemblés pour l’événement

    ****

    Et c’est ce jour là, que le petit dit clairement: » Andrianän » et il montra le ventre de sa mère. Confuse, celle-ci confirma qu’elle était enceinte de deux mois, puis, on fit la fête, mais certains continuaient de regarder le petit Victorian un peu inquiet quand même. Plus les mois passaient, plus Victorian restait près de sa mère.

    Touchant aussi souvent que possible son ventre qui s’arrondissait. A presque neuf mois,  un soir Victorian se mit à hurler parce qu’il avait mal partout. Le médecin se déplaça afin de calmer l’enfant et en fait, il vint pour la naissance de l’enfant à venir.

     

    Quand le médecin arriva, Victorian était à côté de sa mère qui avait des difficultés à rester assise. Quand le médecin la vit, il voulut lui dire de se couché, mais Victorian le devança en disant

    : » Docteur ma maman va avoir mon petit frère, dites lui de se couché, je vais attendre l’arriver de papa, je serai sage c’est promis. » Attéré le médecin opina du bonnet.

    - » Bien mon enfant, vous avez raison en cela. » Venez Madame, ou donc est la sage-femme? Pouvez -vous mander la bonne mon jeune ami?

    - Oui Monsieur, je vais allé la  chercher et elle ira voir la femme-sage que vous voulez. En souriant le vieux médecin accompagna la jeune femme afin de la conduire à sa chambre.

    - Dites moi interrompit Nounette une Katia qui  ne se démonta pas.
    -Oui Madame!
    – Qui sont donc c’est jeunes gens dont vous nous narrer l’histoire, ils n’ont pas de nom?
    Le petit en a un ainsi que le futur enfant à venir, belle histoire jusqu’à présent et vous la racontez à merveille Katia, mais j’aimerai avoir des noms à mettre sur ces visages du passé, pas toi Paul?

    ****

     

    -Oui Nounette, ce serai plus aisé.

    - Oh! Je pensais vous avoir dit leur nom quand j’ai commencé cette histoire, voyons voir! Oui, vous avez raison Madame…
    _ Oh assez avec vos Madame, nommé moi comme tous le monde, Nounette et Paul et n’en parlons plus. Les noms! Riant de bon coeur Katia et son jeune frère firent oui de la tête et la joie de vivre s’installa autour de la table. Bien installé, nous ne vîmes pas le temps passé et soudain je m’exclamais

    -Oh! il est si tard? Nous devons reprendre le chemin. Nounette! il est presque 19 heures.Poussant un soupir à fendre l’âme, Nounette jeta un regard presque supliant au jeune homme qui inclina la tête en un oui, puis, il reporta son regard sur sa soeur et celle-ci eut un hoquet. Puis, d’un ton ravi, elle nous soumis son idée.

    - Pourquoi ne pas rester avec nous! Nous avons deux chambres inoccupée et nous  recevons si peu, que vous nous feriez un plaisir immense en restant ce soir avec nous et notre soirée  pourrait se poursuivre elle serait si douce, si vivante avec votre présence. Dites oui Nounette! Paul!

     


    - Eh bien dis Nounette si c’est pour faire plaisir! Comment refuser une invitation pareille! Perfide, le jeune homme reprit: » et puis vous connaîtriez la fin de l’histoire en savourant une bonne tasse de camomille ou de tilleul. Il en pousse le long du chemin de frère Marcelin le vieux.

    Il ne refuse pas la cueillette de quelques fruits de ses arbres. Je fais attention afin de ne pas cassés les branches. Perfide ce jeune homme, je vous le dis tout net, car Nounette plongea comme un poisson dans son eau vive.

    ****

    J’acceptai afin de connaître la fin de  cette excellente  histoire. Le repas fut simple mais savoureux on nous fit visiter les chambres et Nounette choisit la  » mauve clair » Elle aimait l’édredon volumineux et les draps de dentelles, la petite commode en merisier, l’armoire et les deux chevets.

    La salle d’eau attenante et les coloris choisit pour le bain. Un parfum délicat emplissait la pièce Sorjän nous laissa un instant afin que l’on puisse se rafraîchir et Nounette fonça sur l’armoire et un petit cri triomphant sortit de sa bouche.

     

    -Viens voir Paul Viens voir!
    -Oui, j’arrive ma chérie, laisse moi me séchées les mains s’il te plait.
    -Oh Paul c’est adorable, j’adore, viens voir! Et forcément, je vins voir.

    La délicatesse du travail fait sur cette nuisette, me laissa pantois. Une délicieuse petite chose que l’on oserait pas porter de peur de l’abîmer et à ses côtés , un pyjama ancien, une pure découverte.

    : c’est vraiment, oh! comment dire Paul! J’en perds mes mots tant ce travail semble d’un autre temps.

    - oui Nounette, cette petite frivolité est une pure merveille.

    - Frivolité, frivolité comme tu dis cela avec un je ne sais quoi dans ta voix…

    -Ma douce chérie, c’est peut être le fait que je t’aime tout simplement. Allez viens ma Nounette, nos hôtes vont s’inquièter.

    -Tu crois!
    -Hum tu es bien étrange toi!
    -Paul mon Paul merci pour ce doux moment, j’ai vraiment envie d’entendre la fin de cette histoire, bien que je songe qu’elle  doit être terrible.
    – Tu me surprends toujours sais tu…

    Et c’est en se murmurant de tendre mots, qu’ils rejoignirent leurs hôtes, qui avaient mis la table, une belle nappe cramoisie, des assiettes blanches bordées d’un liseré bordeaux, des verres en cristal, des couverts en argent, quelques fleurs sur la nappe disposées dans de tout petits vases en col de cygne, deux bougies pour donner une ambiance douce

     

    - puis, chacun prit place et la valse des plats enchantèrent les deux invitées. Après avoir bien mangés, bien ri, bu mais raisonnablement et de bons crus, on infusa la tisane et laissa passé le café. une théière très ancienne et ses tasses attendaient les invités un régal pour les yeux de Nounette qui aimait ces choses à l’ancienne.

     

    Paul huma l’odeur forte du café et il laissa ouvertement voir à Katia qui sa préférence ne le disputait pas à la tisane. Katia se mit à rire doucement et Sorjän l’imita. Nounette apprécia comme il se doit sa première tasse, car infusé juste comme il faut celle-ci laissa dans sa bouche une petite note floral , juste à point pourrait-elle dire.

    Paul quand à lui fut enchanté de son café à l’arôme extraordinaire, il se promettait d’en demander la provenance à Katia.La narration allait se poursuivre et Katia les invita à passer au salon avec leur seconde tasse.

    ****

    Vous m’avez demander le nom de ma petite famille, j’ai fais des recherches dans mes vieux documents.
    -Vous voulez dire que vous descendez de cette famille?-Oui Nounette, Paul, je pensais que vous l’aviez deviner…
    -Non, évidemment que non Katia! Je ne me serais pas permise d’insister ainsi si, j’avais deviné que cela vous concerné de si près.Oh mes enfants, nous vous demandons pardon et nous ne voulons pas vous faire revivre un épisode de votre passé, parlons d’autres choses, voulez vous?

    - Oh Nounette !cela ne nous dérange pas du tout et comme vous le dites si bien, ce n’est plus que du passé et en faite, cette histoire est très belle, alors, je vais continué;Sorjän est tout à fait d’accord avec moi, allume la cheminée petit frère.

    Le temps se couvre et avec l’étang du frère Marcelin, la fraîcheur se fait sentir quand le temps change comme aujourd’hui. Ayant mis en route la cheminée électrique et pris place dans son fauteuil Sorjän regarda sa soeur et son sourire était d’une grande douceur. Alors…je reprends mon histoire, Notre Grand-Oncle.

    y-l

     


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  • J'écrirais ici mes envies et mes délires. un commentaire! pourquoi pas!
    en tous cas merci de votre futur passage.

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